jeudi 30 octobre 2008

La conservation de la forêt, partie 1

J'ai lu un article de Louis-Gilles Francœur aujourd'hui sur le Conseil de l'industrie forestière, mais pour bien faire mes devoirs, parce que beaucoup de gens parle de conservation de forêt cette semaine, je commence par publier un communiqué de Greenpeace. Ensuite ce sera Nature Québec et quand j'aurai analysé celui sur le Conseil j'ajouterai mon grain de sel.

Protection des forêts intactes et création d’emplois durables
Source : Gaïa presse
Greenpeace propose une vision d’avenir pour le Québec

Québec, le 29 octobre 2007. Greenpeace appelle aujourd’hui le gouvernement du Québec, ainsi que les différents partis politiques, à abandonner leur approche de gestion territoriale visant prioritairement l’exploitation industrielle des forêts. Dans le cadre d’une commission parlementaire, Greenpeace propose une gestion forestière où l’économie est directement liée à protection de l’environnement et où toute approche de zonage passe prioritairement par une évaluation des écosystèmes forestiers à préserver.

«À l’aube d’une réforme forestière et à la veille d’une élection provinciale, j’invite tous les acteurs politiques à se doter d’une vision d’avenir et à appuyer un nouveau modèle de gestion forestière permettant d’éviter la destruction de ce qu’il reste de forêts intactes au Québec et de garantir des emplois durables pour les générations à venir » explique Mélissa Filion, responsable de la campagne forêt boréale de Greenpeace.

L’organisation écologiste préconise l’adoption du principe de précaution à l’égard de la destruction des dernières forêts intactes de la province. Ainsi, Greenpeace est d’avis qu’avant d’instaurer un zonage du territoire forestier pour déterminer des territoires voués exclusivement à l’aménagement intensif et à la ligniculture, le gouvernement doit préalablement définir ce qui doit être protégé en forêt boréale au Québec. Une économie forte, viable et durable ne peut reposer sur la dégradation d’écosystèmes forestiers dans une perspective exclusivement marchande.

«S’il veut réellement mettre en place un aménagement durable des forêts, dans une approche écosystémique, le gouvernement doit d’abord s’assurer qu’une équipe de scientifiques, indépendante et crédible, soit consultée pour définir les proportions et les territoires qui devront être sous conservation, sous aménagement écosystémique et ultimement sous aménagement intensif » ajoute Mélissa Filion. Greenpeace met de l’avant l’exemple de l’Argentine qui a adopté, en 2007, une loi lui permettant de mettre en oeuvre le principe de précaution vis-à-vis la destruction et la dégradation de ses forêts primaires. Ce pays a ainsi mis en place un moratoire d’un an sur tout nouveau développement en forêt le temps d’identifier les zones de conservation prioritaire et d’éviter la fragmentation et la dégradation des forêts. Cette loi oblige également l’état à réaliser des études d'impact environnemental et des audiences publiques avant d'autoriser tout projet de déboisement.
Quant au projet de réforme forestière, Greenpeace souligne que la majorité des enjeux environnementaux dont devraient débattre les Québécois en Commission parlementaire sont évincés du document de travail intitulé L'occupation du territoire forestier québécois et la constitution des sociétés d'aménagement des forêts. Ces enjeux seront au coeur d’une éventuelle stratégie d’aménagement durable des forêts. Néanmoins, aucune consultation publique n’est prévue à l’égard de cette stratégie. « Devons-nous y voir une tactique pour éviter de débattre des grands enjeux environnementaux entourant la refonte du régime forestier, s’interroge Mélissa Filion ».

La solidité du régime forestier québécois dépendra de sa capacité à maintenir l’intégrité écologique des forêts, de sa façon de mettre en place une protection adéquate des forêts intactes ainsi qu’un véritable aménagement écosystémique. Greenpeace réitère que ces étapes sont incontournables pour arriver à une plus grande reconnaissance du régime forestier québécois, notamment sur la scène mondiale.

mardi 28 octobre 2008

La biodiversité è long terme est plus rentable que la monoculture...

Un petit communiqué de Nature Québec...

réserve de Rimouski : la faune encore plus menacée qu’à Matane

Québec, le 28 octobre 2008 —— Les habitats de l’orignal et de la gélinotte huppée dans la réserve faunique de Rimouski sont en péril, et la situation est encore plus dramatique que dans celle de Matane. Dans un nouveau volet du dossier noir des réserves fauniques réalisé par Nature Québec et appuyé par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, il ressort que près de 30 % de la forêt naturelle a déjà été transformée en plantations monospécifiques d’épinette noire ou blanche, deux essences forestières qui ne sont utilisées ni par l’orignal ni par la gélinotte huppée, les deux espèces vedettes de cette réserve. Et la situation continue de se dégrader.

Nature Québec et la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs déplorent que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) refuse d’appliquer la gestion intégrée des ressources en forêts. Dans le Bas-Saint-Laurent, la situation dans les réserves fauniques semble pire que partout ailleurs au Québec. L’implantation de la gestion intégrée des ressources dans les réserves fauniques n’est pas sans fondement, mais plutôt un consensus obtenu lors du Sommet sur le secteur forestier. C’est aussi une recommandation, vieille de 10 ans, issue d’un comité interministériel du gouvernement du Québec. De plus, la commission Coulombe suggérait fortement que le gouvernement se tourne vers l’aménagement intégré, et écosystémique, des ressources dans les réserves fauniques. Or, le MRNF du Bas Saint-Laurent se contente de respecter les normes minimales d’intervention en milieu forestier. Un sondage d’opinion publique réalisé l’an dernier auprès de 500 personnes démontre que les Québécois pensent qu’à l’instar des parcs les réserves fauniques détiennent déjà un statut d’aires protégées.

Pour Louis Bélanger, expert et responsable de la commission Forêt de Nature Québec, « Chaque année, l’industrie convertit une grande proportion de ses coupes en monocultures. On remplace de riches forêts mélangées par des monocultures d’épinette. Cette situation entraîne des pertes de biodiversité importantes tant au niveau de la flore que de la faune. C’est inacceptable ! Et le pire c’est que ce programme de plantation vient d’être renouvelé pour un autre 5 ans. » Pour Alain Cossette de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs « Il est urgent que l’ensemble des réserves fauniques bénéficient d’un statut de protection particulier, comme par exemple celui d’aire protégée de catégorie VI, en lien avec les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Les réserves sont des territoires patrimoniaux où les activités de chasse, de pêche et de villégiature devraient se pratiquer dans un contexte privilégié. »

Des réserves qui ne réservent rien
Contrairement à la croyance populaire, malgré la vocation de conservation que leur confère la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, les réserves fauniques du Québec ne bénéficient d’aucune mesure de protection particulière. Bien que ces territoires soient clairement voués à la protection de la faune, cette vocation de conservation n’est pas reconnue par le régime forestier du Québec. Aucune disposition de la Loi sur les forêts n’encadre cet objectif, d’où les abus que l’on constate dans la réserve faunique de Rimouski.

Vous pouvez consulter le document Dossier noir de la réserve de Rimouski à l’adresse :http://www.naturequebec.org/ressources/fichiers/Foresterie/DEP08-10_Rimouski_web.pdf

lundi 20 octobre 2008

Semaine Québécoise de la réduction des déchets

Elle était bonne la caricature de Stéphane Dion au recyclage au lendemain des élections. Dans la même journée, je voyais un beau poster de la Semaine Québécoise de réduction des déchets...

Comment réduire les déchets, si vous portez attention un peu plus cette semaine vous allez découvrir un paquet de choses...

  1. Participer aux activités de la Semaine Québécoise de la réduction des déchets.
  2. Apportez votre tasse au bureau, mais aussi aux réunions à l'extérieur.
  3. Apportez votre sac en tissus bien sûr...
  4. Prenez des contenants pour mettre vos sandwich plutôt que des ziplocs, et il y a des contenants pour mettre du lait ou du jus aussi...
  5. Avant d'acheter un nouveau "X", si réparer le vieux "X" coûte le même prix, alors pourquoi ne pas le garder ? Si dans votre fort intérieur vous entendez un ami dire "gadget !!!", c'est peut-être pas nécessaire...
  6. Relisez la liste de ce que l'on peut recycler avec la ville de Québec. Il y a des nouveaux de temps en temps.
  7. Avant de cliquer sur Impression, attendre voir si c'est vraiment nécessaire.
  8. Si ce n'est pas déjà fait, implanter le recyclage comme à la maison, mais au travail.
  9. Changer toutes les ampoules incandescentes pour des fluocompactes à mesure qu'elles brûlent.
  10. Opter pour des produits de nettoyage rechargeables.
  11. Faire de la nourriture pour toute la semaine, avec des formats familiaux (en plus on mange mieux dans la semaine).
  12. Changer les factures papier pour des factures électroniques.
  13. Renvoyer le courrier poubelle dans les enveloppes affranchie que l'on obtient dans ce même courrier en écrivant de ne plus en envoyer.
  14. Mettre un étiquette "brisé" sur une distributrice d'eau de source (qui vient souvent de l'aqueduc).
  15. Éviter les mets préparés plein d'emballage.
  16. Le dire au gérant quand vous trouvez qu'il y a trop d'emballage.
  17. Demandez au gérant de l'emballage recyclable à la rigueur.
  18. Passez l'eau dans un filtre plutôt que de l'acheter en bouteille, la mettre dans une bouteille de plastique - sans bisphénol A bien sûr !
  19. Habillez-vous dans une friperie, les vieillerie d'une sont les trésors d'une autre.
  20. Plantez un arbre -rapport? - je pouvais pas m'empêcher :P

samedi 18 octobre 2008

La journée des maisons vertes et journée des ressources naturelles

Aujourd'hui on peut visiter des maisons verte autour de Québec, Montréal, dans l'Estrie et dans les "Laurentides" c'est-à-dire au nord de Montréal.

Voici le lien pour le site.


Il y a aussi une corvée sur le mont Wright demain, j'y suis allée l'année passée, c'est le nettoyage des feuilles et des branches dans l'irrigation des sentiers, très éducatif. On ne va pas jusqu'en haut mais l'activité n'est pas très longue donc si vous voulez profiter de l'occasion pour aller luncher en haut avec les couleurs d'automne, c'est une belle initiation à la randonnée pour tout la famille !

Cette activité se déroule cette année dans le cadre de la Première Journée des ressources naturelles. Cliquez ici pour voir toutes activités.

jeudi 16 octobre 2008

Bilan de Blog Action Day sur la pauvreté

C'était 12 716 blogueurs atteingnant 13 millions de lecteurs qui ont bloggé sur la pauvreté hier. On se sent bien petit là-dedans, en même temps c'est énergisant de faire partie d'un si grand mouvement.

Puisque j'aime agir encore plus que d'en parler, j'ai décidé de faire ma part. J'ai eu d'Équiterre l'offre de les représenter dans un évènement ponctuel, l'assemblée générale annuelle du Chantier de l'économie sociale. Alors j'ai décidé d'y aller. C'est mon petit geste pour rajouter des bras à ceux qui essaient d'améliorer l'économie des gens.

Et vous, avez-vous réfléchi à un petit geste pour aider à réduire la pauvreté ? Un bien n'est agréable que si on le partage :-)

mercredi 15 octobre 2008

La pauvreté

Aujourd'hui c'est Blog Action Day, et le thème c'est la pauvreté. Alors je sors le cœur saignant, je ne le fais pas souvent mais c'est pour une bonne cause.

En cette période de crise financière, j'ai l'impression que ce qui a réélu les bleus dans mon coin (ish) c'est justement cette crise, sûrement pas des inquiétudes sur l'environnement. Le revenu moyen à Notre-Dame-des-Laurentides est plutôt bas. Il y a beaucoup de personnes âgées ici le coût de la ie ne cesse d'augmenter, sans que les revenus de ces personnes qui ont travaillé toute leur vie ne s'améliorent.

Sur le site de Radio-Canada, on dit que la crise financière risque d'empirer l'espérance de vie en Afrique, où la simple prévention éliminerait 70 % des morts. Là où les très riches compagnies pharmaceutiques pourraient utiliser un petit peu de leur fortune pour traiter les sidatiques et le paludisme.

De pures spéculations sur du maïs, qui servirait pour nourrir les autos plutôt que de se rendre dans les assiettes ou les étables, auraient également créé de graves problèmes dans le monde entier, qui se sont répercutés sur le prix de la nourriture. On le voit moins ici, mais les conséquences sont désastreuses partout ailleurs, et les réserves mondiales de grain sont à plat. Quand on sait que les seules dépenses en défenses nationales des États-Unis pourraient mettre un terme à la faim dans le monde, c'est ébahissant de voir que l'écart de l'espérance de vie entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres est de 50 ans.

Ici au Canada, l'écart entre les riches et les pauvres se creuse de jour en jour avec les petites coupes sporadiques dans les programmes subventionnés par le fédéral, entres autres. En période de crise, c'est vers les organismes en charge de soutenir la communauté que les personnes âgées, les chercheurs d'emploi et les familles monoparentales se tournent. Puisque nous avons élu un gouvernement qui aime bien couper dans le tissu de la société plutôt que dans les impôts aux grosses compagnies pollueuses, cet écart pourrait s'empirer encore.

C'est Blog Action Day, les actions que l'on peut faire ?
  • Dénoncer les coupures que vous connaissez, celle-là elle est facile. Si les gens comprennent l'impact de la pauvreté sur la société il y aura quelques personnes de plus par-ci par là qui iront donner du temps dans les organismes pour les aînés ou pour les familles monoparentales.
  • Achetez local, tant que vous pouvez, si les Québécois mettaient $20 de plus dans leur assiette en produits locaux, il se créerait 20 000 emplois.
  • Vous avez pas le temps mais vous avez des sous ? Abonnez-vous au panier bio, le réseau d'agriculture soutenu par la communauté. Devenez membres d'Équiterre. Contribuez à Centraide, ou ici à Charlesbourg contribuez à la TOSC.
  • Si vous n'avez pas d'argent mais vous avez du temps, donnez-le à des organismes qui en ont cruellement besoin, comme la TOSC à Charlesbourg. Le site regroupe plusieurs causes, il y en a sûrement une qui va vous toucher, laissez-vous faire. Si vous demeurez ailleurs, regardez dans votre hebdo local, il y a toujours une section de nouvelles communautaires où l'on fait appel à des bénévoles.
  • Si vous n'avez pas d'argent et pas de temps, et bien puisque vous lisez ceci, dites-le à d'autres personnes. Mais quand quelque chose nous tient à coeur on le trouve toujours le temps. Même une demi-heure par mois fait une différence énorme. Moi j'en fait assez de bénévolat pour savoir de quoi je parle. S'occupper d'une liste téléphonique par exemple, ou s'offrir pour reconduire des personnes âgées à des rendez-vous. Suffit de contacter un organisme, ils vous le diront.

samedi 11 octobre 2008

Ça va être serré dans Charlesbourg !!!

Il y a un site qui a été créé par des gens en environnement et qui se base sur les sondages pour suggérer pour qui voter, pour réussir à sortir le parti le moins environnementaliste. Pas besoin de dire de nom de ce parti qui donne des subventions au pétrole, bitumineux en plusse...

Selon ce site, la table est tournée à Charlesbourg : l'absent monsieur Petit serait battu par un peu plus de mille voix selon des données qui datent du 10 octobre. J'ai entendu tous les candidats sauf le conservateur car les deux fois où je suis allée à un débat il n'était pas là. Je pense avoir fait mes devoirs ! Et je peux dire que c'est vrai que monsieur Petit est pas là ben ben...

Tout ce que je peux dire, c'est allez voter !

vendredi 10 octobre 2008

Bravo à l'Université de Sherbrooke !

Je copie le communiqué de presse tel quel, et bravo à l'Université de Sherbrooke... Et qu'est-ce que l'on attend pour faire la même chose... Hmmm...

Développement durable: l'Université de Sherbrooke atteindra les cibles de Kyoto

SHERBROOKE, QC, le 8 oct. /CNW Telbec/ - L'Université de Sherbrooke se dote aujourd'hui d'un des plus ambitieux plan d'action en développement durable dans le milieu universitaire québécois et canadien afin de concrétiser sa politique de développement durable adopté en 2005. L'Université s'engage ainsi à consacrer au-delà de 3,5 M$ par année pour notamment accroître davantage son efficacité énergétique, continuer d'offrir aux étudiants le libre accès aux autobus de la Société de transport de Sherbrooke et atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre prévus au Protocole de Kyoto.


Découlant d'une vaste consultation menée par le comité de développement durable, les quelque 110 mesures viendront fixer des balises pour intégrer les pratiques durables dans les programmes d'enseignement et de recherche, les projets immobiliers, les événements et les habitudes de transport. Ce plan d'action place ce concept au centre des priorités stratégiques de l'Université, comme l'explique le professeur Alain Webster, vice-recteur à l'administration et au développement durable. "Tous les secteurs de la vie universitaire sont ciblés. On parle ici de 110 objectifs et actions regroupés en 9 chantiers. Que ce soit la réduction de l'empreinte écologique, l'intégration du développement durable aux activités ou encore le déploiement d'un cœur piétonnier au Campus principal, toutes les mesures sont essentielles", précise-t-il.


Le vice-recteur Webster explique que toutes ces mesures rigoureusement budgétisées permettront d'atteindre à la fois les objectifs de développement durable et les objectifs financiers. "Dans un contexte où le coût de l'énergie est en croissance, plusieurs de ces investissements seront non seulement entièrement récupérés, mais ils nous permettront de réaliser des gains substantiels."

Intégrer dans la mission universitaire

Le plan d'action vise dans un premier temps l'intégration de ce concept dans la mission d'enseignement et de recherche de l'Université. Ainsi, les notions de développement durable seront intégrées dans tous les programmes de baccalauréats et de maîtrises professionnelles au cours des prochaines années et de nouveaux programmes de bourses d'excellence seront offerts aux étudiantes et étudiants œuvrant dans ce domaine aux cycles supérieurs.

Au-delà de Kyoto

La réduction de la consommation d'énergie figure parmi les engagements prioritaires, en continuité aux actions mises en place depuis plusieurs années. "Grâce à nos investissements stratégiques, l'Université devrait atteindre la cible de réduction des gaz à effets de serre du Protocole de Kyoto à la fin de la présente année universitaire, signale Alain Webster. Et l'objectif est d'aller encore plus loin." La stratégie vise tant la performance énergétique des immeubles que le recours aux énergies renouvelables et à la géothermie.


Une gestion de l'eau intégrée représente un autre chantier prioritaire, avec un objectif de réduction de 50 % par rapport au niveau de consommation de l'an 2000. Sur le plan de la récupération, un taux de valorisation de 80 % est visé, soit le niveau performance du programme "Ici, on recycle". L'approche comprend notamment l'utilisation exclusive de papier recyclé à 100 % pour l'ensemble de l'usage standard combinée à une cible de réduction de 10 % de la consommation annuelle totale dès l'an prochain ainsi que l'élimination de la vaisselle jetable et non valorisable dans les services alimentaires dès l'automne.

Un Centre d'expertise régional voué à l'éducation au développement
durable

L'Université veut également mettre sur pied un centre d'expertise régional voué à l'éducation au développement durable. Riche de son expertise dans ce domaine, l'Université souhaite accroître cette collaboration à tous les niveaux d'enseignement en Estrie en conformité avec les objectifs de la décennie de l'éducation en vue du développement durable des Nations-Unies.

Un cœur piétonnier pour remplacer les stationnements

L'une des mesures les plus remarquées de ce plan d'action sera la transformation du centre du Campus principal de Sherbrooke en un nouveau cœur piétonnier. D'ici l'an prochain, on fermera les stationnements du centre du campus pour les remplacer par un nouvel espace vert comportant une centaine d'arbres et d'arbustes indigènes, du mobilier urbain et des bassins d'eau alimentés par les eaux de pluie. Ces mesures auront pour effet de déplacer les véhicules à la périphérie du cœur du campus et de valoriser les autres formes de transport, comme l'autobus et le vélo. La transformation du cœur piétonnier sera financée par des dons privés via La Fondation de l'UdeS.

Le plan d'action prévoit davantage de pistes cyclables, de meilleurs aménagements piétonniers ainsi que le renouvellement de l'entente avec la Société de transport de Sherbrooke donnant aux étudiants le libre accès au transport collectif. Pour encourager le transport durable, l'Université a
ajouté des vélos à assistance électrique au parc de vélos libre-service et elle acquiert exclusivement des véhicules écoénergétiques, hybrides ou électriques.

mercredi 8 octobre 2008

Une autre débat pour les candidats de Charlesbourg

Pour ceux qui peuvent... C'est un peu tôt...

La TOSC (Table de concertation des organismes sociocommunautaires du territoire du CLSC La Source comté Charlesbourg) organise un débat et voici les coordonnées :

Date : 8 octobre 2008
Durée : 16 h à 17 h
Lieu : Carrefour communautaire de Charlesbourg 7260, boul. Cloutier, au sous-sol


Réponses de nos chefs sur l'environnement

Le regroupement Demain n'attends pas (Tomorrow today) a publié les réponses de nos chefs des différents partis politiques fédéraux à leurs questions sur l'environnement.

Ce regroupement est composé des gens importants suivants : Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), la Fondation David Suzuki, Ecojustice, Environmental Defence Canada, Équiterre, Greenpeace Canada, Nature Canada, Pembina Institute, Pollution Probe, le Sierra Club du Canada et WWF-Canada.

Pour vous simplifier la tâche, j'ai mis des liens sur les 6 questions individuellement pour vous permettre d'aller écouter les réponses sur les sujets qui vous tiennent à cœur, si vous avez le temps vous pourrez ensuite aller voir les autres.

Question 1

Établir un prix par tonne pour les émissions de GES : Comment garantirez-vous qu'un prix adéquat sur la pollution sera en vigueur au Canada d'ici décembre 2009?

Question 2

Un plan pour protéger nos territoires et nos espèces sauvages : Votre gouvernement, en partenariat avec les provinces et d'autres intervenants, saisira-t-il l'occasion pour mettre en oeuvre un cadre de planification pour nos terres et nos plans d'eau reposant sur le principe de « la conservation avant tout » et pouvant protéger au moins la moitié des habitats sauvages canadiens encore intacts et la totalité de nos espèces en péril?

Question 3

Apporter une contribution positive aux négociations sur les changements climatiques : Pouvez-vous nous dire ce que vous proposeriez à la table de négociation, si vous étiez Premier ministre, pour assurer une contribution positive du Canada à la prochaine phase du Protocole de Kyoto?

Question 4


Établir une stratégie nationale de gestion de l'eau : Votre parti et vous-même convenez-vous que le Canada a besoin d'une stratégie nationale de l'eau et appuyez-vous les efforts déployés par les provinces et d'autres intervenants pour gérer les ressources en eau de façon durable? Quels enjeux ou quelles régions devraient constituer des priorités dans le règlement des problèmes de l'eau au Canada et comment votre parti entend-il agir pour donner suite à ces priorités?

Question 5


Adopter des mesures incitatives et des cibles de production pour les énergies renouvelables : Premièrement, vous engagerez-vous à renouveler et à développer ce programme de soutien dans le budget 2009 ou avant (oui ou non)? Et deuxièmement, votre parti s'est-il donné des objectifs relativement à l'électricité renouvelable au Canada à moyen terme (2015- 2020), y compris des budgets réservés pour les collectivités nordiques et éloignées.

Question 6

Votre perception de l'importance du problème des changements climatiques :
Chacun et chacune de vous a reconnu, de quelque manière, que le changement climatique est l'une des menaces les plus urgentes auxquelles l'humanité soit confrontée. Afin d'aider la population à mesurer votre intérêt personnel par rapport à cet enjeu, veuillez nous raconter comment vous en êtes venu personnellement à comprendre la gravité et l'urgence du réchauffement de la planète.

mardi 7 octobre 2008

Allez voter

Oui le Comité d'arbres est apolitique, il ne se prononcera pas sur un candidat spécifique. Mais c'est important de voter. Surtout dans notre comté, parce que le vote est serré, et ne cesse de changer. Voici quelques sources pour faire son devoir de citoyen...

Pour savoir en direct

Ce soir 3 des 4 candidats seront dans la galaxie près de chez vous, venez les voir !

Assemblée citoyenne avec les candidats à l’élection fédérale du comté Charlesbourg-Haute-Saint-Charles

Le comité des partenaires du Lac-Saint-Charles et l’APEL organisent une assemblée citoyenne le 7 octobre à 19h30 au Centre communautaire Paul-Émile Beaulieu, au 530 rue Delage, salle 101.

Les candidats suivants seront présents (en ordre alphabétique) :

-François Bédard, Parti Vert du Canada

-Denis Courteau, Bloc Québécois

-Anne-Marie Day, Nouveau Parti Démocrate

-Armand Maltais, pour madame Denise LeGros, Parti Libéral du Canada

Des questions concernant l’économie, la culture, l’environnement et plusieurs autres sujets ont été préparées par le comité organisateur et seront posées à chaque candidat par l'animateur de la soirée. Suivra ensuite une période allouée aux questions du public.



Les sondages


Aujourd'hui il y a eu un résultat de sondage CPAC-Nanos avec une marge d'erreur de 3 %, qui met les libéraux et les conservateurs à 5 points un de l'autre au niveau du pays (34 % pour les conservateurs et 29 % pour les libéraux). La marge d'erreur monte à 6 % au Québec pour donner 44 % des intentions de vote au Bloc, 23 aux libéraux, 18 au conservateurs et 10 aux NPD, et 5 % au Parti vert. Les détails se trouvent ici. Il donne 14 à 20 pourcents d'indécis, selon les régions...

Un autre sondage, le sondage Harris-Décima publié hier, échantillonne 300 personnes par jour. Il a publié hier les résultats compilés des 4 derniers jours qui a révélé ce qui suit : Les conservateurs auraient 32 % et les libéraux 25 %. Tout un écart comparé à Nanos... Je ne vois pas d'indécis dans leurs données, j'assume qu'il y a répartition, c'est-à-dire qu'ils ont une méthode pour classer les indécis. Les détails de ce sondage sont ici.

Les résultats en 2006

Je disais que c'était serré, voici les chiffres :

CHARLESBOURG-HAUTE-SAINT-CHARLES
Résultats 2006

Candidat Parti Votes
Proportion
Daniel Petit 20406 41.04%
Richard Marceau 19034 38.28%
Valérie Giguère 4364 8.78%
Isabelle Martineau 3084 6.2%
Daniel Pelletier 1567 3.15%
Les Parsons 1262 2.54%

Pour connaître les représentants de 2008 dans Charlesbourg-Haute-St-Charles, il y a de l'information sur le site d'Élections Canada.

Des reportages

Les candidats ont tous changé sauf monsieur Petit. Je ne commenterai pas sur les candidats car le Comité est apolitique. Le bulletin de Radio-Canada pour Québec hier soir est ici, c'est le segment sur Charlesbourg. Une table ronde se trouve ici mais c'est des candidats pour Québec et Lévis.

Les gestes

Allez voter, si un parti vous touche devenez membre ou allez donner une heure ou deux aux bureau du parti. Allez au débat ce soir. Soyons fiers de notre comté.

dimanche 5 octobre 2008

Le club d'horticulture et d'écologie de Charlesbourg

Voici un club très agréable et enrichissant. Être membre coûte $10, il y a une conférence par mois, qui dure environ une heure, on a droit à des tirages de livres d'horticulture et autres prix ciblés, les conférenciers sont très intéressants et les sujets variés.

Une seule conférence en vaut même le prix, j'ai appris à jardiner sans me ruiner avec Larry Hogson et le même soir on est venu nous parler d'avance des rosiers et végétaux pour le 400e de Québec. J'ai emmené une amie un soir que l'on nous a montré comment faire des centres de table pour Noël et on a beaucoup aimé. C'est très populaire et ce n'est pas un gros engagement, un soir par mois.

Voici la prochaine soirée, qui va nous apprendre à avoir plus d'oiseaux à la maison :

Le mardi 14 octobre 2008
HEURE : 19 h 30
LIEU :Centre culturel et communautaire de Charlesbourg
7575, boulevard Henri-Bourassa
OBJET : Inviter les oiseaux à déjeuner
Conférencier : M. Christian Pinard

Les cartes de membre 2008-2009 sont payables dès maintenant au coût de 10 $.

Événement Photos fleuries. Remise de prix aux participants présents à la réunion.

Il y a eu un changement de date pour le cours d'aménagement paysager, il aura lieu les jeudis
26 février, 5-19-26 mars et 2 avril 2009. Ceux qui auraient l'intention de participer au cours je leur suggère de prendre des photos de l'espace à aménager, avant que la neige recouvre tout.

Un bel exemple de nouvelles technologies du bois

Mercredi je me suis permise une petite montée de lait dans le site du Devoir, ça me renverse de voir qu'Hydro s'est pliée si facilement aux critiques sur son annonce qui parle de sauver des arbres... Comme si recycler nuit à notre industrie forestière, quelle myopie, ou manque de colonne vertébrale. Pour ne pas parler de manque de cette petite chose qui régule les testostérones que possèdent la plupart des dirigeants d'entreprises puisque nous voyons toujours un plafond de verre concernant l'oestrogène dans les hautes directions du plus meilleur pays au monde... Enfin, j'aime bien rebaptiser cela les ressources inhumaines...

Dans la même publication mais sur un angle positif... Dans le Devoir de samedi il y a tout un dossier sur le recyclage à Montréal mais aussi ailleurs. Un article a attiré mon attention, sur une compagnie qui s'appelle Enerkem.

Cette compagnie recyclera les déchets de construction et dans une usine pilote à Westbury qui sera prête cet automne; elle recyclera les vieux poteaux d'Hydro-Québec. Une tonne de cette matière première donne 360 litres d'éthanol cellulosique, de l'éthanol qui n'utilise pas nos récoltes pour autre chose que nous nourrir. Selon eux, 360 litres permettent de parcourir 2500 kilomètres. Hydro leur donnerait des sous pour se débarasser de ces poteaux et l'usine sera capable de transformer le bois traité, qui contient du créosote. Ça serait bien que l'on puisse refiler les vieilles clôtures, patios et autres structures en bois traité à ces usines quand les individus les apportent au dépôt municipal.

Ils ont présentement des partenaires producteurs d'éthanol. Étant donné la mauvaise réputation de l'éthanol de maïs, ce serait bien d'aller trouver une autre solution ou du moins pour le moment une façon de maîtriser la crise alimentaire et récupérer des champs pour nous nourrir. En plus, on peut aussi reprendre des gens qui ont de l'expertise sur le bois, victime des coupures des grosses compagnie forestières sans vision humaine.

Avec des matières premières telles que les matériaux de construction et de démolition, le bois traité, les résidus forestiers, il est possible de faire de l'éthanol et du méthanol, et bientôt du diésel synthétique, de l'éther diméthylique et de la gazoline synthétique. En 2000 quand le baril ne valait que 10 $, l'entreprise qui emploie maintenant 45 personnes n'était pas rentable. Cette année ils planifient d'embaucher une vingtaine de nouveaux employés et possède des projets d'une valeur de 250 $ millions.

On m'a dit cette semaine que pour sauver la planète il faut convaincre nos dirigeants que le développement durable est économiquement avantageux. Une compagnie qui se sert d'un vieux poteau de bois plein de créosote, qu'Hydro lui donne de l'argent pour reprendre, pour faire avancer un véhicule pendant 2500 kilomètres, c'est un bel exemple.

mercredi 1 octobre 2008

De retour !

Ayayaye après 3 semaines au Pérou revenir ici c'est un choc ! Comme par hasard hier j'ai reçu un petit livre de Plan Nagua qui s'appelle Carnet de retour, destiné à ceux qui vont travailler en stage dans un autre pays, j'ai commencé à le lire hier... J'imagine 6 mois, le pire c'est que je sais que j'aimerais cela. J'ai encore une image de la petite fille qui s'en allait à l'école sur son cheval, à une école que j'avais vu la veille, donc à un jour de marche...

Les activités

Conseils de quartier de Charlesbourg

  • Ce soir le conseil de quartier de NDL se réunit, au chalet Moïse Verret. Ils vont sûrement reparler de la soirée d'information du mois d'août, tout le monde est bienvenue, il y a une période réservée au questions et un conseiller municipal est là de temps en temps. Chalet Notre-Dame-des-Laurentides, salle principale, 55, rue Moïse-Verret, à 19 h.
  • Le conseil de quartier du Moulin des Jésuites, quant à lui, se réunit dans deux semaine, le mercredi 15 octobre. Bureau d'arrondissement de Charlesbourg, salle de la Cité, 160, 76e Rue Est à 19 h 30.


Concours « Je clique sur les boisés »

Source : http://www.parcsnaturelsquebec.org/spip.php?rubrique4

Quatre charlesbourgeois se sont illustré dans le concours chapeauté par l'Association forestière du Québec métropolitain. Le sympathique François Simard a écrit un article à ce sujet d'ailleurs le 16 septembre, si vous voulez connaître les noms. L’Exposition photo circulera dans les bibliothèques de plusieurs arrondissements. Voici les dates et lieux d’exposition :

Du 12 septembre au 2 octobre 2008 à la bibliothèque Collège-des-Jésuites située dans l’arrondissement de la Cité au 1120, boul. René-Lévesque Ouest, Québec

Du 7 octobre au 26 octobre 2008 à la bibliothèque Roger-Lémelin située dans l’arrondissement Laurentien au 4705, Promenade-des-Soeurs, Québec

Du 28 octobre au 23 novembre 2008 à la bibliothèque Canardière située dans l’arrondissement de Limoilou au 1601, de la Canardière, Québec

Vous êtes intéressés à faire circuler l’exposition dans votre établissement ou votre école ? Contactez-nous et nous vous offrirons les dates encore disponibles.


Le réchauffement de notre planète

réf. : Radio-Canada, par le biais de Gaia presse

Avant de citer l'extrait il faut dire que l'article entier porte sur deux rapports qui confirme le pire scénario (le réchauffement a augmenté de 3,5 % entre 200 et 2007) d'un autre gros rapport publié par le GIEC, ce grand regroupement de scientifiques qui a oeuvré sur une étude détaillée commandée par l'ONU au sujet du réchauffement de la planète.

Inquiétudes au Québec

Ces rapports donneront certainement du grain à moudre aux groupes environnementaux canadiens qui s'opposent au projet de pipeline d'Enbridge destiné à transférer du pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta vers le Québec.


Si le projet du distributeur albertain se concrétise, 80 000 barils de pétrole bitumineux seront acheminés chaque jour jusqu'à Montréal pour y être raffinés.


Or, avancent les environnementalistes, le pétrole albertain contient plus de polluants que le pétrole conventionnel d'Arabie ou de Norvège, ce qui aurait des conséquences sur la qualité de l'air.


« Nous, ce qui nous inquiète, c'est ce qui va arriver à la qualité de l'air à Montréal si on se met à raffiner dans les raffineries de l'est de l'île de Montréal du pétrole des sables bitumineux. [On redoute]donc des problèmes de qualité de l'air, de smog, l'augmentation des pluies acides... », a déclaré Steven Guilbeault, cofondateur et coordonnateur général adjoint d'Équiterre, à la télévision de Radio-Canada, mardi.