lundi 7 décembre 2009

La forêt boréale Canadienne stocke deux fois plus de carbone que les forêts tropicales

Marais Oak Hammock, Man., 17 novembre 2009—Selon un nouveau rapport publié par l’Initiative boréale canadienne, la forêt boréale canadienne stocke presque deux fois plus de carbone à l’hectare que les forêts tropicales. Jusqu’à maintenant, ce nombre avait été largement sous-estimé. Pascal Badiou, chercheur de Canards Illimités Canada (CIC), est l’un des douze membres du groupe international d’experts scientifiques de la forêt boréale qui ont étudié le rapport.

« La forêt boréale est l’une des ressources en eau les plus précieuses du monde; elle est parsemée de millions de petits milieux humides et de lacs qui sont des habitats importants pour la sauvagine et d’autres espèces fauniques. Il s’agit en outre du plus important réservoir terrestre de carbone de la planète, de sorte qu’il joue un rôle clé dans le cycle mondial du carbone », a déclaré M. Badiou.

Le rapport, intitulé The Carbon the World Forgot, qualifie les forêts boréales de l’Amérique du Nord d’habitats essentiels pour d’importantes espèces de mammifères et de très importants réservoirs de carbone sur la planète. Globalement, ces forêts stockent 22 % de tout le carbone accumulé à la surface de la Terre, l’équivalent de 26 années d’émissions mondiales résultant de la combustion de combustibles fossiles. En plus de stocker le carbone dans les arbres, la matière organique accumulée depuis des millénaires est entreposée dans les tourbières et les régions de pergélisol. Une partie de ce carbone boréal est stockée sur place depuis 8 000 ans. Selon M. Badiou, plus de 60 % du carbone organique qui se trouve dans la région de la forêt boréale du Manitoba sont stockés dans les milliers de tourbières qui en couvrent la surface.

La forêt boréale canadienne est un écosystème riche en milieux humides, qui procure tous les ans des habitats de reproduction à 12 à 14 millions de canards. La forêt boréale de l’Ouest constitue aussi un habitat pour quelque 75 % de tous les canards du continent pendant la migration et les périodes de mue, et un habitat estival indispensable à la sauvagine nicheuse des Prairies pendant les années de sécheresse. Selon les planificateurs principaux de la conservation de Ducks Unlimited, la forêt boréale de l’Ouest au Canada est l’une des deux régions les plus prioritaires pour la sauvagine d’Amérique du Nord. Dans sa vision pour la forêt boréale du pays, CIC souhaite qu’elle reste intacte sur le plan écologique, et un habitat productif qui continuera d’assurer une grande diversité et une grande abondance de milieux humides, de sauvagine et autres oiseaux aquatiques.

« Par le passé, les négociations internationales ont largement porté sur le carbone stocké dans la végétation des forêts tropicales. Le rapport fait ressortir la nécessité de se concentrer sur les forêts boréales, et en particulier les tourbières qui s’y trouvent, lorsque nous entamerons une nouvelle série de négociations internationales », a commenté M. Badiou.

À la lumière de ces résultats, les auteurs du rapport insistent pour que les négociations internationales sur le carbone et la protection des forêts examinent des moyens de tenir compte des forêts boréales et de les protéger.

« La conservation peut s’avérer un outil important dans la lutte pour atténuer les changements climatiques, affirme Larry Innes, directeur général de l’Initiative boréale canadienne. Les protocoles internationaux et la législation doivent favoriser le maintien du carbone stocké dans le sol de la forêt boréale ainsi que les tourbières et les milieux humides intacts. Nous devons également permettre aux collectivités autochtones et locales de prendre les devants sur les manières de mieux conserver non seulement le carbone, mais aussi toute la gamme de valeurs écologiques, culturelles et économiques que représente la forêt boréale. »

Plus de 1 500 scientifiques internationaux, sous la gouverne du Groupe intergouvernemental d’experts des Nations Unies sur l’évolution du climat, ont recommandé en 2007 qu’au moins la moitié de la forêt boréale canadienne soit protégée contre de futures perturbations – surtout en vue de conserver intacts la réserve de carbone de la forêt boréale et les habitats sauvages d’importance planétaire. Malgré le manque actuel de protocoles internationaux, plusieurs gouvernements autochtones et provinciaux ainsi que le gouvernement fédéral ont pris des mesures importantes pour protéger des centaines de millions d’hectares de forêt boréale canadienne riche en carbone. Globalement, ces scientifiques recommandent la protection d’au moins 300 millions d’hectares.

Pour lire tout le rapport et les documents connexes, consultez le site http://www.borealbirds.org/carbonreport.shtml.

jeudi 3 décembre 2009

Changement d'endroit prochain conseil de quartier

Demande d'opinion projet de la rivière des Roches

Pour ceux qui souhaitent aller au prochain conseil de quartier NDL, veuillez noter qu'il se déroulera au centre communautaire Bon-Pasteur, au 395 Bienheureux Jean XXIII, que l'on trouve par la rue Georges-Muir, près de l'intersection avec le boulevard Henri-Bourassa.

La demande d'opinion concerne le fameux projet du sud de la rivière des Roches qui a fait les nouvelles récemment. Celui qui contient l'érablière des Loutres, qui fait partie des milieux naturels d'intérêt de la ville de Québec. Puisqu'une partie du projet semble-t-il est en zone agro-forestière, il faudrait recommencer le processus législatif pour corriger le tir. C'est l'opinion du conseil de quartier qui est demandée, mais bien sûr l'opinion des gens présents peut influencer le conseil.

Venez donc nombreux pour apprendre ce qui change et faire connaître vos inquiétudes aux membres du conseil de quartier le jeudi 10 décembre.

Pour plus d'information

Consultation pour le terrain vacant de la rue de Gaulle


Le conseil de quartier des Jésuites souhaite informer la population sur la situation de ce terrain et son potentiel de développement, puis permettre aux citoyennes et citoyens du quartier d’exprimer leur préférence entre les trois options les plus vraisemblables pour la vocation de ce terrain :

  • un développement résidentiel;
  • la division en lots vendus aux propriétaires des résidences adjacentes;
  • l’aménagement d’un espace vert public.
Samedi 5 décembre 2009, 13 h

Cégep Limoilou, campus de Charlesbourg
Salle Montaigne (porte 2)
1300 8e Avenue

Pour plus d'information

lundi 23 novembre 2009

Lettre de Jean Bousquet à la presse

Bonjour,

À la requête du Comité des arbres de Charlesbourg, j’ai procédé samedi à une reconnaissance sommaire des lieux ayant fait l’objet d’abattage d’arbres perdurant depuis le début du mois de novembre dans le secteur de la Rivière des Roches. Ces abattages n’auraient pas été autorisés selon les rapports dans les journaux. J’ai examiné les empilements de bois aux abords du chantier de coupe et d’ouverture de rue à l’intersection formée par les rues Des Grizzlis et Des Coyotes.

Un autre chantier de coupe a été constaté un peu plus au sud-est à l’intersection des rues Des Loutres et Des Tulipes (voir carte jointe). Le chantier principal de la rue Des Coyotes m’est apparu vaste, avec des abattages et ouvertures de rue couvrant plus d’un hectare et s’enfonçant sur quelques centaines de mètres dans le boisé. Le chantier était bien organisé avec la présence d’équipements lourds dispersés, des roulottes, et de grands panneaux publicitaires annonçant le projet et indiquant notamment que le boisé est protégé (sic “Boisée protégée”, voir plus bas).

À l’entrée principale du chantier, qui n’était ni clôturé ni ne mentionnait l’interdiction de passage, plusieurs empilements de bois ont été notés avec plusieurs troncs de forte dimension représentatifs d’épinette blanche ou d’épinette rouge, donc certains atteignaient les 65 cm de diamètre (2 mètres de circonférence), ce qui est considérable pour des épinettes (photos).

J’ai noté d’autres troncs de sapin et de bouleau. Des comptes de cernes annuels sur les plus gros troncs d’épinette de différents empilements, représentant en toute probabilité des arbres distincts, ont mené à des estimations allant de 100 à 150 ans. Les troncs les plus âgés étaient probablement d’épinette rouge de par la couleur caractéristique de l’écorce, témoignant de la croissance lente de ce grand conifère devenu rarissime sur le territoire de la Ville de Québec.


Le second secteur au coin des rues Des Loutres et Des Tulipes était plus en pente et témoignait également de coupes dans une petite érablière classée au Répertoire de milieux naturels d’intérêt de la Ville de Québec (2005) comme un secteur sensible et de grand intérêt qui aurait dû fait l’objet d’une conservation intégrale pour la récréation par exemple. L’ampleur constatée de l’abattage à cet endroit ne correspond en aucun point à de la protection ou de la conservation mais plutôt, à de l’ouverture de rues comme au premier endroit.

De par la taille et l’âge des arbres abattus au premier secteur et de par la nature classée du second secteur, on ne peut qualifier les lieux défrichés comme de simples terrains vagues ou de jeunes peuplements d’arbres sans valeur, comme certains pourraient l’affirmer. En outre, le milieu forestier visité est apparu de qualité, avec des sols riches et profonds permettant notamment à l’épinette rouge d’y être devenue centenaire, et une végétation variée comprenant notamment l’épinette, le sapin, le bouleau et l’érable selon les secteurs visités. J’ignore si la Ville de Québec a considéré sérieusement la qualité de l’érablière et la présence de conifères centenaires à cet endroit avant d’endosser le projet et son tracé de rues. Ou si elle aurait négligé de considérer ces aspects comme au Boisé Neilson en 2008, ou encore comme au printemps 2009 lors de l’autorisation d’une vaste construction ayant soulevé un tollé dans la pinède centenaire du boisé Pie XII à l’entrée du Parc Jacques-Cartier. Avec l’absence d’encadrement de la Ville de Québec, des coupes illégales de pins et de chênes de grande dimension et atteignant les 125 à 140 ans y ont eu cours, suivies d’amendes peu dissuasives et le feu vert pour la poursuite des travaux de construction.

Les présents lieux d’abattage comprenant une érablière classée et, de toute évidence, des conifères centenaires de grande taille auraient dû être protégés par la Ville de Québec, en plus d’un encadrement du chantier et des travaux de déboisement pour éviter les manquements aux règlements de la Ville de Québec rapportés dans les journaux. L’entrepreneur pourrait donc être fautif mais il apparaît que la Ville de Québec ait également une part importante de responsabilité dans cet autre disparition d’arbres centenaires. Elle n’apprend pas de ses erreurs malgré l’indignation générale du Conseil de Ville suite à l’abattage illégal d’arbres centenaires d’avril 2009 au Boisé Pie XII de Ste-Foy.

La Ville devrait être conséquente avec l’indignation de ses représentants politiques et son discours officiel sur la densification, et restreindre la réalisation de tels projets d’étalement urbain en milieu boisé. Si sa politique est réellement de continuer de les promouvoir comme ici, elle devrait cibler des terrains de faible valeur écologique, épargner sa ceinture verte et éviter les secteurs d’arbres centenaires et ceux qui sont classés au Répertoire de milieux naturels d’intérêt de la Ville de Québec. Il y va ici du gros bon sens et de celui des responsabilités vis-à-vis du développement durable. Surtout que la Ville de Québec marque un retard important par rapport à plusieurs autres villes canadiennes (ex. Vancouver, Ottawa-Gatineau, Sherbrooke) quant à la proportion de son territoire en parcs et boisés protégés, et encore plus particulièrement dans l’Arrondissement de Charlesbourg qui ne possède que peu ou pas de grands parcs pour une population de plus de 70,000, et alors que la ceinture verte résiduelle de Québec est attaquée de toutes parts par les développements.

Les photographies jointes peuvent être gracieusement utilisées en mentionnant la source.

Jean Bousquet, ing.f. Ph.D.
Professeur
Faculté de foresterie, géographie et géomatique
Université Laval

vendredi 20 novembre 2009

Affaires de coupe illégale d’arbres : Non-délivrance ou suspension du permis de construction

Québec, le 19 novembre 2009 – Dans l’affaire des coupes d’arbres non autorisées par des promoteurs immobiliers à Charlesbourg et devant la gravité des gestes répétés de désobéissance aux lois et aux avertissements de la Ville de Québec par des promoteurs immobiliers délinquants abattant illégalement des arbres, le Comité des arbres de Charlesbourg, le Comité des arbres de Sainte-Foy/Sillery, Aux arbres citoyens! et Forêt y voir! dénoncent cette situation d’anarchie et demandent que la Ville de Québec se fasse respecter dans les cas de projets immobiliers de 1 million de dollars ou plus, en imposant la non-délivrance ou la suspension du permis de construction et le retrait de tous les privilèges des promoteurs délinquants d’agir sur le territoire de Québec. L’attitude de ces promoteurs démontre de façon claire que les amendes imposées par le nouveau règlement d’urbanisme ne sont pas dissuasives dans les cas de coupe illégale d’arbres. En effet, une facture de quelques milliers ou dizaines de milliers de dollars en regard de projets de plusieurs millions ou dizaines de millions de dollars est quantité négligeable. Sans punition exemplaire, les constructeurs délinquants vont continuer de se placer au-dessus des lois et de considérer les amendes reçues comme un simple coût de construction.

Ce constat rejoint les recommandations mêmes de la Commission municipale sur l’Économie et l’Environnement en 2008 d’imposer des amendes beaucoup plus dissuasives aux promoteurs selon leur capacité de payer et la gravité des gestes posés. Ces recommandations ont été rejetées par l’administration Labeaume. Avec les différents scandales impliquant le secteur de la construction au Québec et les promesses du maire Labeaume quant à l’intégrité de son administration, l’administration Labeaume doit redresser la barre et résolument faire respecter la lettre ainsi que l’esprit des règlements de la Ville de Québec.

Le Comité des arbres de Charlesbourg est un comité de citoyens qui a pour mission de protéger, sensibiliser et promouvoir la plantation. Ce comité est 100 % bénévole et apolitique, composés de simples citoyens ainsi que de spécialistes en faune et flore. Pour information : arbrecharlesbourg@gmail.com

Le Comité des arbres de Sainte-Foy-Sillery a pour mission de sensibiliser la population concernant la protection et la promotion du patrimoine arboricole et des boisés urbains. Il résulte du regroupement de citoyens de différents districts ayant à cœur la présence des arbres comme instrument clé de l’amélioration de l’environnement urbain et de la qualité de vie des citoyens. Il rejoint en ce sens des objectifs que se sont donnés la plupart des villes compétitrices de Québec.
Pour information :
Dre Johanne Elsener DMV MSc, présidente, jelsener@live.ca.

"Aux arbres citoyens!" est un comité de citoyens qui oeuvre pour la protection des boisés urbains. Pour information:
Chantal Thivierge, présidente, cthivierge@ccapcable.com

samedi 7 novembre 2009

Pour trouver les maladies des arbres !

Dans mon feuillet de l'Association forestière, il y a un lien vers le dernier bulletin de l'Association des technologues professionnels qui est très intéressant. Il s'agit d'un article qui parle d'un nouvel outil gratuit pour identifier les maladies des arbres.

L'outil, conçu pour les "forestiers" mais accessible au grand public, est divisé en plusieurs thèmes. Si vous êtes pressés vous pouvez aller directement à Identification pour trouver de quelle maladie est affecté votre arbre. Il y a aussi des études de cas pour tester vos connaissances, et on peut cliquer sur "Maladies" si on la connait déjà et on veut seulement en savoir plus.

On peut aller voir le glossaire si l'on se bute sur des mots trop techniques, ce qui arrive immanquablement pour le commun des mortels.

Évidemment, pour des arbres décoratifs comme nous plantons autour de la maison, il est difficile de comprendre comment les soigner avec ce site qui explique comment intervenir dans des forêts. Il faut lire entre les lignes. J'ai essayé avec un arbre que j'ai déjà eu à soigner au printemps. J'ai pu confirmer comment le champignon se propage et qu'elle n'était pas mortelle pour mon bel arbre mature.

Dans le fond, ce que je perçois à force de lire sur les maladies, c'est qu'un arbre reste en santé généralement tant qu'il n'est pas mutilé. Quand on coupe une branche, quand il fend, quand il y a un trou, les champignons et les bibittes s'installent. Si vous élaguez une branche, faites le proprement ! Et ne vous fiez pas au voisin, quoiqu'ils peuvent vous fournir une base des fois. Il faut parler à un expert, en apportant une feuille de votre arbre à un expert dans un centre jardin.

mercredi 4 novembre 2009

Terminus de feu le Zoo

Une photo vaut mille mots...
Ceci est une photo prise par une citoyenne du coin. À plusieurs endroits comme cela, la rivière du Berger est malheureusement bien peu protégée contre le ruissellement et la pollution à part un peu d'enrochement. Ce cas est semble-t-il un parmi d'autres encore pire. Pour une bonne protection, il ne faudrait plus être capable de la voir, il faudrait des arbustes qui offre une protection par leurs racines et des arbres sur les talus sur toute la longueur de la rivière.

Le travail des arbres est bien connu pour contrer les effets néfastes des stationnements que l'on voit autour, de la pollution et de la poussière générée par les autobus, en attendant un tramway ou des bus électriques...

mercredi 14 octobre 2009

Questionnaire pour les candidats municipaux

Suite à la conférence de presse du jeudi 15 octobre, voici le questionnaire que nous soumettons, nous les groupes citoyens de Québec. Les instructions pour répondre se trouvent à la fin de ce message. Veuillez copier-coller cette version web dans un fichier Word.

Quelle est votre position sur les points suivants? :


DENSIFICATION INTELLIGENTE :

1. Mettre en place des incitatifs (programme de crédit de taxes et/ou subventions, règlementation, etc) pour densifier :
- les terrains de stationnement à ciel ouvert en les rendant souterrains et en construisant au-dessus
- les quartiers à revitaliser (Estimauville, St-Sauveur et Vanier)
- les terrains vagues et les terrains contaminés
- les artères commerciales mal densifiées : les boulevards Charest, Hamel, Henri-Bourassa, Ste-Anne (Beauport), de l’Ormière, Pierre-Bertrand, chemin Ste-Foy, 1ère avenue (Charlesbourg), etc.

Réponse :

2. Interdire la construction de vastes espaces de stationnements à ciel ouvert.

Réponse :

3. Modifier le zonage pour autoriser les usages mixtes dans les édifices à étages (commerces au rez-de-chaussée, bureaux et/ou appartements aux étages supérieurs).

Réponse :


ESPACES VERTS ET PATRIMOINE NATUREL:

1. Décréter immédiatement un moratoire sur la construction dans les boisés, milieux humides et sur les terres agricoles.

Réponse :

2. Rencontrer la cible de 8% du territoire urbanisé en espaces verts protégés d’ici 2013 et l’augmenter à 12% en 2017.

Réponse :

3. Acquérir intégralement les milieux naturels d’intérêt du Répertoire des milieux naturels de la Ville de Québec, ainsi que le Boisé des Sœurs-du-Bon-Pasteur, grâce aux programmes gouvernementaux, aux fondations privés et aux investissements directs de la Ville.

Réponse :


4. Créer le parc des Grands Domaines de Sillery en conservant les boisés et alignement d’arbres remarquables ainsi que le paysage patrimonial naturel.

Réponse :

5. Classer le chemin Saint-Louis comme bien patrimonial historique et naturel.

Réponse :

6. Exiger des études de caractérisation faites par des experts en la matière lors de tout projet de plan d’aménagement d’ensemble en zone arborée, boisée ou humide.

Réponse :

7. Mettre en place un plan de protection du paysage naturel du sud de la Ville.

Réponse :

FORÊT URBAINE PRIVÉE ET PUBLIQUE :

1. Mettre en place une politique de l’arbre appuyée par une règlementation permettant de protéger adéquatement les arbres de la forêt urbaine en accordant une protection particulière aux arbres remarquables et aux espèces sensibles.

Réponse :

2. Engager des personnes compétentes pour évaluer les arbres à protéger lors d’un projet de construction et pour surveiller les chantiers.

Réponse :

SANTÉ :

1. Concevoir en 2010 un plan d’action pour lutter contre les îlots de chaleur actuels et prévenir de nouveaux îlots de chaleur, de concert avec l’Institut national de santé publique du Québec.

Réponse :

2. Concevoir en 2010 un plan d’action pour atteindre une couverture arborée d’au moins 30% sur l’ensemble du territoire urbanisé.

Réponse :


SVP, affichez vos réponses sur votre site WEB (ou celui de votre parti) et envoyez une copie à vivelesboisés@yahoo.com avant le 22 octobre 2009.

mercredi 7 octobre 2009

Couches lavables, la suite !

Je m'était promis de faire une suite à mon article sur les couches lavables une fois que j'aurais commencé à m'en servir personnellement. Notre petit ange est arrivé le 9 juillet. Nous avons d'abord appris comment ça marche un bébé, puis nous avons ramené le chat chez nous au bout de quelques semaines, puis on a relevé les manches pour essayer les couches lavables.

J'ai choisi des couches en bambou, pour le jour, toutes dans un. On met un feuillet, le feuillet ramasse le solide et on met la couche dans un bac sec jusqu'au lavage et c'est tout. Pour la nuit on nous a proposé une grande couche en bambou mais comme en genre de ratine super douce qui dure plus longtemps avec un couvre-couche qu'on met par dessus. On met le feuillet aussi. On en dispose de la même façon que l'autre.

En théorie ça semblait assez facile pour faire la transition sans se décourager. En pratique il y a eu une petite courbe d'apprentissage, mais je suis très heureuse de mon choix. Il y a deux aspects : laver et poser la couche sur mon petit ange.

NE PAS LIRE EN MANGEANT...

Les changements de couches.

Avertissement : les lignes qui suivent contiennent des propos qui peuvent ne pas convenir à des adultes sans enfants.

Pour les pipis, wow ce fut comme une jetable, on prend la couche, on la roule et on l'attache avec les velcro et hop dans le bac... Pour le solide, ben je fais l'allaitement mixte. Le petit fait donc ce que j'appelle affectueusement des tartines... Le feuillet ramasse environ 30 % de la mixture et le reste est dans la couche. Le feuillet est ben collé sur les fesses. J'ai les débarbouillettes que j'ai eu avec mon kit et j'en enlève comme je peux, je suis nerveuse mais mon ange me regarde avec un sourire fendu jusqu'aux oreilles. Donc j'installe l'autre et je dois nettoyer un peu le piqué, pas si pire.

Mais des fois le pipi déborde. C'est moi qui l'installe mal ? Le bambou est pas encore assez prêt ? Et le solide, il va tacher la couche non ? J'étais dans un cours de yoga post-natal une des 2-3 fois que c'est arrivé avant que la situation se règle... Encore une fois c'est le grand sourire de mon ange qui m'a aidée, et l'ambiance du cours est très relaxe c'est sûr.

Mais c'est là que la conseillère entre en jeu, c'est elle qui nous rassure que c'est ben normal. À ma grande surprise, elle me dit de disposer de ma belle couche en bambou, plein de caca, de la même façon, envoye dans l'bac. Surtout pas de rinçage à moins que ce soit avant un lavage, pas d'eau dans le bac. Le solide est trop liquide ? Qu'à cela ne tienne ! Laisse faire les feuillets, le premier rinçage va tout faire partir de toute façon puisque c'est liquide.

Ma couche coule ? Oui il faut ajuster les petits boutons et il faut que la couche épouse bien les contours, mais aussi le bambou prend jusqu'à 8 lavages avant d'atteindre une absorption ultime. Donc d'ici là vraiment respecter les 4 heures maximum pour la couche de jour... Pour la couche de nuit, c'est pas grave si elle est trempée de liquide, tant que c'est pas de l'eau, c'est l'eau qui développe la moisissure. Merci Geneviève !!

Les lavages

Je suis une sportive de plein air, j'ai du linge technique. Il faut le faire sécher à l'air, parfois ajouter un rinçage pour s'assurer que le savon est tout parti. Ben c'est le contraire avec les couches ! Pour la première fois il y a des instructions, il faut laver 2 fois avant de les utiliser. Après, et bien il faut d'abord laver sans savon, puis laver avec le savon. À l'eau tiède. Puis si l'on sèche à l'air, il faut donner un coup de sécheuse ! Le but est de resserrer les fibres, pour que ça absorbe. Le monde à l'envers du point de vue de quelqu'un qui lave son linge avec propriété anti-bactériennes comme le linge de plein air !

Un fois cela compris, c'est GÉ-NIAL. Pour mon genre de "solide" gluant, le premier rince débarasse toute trace de liquide et de "glue". Après on met la moitié de la quantité de savon indiquée pour laver les couches dans un cycle complet à l'eau tiède. Et c'est tout ! S'il peut faire soleil avant que l'hiver prenne, je vais enfin savoir combien de temps ça prend dehors.

Au début j'étais un peu gênée d'appeler Geneviève pour lui poser des questions, c'est pas très ragoutant... Puis je me suis réveillée, c'est comme hésiter d'appeler des bénévoles d'entraide pour l'allaitement, ils sont là pour ça ! En plus que mes couches je les ai payées, et que Geneviève m'a même donné son numéro à la maison, réveille la tite mère !!

Conclusion ?


Allez-y, faites le saut, nous sommes dans des temps modernes avec les couches lavables, les tissus sophistiqués permettent de ne pas être pénalisés parce qu'on veut sauver des arbres. Et la conseillère est là pour aider, faut surtout pas se gêner !

J'aime autant les couches avec le couvre-couche que celles tout d'un morceau.

Celles d'un morceau nécessitent que l'on les remettent ensemble après le lavage, mais elles se posent rapidement, surtout au début avec les toutes petites fesses. Mais il faut comprendre comment les installer pour ne pas avoir de fuites. Elle est belle : disponible en bleu, ivoire, rose et brun chocolat. Ici mon ange avec la couche bleue :



Les couches en 2 morceaux ne nécessitent pas d'assemblage mais s'installent en deux temps au moment du changement de couche : le tissu et le couvre-couche. Quand le bébé est plus grand il faut ajouter une doublure supplémentaire à l'intérieur de la couche. Les deux sont faciles à laver. 2 morceaux = quand bébé pleure pour boire c'est platte, mais avec le couvre-couche on est sûr de ne pas avoir de fuite dès le début. Les deux prochaines photos expliquent les deux étapes :

Le genre de sourire qui fait du changement de couche une belle expérience ! La belle ratine douce dans l'étape 1...

Puis le couvre-couche en "plastique". Ça fait gros sur un petit bébé de 12 livres...
Mais il va grandir... Là il fait ses yeux de séducteur...

Petite plogue : Geneviève chez Écocouche, au sous-sol de la friperie La berlue, elle offre plusieurs modèles, styles, couleurs de couches, plusieurs marques surtout. Elle peut donc offrir une opinion détachée de chaque style de couche. Il y a aussi plein de produits connexes : savons, baumes, biberons sans BPA ni phtalates et j'en passe. Pis elle est vraiment sympathique !

Petit bémol : nous les résidents de Québec sommes à peu près les seuls sans subvention pour les couches lavables, puisques nos conseillers municipaux -si bien payés- ne comprennent pas l'importance d'un rabais de 200 dollars (!) et ont préféré mettre le budget de ce sujet sur une campagne de sensibilisation (re !).

  • 2 ans de couches jetables = une tonne de déchet
  • 1 seule couche jetable met 3oo ans à se décomposer
  • Les lavables sont au moins 2 fois moins cher sur 2 ans. Encore moins chères si vous avez 2 enfants... Ce dernier commentaire me vient de parents et non de statistiques officielles.

mardi 6 octobre 2009

L'apéro Allant Vert souligne la semaine de la réduction des déchets

Voici l'invitation pour le deuxième 5 à 7 de la saison.

Sujet : L’industrie touristique réduit … ses déchets!

Date : mercredi 14 octobre

Lieu : Musée de la civilisation de Québec
Heure : À partir de 17 h, intervention à 17 h 45
Réservation : Jusqu’au mardi 13 octobre auprès de
brunop@takt-etik.com

RÉSUMÉ : La 9e Semaine Québécoise de la Réduction des Déchets aura lieu du 18 au 25 octobre prochains. Cette semaine d’activités gratuites grâce à la Communauté métropolitaine de Québec traite des comportements au travail! Takt-etik, entreprise d’éco-conseil en entreprise, propose une série d'évènements dans la région de Québec (www.reduiremesdechets.com). Dans ce contexte, le 5 à 7 organisé donnera la parole à un panel d’intervenants professionnels qui ont mis en place des pratiques innovantes et soucieuses de leur réduction des déchets. Vous pourrez vos questions à :

  • Elizabeth Simard, responsable en développement durable au Centre des Congrès de Québec
  • Chantal Bouchard, adjointe à la direction de la production du Festival d’été de Québec
  • Un représentant d’une chaîne de restaurants.

CONCEPTdes Apéros allant vert : Les Apéros allant vert sont des 5 à 7 consacrés au développement durable en entreprise dans la grande région de Québec. Ils sont organisés par Takt-etik en partenariat avec le Musée de la civilisation de Québec. Issus du phénomène des Green drinks, un réseau actif dans plus de 300 villes dans le monde, les Apéros allant vert réunissent la communauté de Québec autour d’une courte conférence-témoignage, en plus de favoriser les échanges… autour d’un verre!

Objectif : permettre à des gestionnaires, des professionnels et des associations de partager des idées, créer des liens, faire avancer des réflexions et lancer des initiatives, le tout dans une atmosphère conviviale. L’entrée est gratuite. Contribution volontaire pour les boissons et les bouchées.

N'hésitez pas à faire suivre cette invitation dans votre réseau ! Seule la réservation est requise à brunop@takt-etik.com ou par téléphone au 418 977-1532


L’équipe de Takt-etik



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Bruno Palazzolo - chargé de projet
Takt-etik • Service-conseil en développement durable
T 418 803 8945 • www.takt-etik.com

vendredi 2 octobre 2009

Du soleil pour notre marche !!

Le grand jour approche, notre marche dans laquelle nous avons investi tant d'énergie est dimanche. Et voilà qu'une possibilité de soleil se pointe à l'horizon, seulement 40 % du côté d'Environnement Canada et un mélange de tout du côté de Météo média. En tant que fervente amatrice de plein air, je peux vous dire que dans ce genre de prévision 50-50, ça vaut la peine d'essayer. Venez en grand nombre. Une mini-vanne suivra la marche pour les petits pieds fatigués. Portez votre imper et des gants si c'est sombre, vous serez très confortable. Le trajet a été conçu pour les poussettes. (cliquez pour agrandir)



En cas de pluie ?

Si la température est maussade, nous écourterons le trajet en vous indiquant le grand arbre au loin et en optant plutôt pour un parcours qui longe FEU-LE-ZOO, c'est-à-dire le beau parc des Moulins, dont les beaux arbres possèdent des plaques afin de découvrir leurs essences. Donc ce serait la rue des Loutres, vers la rue de feu-le-zoo, puis on prend Henri-Bourassa, Georges-Muir et on termine au parc du Bon-Pasteur.

Mais nous sommes nombreux à souhaiter du soleil, toutes ces personnes optimistes devraient opérer de la magie !

Prix de présence !

Nous (nous le regroupement des 3 groupes citoyens de Charlesbourg) avons eu une commandite grâce au travail du groupe Aux arbres citoyens ! et à l'arrivée au parc Bon-Pasteur il y aura à donner 50 cèdres de 3 pieds de hauteur et des calepins à l'effigie du commanditaire.

Les toilettes et le chalet Bon-Pasteur seront ouverts pour vous accommoder à l'arrivée de notre belle marche !

En tout cas félicitations à tout le monde pour le beau travail, il ne reste plus qu'à se croiser les doigts et les orteils pour du soleil et plein de belles familles et d'amateurs de boisés !

jeudi 1 octobre 2009

Beds Are Burning - tck, tck, tck campaign

En anglais mais assez facile à comprendre : Le temps est venu de se tenir debout et regarder la vérité en face. Il faut dire à nos élus de prendre des mesures sérieuses à Copenhague.

mercredi 30 septembre 2009

Activités organisées par l'APEL

Initiation au géocaching dans les Marais du Nord

L’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL) vous invite à une activité d'initiation au géocaching dans les Marais du Nord : Géocache ou rallye-toi ! L'activité se déroulera le samedi 3 octobre 2009, de 13h à 16h, beau temps mauvais temps. Rendez-vous à l'accueil des Marais du Nord, au 1100 chemin de la Grande-Ligne, Stoneham. Si vous souhaitez participer à cette activité, SVP veuillez vous inscrire par courriel : apel@ccapcable.com en indiquant votre nom, numéro de téléphone et le nombre de personnes qui vous accompagneront ou par téléphone au 418-841-4629.

Marche dans le Parc linéaire de la rivière Saint-Charles : Faites le plein de couleurs!

Le samedi 3 octobre, venez marcher avec nous à une période de l’année où le parc revêt ses plus belles couleurs. Trois randonnées pédestres thématiques vous attendent dans la section nord du parc, avec comme point d’arrivée le parc Jean-Roger-Durand. Des collations vous seront offertes sur place et un service de navettes gratuit sera disponible à des intervalles réguliers pour retourner à votre point de départ. Cette activité vous est proposée par la Ville de Québec, en collaboration avec la Société de la rivière Saint-Charles et l’APEL. Pour de plus amples informations :

http://www.facebook.com/note.php?note_id=124216668045&ref=mf

lundi 28 septembre 2009

Un référendum pour l'érablière-sucrière des Loutres ?

Mardi soir le 29 septembre, je vous invite au conseil d'arrondissement de Charlesbourg. Encore. Le conseil se tient dans l'ancienne mairie. C'est également une occasion de voir m. Mercier sièger une dernière ou avant-dernière fois puisqu'il ne se représente pas.

Une question simple


C'est un moment particulier. Des citoyens de Charlesbourg, le groupe Forêt y voir, ont fait la demande d'ouvrir un registre pour un référendum au sujet d'un gros projet de construction qui atteint le tiers de l'érablière-sucrière des Loutres. La demande a été reconnue comme valide, mais je ne sais pourquoi elle doit être approuvée ce soir au Conseil... La question demandée par les citoyens pour le référendum, c'est que le boulevard du Loiret contourne l'érablière pour en conserver un maximum, et ne pas construire dedans. Présentement, la rue et des bâtiments occupent le tiers de l'érablière. Cette érablière figure au répertoire des milieux naturels d'intérêt.

Une procédure administrative compliquée


Des fois quand on est un peu fatigués d'essayer d'utiliser la procédure démocratique, on se dit que tout cela est bien compliqué par exprès, pour que le moins possible de personnes y ait recours... Enfin, si j'ai bien compris les dédales de cette procédure, ce soir nos élus charlesbourgeois vont stipuler s'il y aura référendum sur la question demandée par les citoyens, ou si le projet retourne à la table à dessin.

Des appuis ???

Madame Anne Beaulieu du RMQ applaudissait l'initiative des groupes citoyens de se regrouper pour faire des demandes pendant la campagne. Mais où étaient-ils depuis les deux ans que nous militions ? S'ils veulent vraiment faire leur preuves, que monsieur Fecteau du RMQ réclame de conserver l'érablière plutôt que de faire passer le boulevard du Loiret dedans.

jeudi 24 septembre 2009

Randonnée "Vive les boisés"

Tel que mentionné dans le lien permanent de ce blogue, nous faisons une randonnée le 4 octobre. Qui est nous ? Les trois groupes de citoyens de Charlesbourg qui militent pour les boisés urbains. Nous voulons faire connaître à nos concitoyens, amis et voisins de Charlesbourg trois boisés qui méritent plus d'attention, qui ont conquis nos coeur.

Il s'agit d'une randonnée familiale, ce n'est pas une randonnée sportive mais plus en douceur, pour s'assortir aux couleurs d'automne ! La marche a été conçue pour que les poussettes puissent circuler, et une mini-vanne suivra le groupe pour reposer les petits pieds et donner une chance aux familles de venir.

Pour mieux faire comprendre la valeur de ces boisés, nous avons invité Suzanne Hardy d'Enracinart, la grande spécialiste en arbres remarquables, et elle a gracieusement accepté d'être notre interprète pour les boisés qui seront longés.

Charlesbourg semble verte, mais ces boisés sont des terrains privés et malheureusement un grand nombre d'entre eux sont destinés au lotissement. D'autres sont zonés agro-forestiers, pour le moment. Quand on suit l'actualité à ce sujet, on sait que la ville cherche comment dézoner certains de ces lots afin de continuer à fournir ceux qui veulent leur bungalow. Or, on voit doucement un changement dans les perceptions des gens et le service de l'Environnement met du sien de plus en plus pour commenter quand des projets sont présentés à la ville. On voit des changements, surtout dans des quartiers ou les petits groupes de citoyens comme les nôtres militent. Il y a espoir que nous pourrons cesser de voir des boisés rasés à blanc pour construire, que les maisons seront construites en harmonie avec la forêt. Peut-être pouvons-nous espérer un moratoire sur la construction dans ce qui nous reste de forêt ?

Venez donc voir ce qu'il est possible de faire, voir les beaux boisés urbains avec leurs couleurs d'automne et sûrement rencontrer des amis.

mercredi 16 septembre 2009

Des propriétaires riverains passent à l’action au lac Saint-Charles

L’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL) est fière d’annoncer qu’au cours des derniers jours, trente-huit propriétaires riverains du lac Saint-Charles vivant sur le territoire de la municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury ont passés à l’action. En effet, en concertation avec la municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury, la Ville de Québec et l’APEL, ces riverains ont planté environ 1000 arbustes et arbres en bordure du lac.


Ces riverains ont maintenant une rive naturelle de 10 mètres de profondeur. Ceci est un gain environnemental important pour le lac Saint-Charles et démontre que les riverains ont à cœur la santé du lac. Ces travaux s’ajoutent à ceux déjà réalisés par d’autres riverains au cours des dernières années et à tous ceux qui font des efforts de conservation depuis des dizaines d’années. Nous remercions ces riverains chaleureusement et nous espérons qu‘ils seront une de source d’inspiration pour tous les riverains du bassin versant.

Donc, à l’automne 2009, trois ans après l’apparition des premières fleurs d’eau de cyanobactéries, le bilan de la renaturalisation est encourageant. Par contre, il y a un peu plus du tiers des 250 propriétés riveraines du lac Saint-Charles où de gros efforts de renaturalisation restent à faire. Ces terrains sont principalement localisés dans le secteur de la rue des Épinettes-Rouges, des Alisiers et du secteur de la Baie-de-l’Écho. Rappelons que la végétation riveraine constitue un rempart contre l’érosion, une barrière contre les apports en sédiments, un filtre contre la pollution, un écran contre le réchauffement excessif de l’eau, un régulateur du cycle de l’eau, un habitat pour la faune et un brise-vent naturel. Une bande riveraine naturelle de 10 mètres devrait ceinturer l'ensemble des rivières et lacs afin de les protéger efficacement.


L’APEL est un organisme à but non lucratif ayant pour mission la protection et la mise en valeur du riche patrimoine écologique du bassin versant de la rivière Saint-Charles, dans le but d’y assurer, d’une part, un milieu de vie humain et, d’autre part, la pérennité et la qualité de l’eau. Depuis presque 30 ans, l’APEL est un acteur majeur au niveau de la connaissance et est avant-gardiste dans la concrétisation d’actions concertées pour la protection du patrimoine écologique, et notamment, la protection de l’eau.


Sources et informations :

Mélanie Deslongchamps, directrice générale, APEL, 418-849-9844 ou mdeslongchamps@ccapcable.com

lundi 14 septembre 2009

Invitation à un conseil d'arrondissement bien spécial

Mardi soir au conseil de Charlesbourg, à l'ancienne mairie sise sur la 76e rue, sera voté un projet domiciliaire sur 30 hectares de forêt environ. Le projet en son ensemble, si ce n'est du fait qu'il va se faire dans du boisé, est assez bien.

Sauf que la période de question est à la fin et que la consultation se tient le même soir que l'adoption. Il doit y avoir une erreur (ton de la fille dans l'annonce de la banque...) !

Je vous invite, concitoyens de Charlesbourg, à y aller car le conseil de quartier de Notre-Dame des Laurentides a été consulté. Sauf que le plus gros du projet n'est pas sur son territoire donc il ne connait pas vraiment les particularité du terrain.

Venez vous faire entendre ! C'est le moment de faire une différence.

dimanche 30 août 2009

Randonnée pédestre "Vive les boisés" le 4 octobre

La force est dans les nombres, et nous nous sommes regroupés dans la ville pour vous offrir une belle activité. Dans 3 secteurs de la ville de Québec, il y aura des randonnées pédestres ou cyclistes pour valoriser les boisés et les milieux naturels qui tiennent à cœur aux citoyens.

Détails sur la randonnée à Charlesbourg


À Charlesbourg, le 4 octobre à 13h30, il s'agit actuellement d'un projet de randonnée pédestre d'environ deux heures car il y aura des arrêts pour l'interprétation des dits milieux naturels. Nous aurons la chance d'avoir avec nous, pour l'interprétation, Suzanne Hardy d'Enracinart, une spécialiste des arbres remarquables, qui leur a dédié toute sa vie. Les représentants de trois groupes citoyens vous expliquerons également leur attachement à chacun des boisés que nous longerons.

Le trajet :

  • Le départ à 13h30 serait près de l'érablière des Loutres, pour un mot sur toute l'histoire autour du prolongement du boulevard du Loiret. Au coin de la rue des Loutres et des Tulipes.
    Accès RTC : 801, coin des Loutres et Henri-Bourassa.

  • Puis on traverse vers le nord par Platane puis Fortune pour aller voir le grand pin remarquable et l'emplacement du mélèzin (regroupement de mélèzes) identifié milieux naturel d'intérêt dans le plan directeur de la Ville, et qui fera l'objet d'un parc de conservation de 5 hectares, en partie grâce aux pressions citoyennes.
  • Ensuite on redescend par la rue des Acadiens et se dirige vers le parc de Bon-Pasteur, rue du Bienheureux-Jean-XXIII pour parler du boisé des Sœurs.
Voici une carte du trajet (cliquez pour agrandir)



Pour plus d'information, écrivez à vivelesboises@yahoo.ca

vendredi 28 août 2009

Un article inspirant

Source : Le Devoir, 14 août

Un sondage montre que les Montréalais sont préoccupés par les enjeux environnementaux à la veille de la campagne électorale. «Ne touchez pas à ma montagne», avertissent en substance les Montréalais dans un sondage Léger Marketing commandé par le Conseil régional en
environnement de Montréal (CRE).

À en croire les résultats, le projet de développement immobilier sur le terrain de l'ancien Séminaire de philosophie inquiète les Montréalais. Sur les 576 Montréalais interrogés entre le 27 juillet et le 7 août, 91 % souhaitent la protection de tous les espaces verts et des milieux naturels des terrains institutionnels du mont Royal en y interdisant toute construction. «Oui, la question vise ce projet, mais aussi les projets futurs» dans le pourtour du parc du Mont-Royal, dit la directrice adjointe du CRE, Coralie Deny. «On craint un précédent et un morcellement des espaces verts institutionnels sur la montagne.»

«On ne devrait plus permettre de gruger les espaces verts. Ça ne veut pas dire pas de développement du tout, mais dans les espaces déjà occupés. À force de donner des autorisations à droite et à gauche, il restera seulement le parc», se désole-t-elle.La Ville a d'ailleurs accueilli hier «avec intérêt» le rapport de l'Office de consultations publiques de Montréal sur le projet de développement de l'ancien Séminaire de philosophie, déposé cette semaine. Elle «constate avec satisfaction» que l'OCPM accepte le changement de vocation d'institutionnelle à résidentielle et promet d'examiner les conditions liées à ce changement «avec la rigueur qui s'impose», notamment en poursuivant les discussions avec le ministère de la Culture et le promoteur. La Ville se réjouit également que l'OCPM appuie l'essentiel de son analyse sur le nouveau Plan de
protection et de mise en valeur du mont Royal.

Les personnes interrogées pour le CRE ont aussi approuvé un financement municipal pour de nouvelles plages autour de l'île, l'adoption de mesures pour réduire la circulation automobile et une interdiction du chauffage au bois. Cette dernière opinion est toutefois moins tranchée, puisque plus de 30 % des Montréalais tiennent assez à leur foyer pour désapprouver leur prohibition.

Le CRE-Montréal a soumis un questionnaire semblable aux différents partis en lice pour briguer la mairie à l'automne afin de sonder la conscience environnementale de chacun. «Nous espérons qu'en voyant ce que pensent les citoyens, ils en tiendront compte», dit Coralie Deny. Les aspirants maires ont jusqu'au 31 août pour fournir leurs réponses à l'organisme. «Sans minimiser les autres enjeux», elle «espère que l'environnement sera au coeur de la campagne».

jeudi 27 août 2009

BEE HUGS!

Je ne savais pas que les abeilles étaient si importantes.

mercredi 29 juillet 2009

Activités intéressantes aux Marais du nord

D'abord je tiens à saluer Greenpeace pour sa manifestation pour nos dernières forêts intactes, et vous rappeler que vous pouvez aider à votre façon en achetant du papier hygiénique, des mouchoirs et des essuie-tout en papier recyclé, pour ne pas encourager ceux qui touchent à nos forêts boréales intactes pour en fabriquer.

Voici des activités aux Marais du nord, pour en savoir plus, devenez membres de l'APEL, c'est pas cher et vous aurez accès aux Marais à l'année pour la rauqette, ke canot, la rando...

Visites du jardin pluvial et du fossé écologique réalisés par l’APEL

L’APEL est fière de vous inviter à des visites du site de démonstration de gestion écologique des eaux pluviales que nous avons réalisé en 2008 sur le terrain du complexe municipal de Stoneham-et-Tewkesbury. Les visites d’une durée de 45 minutes seront animées par Andréanne Boisvert, responsable de la réalisation de ce projet. Elle vous renseignera sur l’utilité de telles installations, sur les méthodes de réalisation et sur les espèces végétales utilisées. Si vous êtes représentant d’une municipalité, un promoteur ou un citoyen, cette visite vous donnera des idées pour améliorer la gestion de vos eaux pluviales. Les visites animées auront lieu le 9 septembre à trois reprises : 15h, 16h30 et 19h00. Le point de rencontre est au complexe municipal de Stoneham-et-Tewkesbury, situé au 325, chemin du Hibou. Notez qu’il faut utiliser le stationnement du côté du IGA. Nous vous prions de bien vouloir réserver votre place en téléphonant au 418-948-0842 ou en écrivant à aboisvert@ccapcable.com


Archéologues à l’œuvre aux Marais du Nord

Encore cette année, l’APEL a la chance de recevoir les étudiants en archéologie de l’Université Laval pour un stage d’un mois aux Marais du Nord. Ils sont encadrés par monsieur Michel Plourde, archéologue et chargé de cours. Vous pouvez les visiter jusqu’au 7 août du lundi au vendredi, de 9h à 16h00. Vous n’avez qu’à demander au préposé à l’accueil des Marais du Nord de vous indiquer l’endroit où ils seront à l’œuvre. Prévoir une randonnée de 40 minutes pour vous rendre au site.



De plus, le 16 août prochain, vous pouvez participer à « l’ArchéoDimanche » en faisant une visite guidée avec les archéologues. Le départ vers la zone de fouille est prévu à 13h00. Si vous êtes membre de l’APEL et des Marais du Nord, l’activité est gratuite. Sinon les frais réguliers d’entrée de 3,50$ pour un adulte et de 2$ pour un enfant de 6-17 ans vous seront demandés.



Ce projet est rendu possible grâce à la collaboration financière de la Ville de Québec et le Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec.



Participez à « Canotgraphie 2009 » - le festival de canots en eau calme de la rivière St-Charles


Le Festival de Canotgraphie de La Haute-Saint-Charles se tiendra les 15 et 16 août prochains. Fort du succès de la première édition, le Festival présentera cette année une programmation enrichie de nombreuses activités. Soulignons la collaboration exceptionnelle de Robert Lepage, artiste de réputation internationale, qui assurera la mise en scène d'un spectacle sur l'eau qui se déroulera sur la rivière et sur ses berges. Un événement unique à ne pas manquer ! Voyez tous les détails sur le site Internet de l’événement : http://www.canotgraphie.com

samedi 18 juillet 2009

Dans les médias !

Je n'ai pas encore eu le temps d'en parler car au travers de tout cela car nous sommes devenus une famille à la maison, la semaine passée...

Enfin, des journalistes ont trouvé l'idée de réseau d'amis de parcs intéressant et j'ai passé en entrevue dans l'excellente émission de CKRL, Avant 9 heures tout est possible, avec Raymond Poirier, lundi. Éric Moreault du journal Le Soleil y a également consacré un article avant de partir en vacances, du très beau boulot. Merci beaucoup pour l'appui, et espérons que l'idée fera son chemin !!

Des citoyens veulent créer un réseau d'amis des parcs

Publié dans Le Soleil le 08 juillet 2009 à 05h0
Source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/200907/07/01-882129-des-citoyens-veulent-creer-un-reseau-damis-des-parcs.php

(Québec) À l'heure du réseautage social, l'idée est de son temps: créer un réseau d'amis pour les parcs. Voilà la suggestion originale défendue par le Comité d'arbres de Charlesbourg à l'occasion des audiences publiques sur le Plan vert, bleu, blanc de Québec. Ces sociétés formées de bénévoles contribueraient à la protection environnementale des lieux et seraient chapeautées par les professionnels de la Ville.

Le Comité s'est inspiré des nombreuses sociétés du genre qui existent aux États-Unis, mais aussi de l'exemple du mont Wright, une forêt protégée, à Stoneham, sillonnée de sentiers publics. Les bénévoles des Amis du mont Wright y organisent, entre autres, des corvées au printemps et à l'automne. Une activité semblable se tient également au marais du Nord, à Lac-Saint-Charles, de même que le long de la rivière Saint-Charles.

Dans les plus petits parcs urbains, les bénévoles veilleraient à la propreté des lieux et à prévenir le vandalisme, soutient le Comité. «Ce que les amis de parcs ont tous en commun, c'est un attachement pour un espace vert qu'ils fréquentent et qu'ils souhaitent conserver en bon état par quelques gestes simples de leur part», lit-on dans leur mémoire.

Il importe, toutefois, d'avoir un bon contact avec les autorités municipales afin de déterminer où commencent et où s'arrêtent les responsabilités des bénévoles, le but n'étant pas de remplacer les employés municipaux.

Concept à développer

La suggestion a reçu l'aval de l'Association forestière du Québec métropolitain. Les divers comités d'arbres de Québec pourraient y être impliqués, de même que les conseils de quartier, mais aussi les organismes comme les scouts et les clubs de l'âge d'or, propose le mémoire.

La suggestion est perfectible, convient Johanne Lavallée, la fondatrice du Comité. Elle aimerait intéresser un étudiant universitaire à faire de la recherche et à développer le concept. Mme Lavallée ne sait pas si la suggestion fera son chemin à la Ville. «J'ai présenté l'idée [aux audiences publiques]. Mais les gens étaient surtout en mode écoute.» Elle pourrait certes plaire au maire Régis Labeaume, qui plaide pour une implication plus grande des bénévoles dans l'administration municipale...

Peu importe. En matière de développement durable, Mme Lavallée est convaincue que «les citoyens doivent faire partie de la solution».

Marais du Nord : Vivez l'expérience du canot rabaska au coucher du soleil

Dans le cadre des activités thématiques des Marais du Nord, l’APEL vous invite à vivre une expérience sensorielle saisissante! Ambiance garantie! Durée : 90 minutes. Coût : 8$/personne. Réservation obligatoire au 841-4629. Il reste 5 places pour la sortie du samedi 25 juillet à 19h15. Faites vite, les places sont limitées !

mardi 7 juillet 2009

Comment économiser l'eau

OK, permettons-nous de visualiser. La pluie du début d'été a fini par finir et le soleil se pointe maintenant presque tous les jours... Le boyau d'arrosage change de statut et passe de décoration à nécessité... Sauf que la réglementation est assez compliquée maintenant. Voici quelques trucs pour vous simplifier la vie.

Remplissage des piscines

Le plus simple et écolo : avoir une citerne pluviale. En juin, il pleut beaucoup.
  1. Branchez un boyau du trop-plein de la citerne à la piscine pour la remplir avec de l'eau de pluie filtrée par le filtre de la citerne, plutôt que de gaspiller notre eau potable.
  2. Attendez qu'elle soit au niveau désiré.
Cliquez ici pour voir l'article sur les citernes pluviales.

Les règlements (source) :
Du 1er mai au 15 juin inclusivement, le remplissage des piscines est interdit le samedi. Par contre, il est permis tous les autres jours de 20 h à 6 h :
  • aux dates paires pour les adresses dont le numéro est pair;
  • aux dates impaires pour les adresses dont le numéro est impair.

Il peut s'effectuer sans restriction lors de l'installation de la piscine ou de la réparation d'une toile pourvu que le niveau d'eau n'excède pas 30 cm dans la partie la moins profonde.

À compter du 16 juin, le remplissage est permis en tout temps.


Pelouses et jardin

Le plus simple et écolo : Utiliser l'eau d'une citerne pluviale. En plus, elle ne contiendra pas de chlore. Cliquez ici pour voir l'article sur les citernes pluviales.

Les règlements (source) :

Pelouse

L'arrosage des pelouses est autorisé de 20 h à 23 h :

  • aux dates paires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est pair;
  • aux dates impaires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est impair.

L'arrosage automatique * est autorisé de 3 h à 6 h, le dimanche, le mardi et le jeudi.

Nouvelles pelouses

Gazon ensemencé

L'arrosage du gazon nouvellement ensemencé est permis de 20 h à 23 h, et ce, tous les jours pendant les 15 jours suivant l'ensemencement.

Gazon en plaques

L'arrosage du gazon en plaques nouvellement installé peut se faire à n'importe quelle heure le jour même de leur pose et de 20 h à 23 h durant les 14 jours suivant celle-ci.

Jardins, potagers, fleurs, arbres et arbustes

L'arrosage manuel est permis en tout temps.

L'arrosage automatique * est autorisé de 3 h à 6 h, le dimanche, le mardi et le jeudi.

L'arrosage par un autre moyen que l'arrosage manuel ou automatique est autorisé de 20 h à 23 h :

  • aux dates paires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est pair;
  • aux dates impaires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est impair
  • .

* L'utilisation d'un système d'arrosage automatique qui fonctionne de telle sorte qu'il ne peut être conforme à l'horaire d'arrosage de 3 h à 6 h (les dimanches, les mardis et les jeudis) est prohibée.


Lavage des entrées et des véhicules

Le plus simple et écolo : Savonnez l'auto avec l'eau d'un un sceau. Utiliser l'eau d'une citerne pluviale pour rincer. En plus, si votre citerne est noire comme celle de l'APEL, l'eau ne sera pas froide, le savon partira mieux. Cliquez ici pour voir l'article sur les citernes pluviales.

Les règlements (source) :

Entrées, allées d'accès et aires de stationnement

Le lavage n'est permis que du 1er avril au 10 mai. Il faut utiliser un tuyau muni d'un pistolet à fermeture automatique.

Il est permis en tout temps lors de travaux de peinture ou de nettoyage d'une surface comportant des produits pétroliers ou des substances gommeuses à condition d'utiliser un tuyau muni d'un pistolet avec fermeture automatique.

Véhicules

Le lavage des véhicules est permis en tout temps à condition d'utiliser un tuyau muni d'un pistolet avec fermeture automatique.


En conclusion

Il suffit d'une bonne averse pour remplir une citerne pluviale. Si vous avez le goût de vous impliquer en tant que citoyen, l'acquisition d'un tel dispositif (ou le fabriquer vous-même) est une très bonne façon de le faire.

dimanche 5 juillet 2009

Un beau livre d'une championne des arbres remarquables

J'ai eu le privilège, depuis deux ans et plus que je milite pour les arbres, de rencontrer des scientifiques et des profs d'université et de découvrir autant leur cerveau que leur cœur. Des passionnés qui me donnent leur avis et vont même m'accompagner sur le terrain pour un diagnostic. Parmi ces gens qui m'ont accordé leur temps, et une grande passionnée, c'est Suzanne Hardy.

Madame Hardy a consacré sa vie aux arbres remarquables, qu'elle recense dans la province depuis 20 ans. Elle travaillait sur un livre quand je l'ai connu et elle est venue voir le grand pin blanc, qu'elle a mesuré et photographié. Et voilà que son livre est publié, par la Commission de la Capitale-Nationale, lancé le 17 juin. Un joli paragraphe sur notre pin y figure d'ailleurs dans la section sur cette essence.

Suzanne Hardy, visiblement sur un nuage de bonheur

Madame Hardy et son grand cœur a tenu à inviter les militants comme nous à son lancement, j'y ai vu des gens du Comité d'arbres de Sainte-Foy-Sillery. Elle a d'ailleurs tenu à souligner ce combat dont elle fait partie, pour conserver nos boisés.

Johanne Elsener du Comité d'arbres Sainte-Foy-Sillery et la fondatrice de celui de Charlesbourg

Elle a livré un discours émouvant sur son livre et sur les arbres, et son éditrice lui a rendu un bel hommage aussi. Il faut absolument souligner le travail de Claire Morelle, dont beaucoup de photographie figurent dans son livre. Cette femme a été aux côtés de Suzanne Hardy pendant des années, sans compter son temps. Le tout se passait au Bois de Coulonge, près de la maison du gardien, anciennement la Villa Bagatelle.

Nos Champions
, c'est un très beau livre qui décrit les essences de façon très poétique. Quand j'ai lu sur l'aubépine, j'avais envie d'en planter un après ! Et tout le livre est comme cela. À lire dans un parc adossé sur un tronc, ou à son chevet pour faire de beaux rêves.

Critique de Didier Fessou dans le Soleil du 5 juillet : Les arbres et des oiseaux
À Samedi de prendre le temps le 4 juillet (audio) : les arbres champions de la Capitale
Dans Le journal de l'habitation le 18 juin : Un premier livre sur les arbres remarquables de la Capitale

Pour se procurer ce livre qui vous accompagne dans vos randonnées, voici les coordonnées sur Renaud-Bray : http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=1017141&def=Nos+champions%2CHARDY%2C+SUZANNE%2C9782921416771

Les parents de Suzanne, de qui elle dit tirer cette passion pour la photo des arbres.

Suzanne qui nous fait une dédicace pour nous et la génération d'après !

mercredi 1 juillet 2009

Le comité d'arbres cherche du sang neuf !

Nous sommes plusieurs dans le Comité, mais actuellement moins disponibles. Or, nous continuons de recevoir des demandes d'appui un peu partout et parfois il ne suffit que d'un ou deux coup de téléphones ou une présence à une réunion pour faire toute la différence.

Si :
  • vous résidez dans l'arrondissement de Charlesbourg;
  • vous aimez les arbres;
  • vous n'avez pas peur d'aller faire un petit tour pour écouter un conseil d'arrondissement de temps en temps;
contactez-nous ! Vous pouvez en savoir plus long sur nous dans la page qui nous présente : http://arbrescharlesbourg.blogspot.com/2007/10/voici-notre-prsentation.html

mardi 30 juin 2009

L'idée est lancée !

Bon ben ça y est, l'idée de réseau d'amis de parcs est lancée, l'accueil fut neutre mais il y avait beaucoup de présentations pour le plan Vert bleu et blanc. Je sais que ce genre de chose fait son chemin tranquillement.

Un indice d'intérêt : depuis que j'ai mis le mémoire en ligne sur le site du Comité d'arbres, il y a eu beaucoup de visites !!

Étaient présents le fameux maître de cérémonie beaucoup moins condescendant hier soir (mais il y avait moins de monde) et pour nous écouter, Raymond Dion et Marie-Josée Coupal. La logistique était impeccable, on donnait notre clé USB et on avait à notre diponibilité un pointeur laser et un outil pour changer nous-même les diapos de notre "PowerPoint".

Il faut dire que les présentations se déroulaient au conseil d'arrondissement Sainte-Foy-Sillery, le "Taj" comme certains l'appellent. La salle du conseil est moderne et possède tout l'équipement nécessaire. Gros contraste avec celle de Charlesbourg, dont les micros fonctionnent de façon aléatoires et quand il y a une présentation on retourne 5 ans en arrière, où afficher à l'endroit était déjà un défi... Illustration d'un arrondissement souvent trop négligé par la ville centre...

Pour retourner à nos moutons, je vais toujours me souvenir de la bette que monsieur Dion a fait quand j'ai dit qu'un des objectifs du Comité d'arbres de Charlesbourg, à long terme, est d'aider à mettre fin à la coupe à blanc dans la ville de Québec. On m'a dit que son coin fait l'objet de construction intense.

Pour le réseau d'amis de parcs, je vais faire un suivi cet automne avec l'AFQM et on va voir ensemble quelle sera la prochaine étape. Si vous étudiez en socio et vous lisez ceci, et que vous vous cherchez un sujet de papier pour l'automne, écrivez-moi ! Je peux vous fournir des idées pour vous et toute votre classe !

lundi 29 juin 2009

Présentation des idées du Comité pour le plan Vert, bleu et blanc ce soir

Nous allons braver les facéties condescendantes des urbaniste et d'un certain employé aux communications ce soir pour présenter des idées du Comité d'arbres de Charlesbourg. Je m'encourage en pensant que c'est des gens compétents comme madame Coupal qui liront le document. Alors en attendant le rapport de consultations, voici le document.

Plan vert, bleu et blanc
Proposition de citoyens

Violettes au parc du Haut fond, St-Augustin

Comité d'arbres de Charlesbourg
www.arbrescharlesbourg.blogspot.com
arbrecharlesbourg@gmail.com
Rédaction : Johanne Lavallée, fondatrice

Introduction

Le présent document n'est pas un mémoire comme il est entendu. Le Comité d'arbres de Charlesbourg est un comité citoyen à sa base, qui a des membres avec des connaissances scientifiques en foresterie, botanique, histoire forestière et ornithologie. Mais dans le cadre du plan Vert, bleu blanc, qui est un projet pour les citoyens de la ville de Québec et ses visiteurs, les membres du Comité se prononceront en tant que citoyens. C'est pourquoi le document est plutôt intitulé Proposition de citoyens.

Les membres du Comité participent à la vie communautaire d'une façon ou d'une autre, soit en faisant du bénévolat en interprétation de la faune et de la flore, soit en contribuant à des mémoires du Comité sur la foresterie urbaine, ou bien en assistant quand des questions de citoyens inquiets nous sont posées. Il y a aussi la vie démocratique de Charlesbourg, par le biais du conseil de quartier, à laquelle des membres du Comité participent. C'est pourquoi, en tant que membres à part entière de la communauté, nous croyons que nous pouvons apporter nos connaissances du milieu dans ce document.

Nous voulons offrir une dimension supplémentaire dans le cadre du plan Vert, bleu et blanc : un réseau d'amis et d'amies de parcs. Officiellement dans la ville, il n'y a actuellement qu'un groupe du genre, les amis des Plaines. Officieusement, des citoyens partout dans la ville contribuent de façon ponctuelle à l'embellissement des parcs naturels et municipaux ainsi que les forêts urbaines. Certains font des corvées avec l'aide logistique de la ville.

Le Comité d'arbres de Charlesbourg propose de créer un réseau avec les citoyens de la ville afin de canaliser tous ces gens de bonne volonté qui aiment leurs milieux naturels afin de leur permettre de connaître où et quand il est approprié de donner un coup de main, et à qui s'adresser. Nous suggérerons une piste de structure qui ne devrait pas être lourde, ni monopoliser des ressources humaines à temps plein.

Dans un autre contexte, nous apportons également notre appui au Conseil de quartier de Notre-Dame-des-Laurentides pour un sentier linéaire qui longe la rivière des Roches.

Des exemples d'implications citoyennes dans les milieux naturels

Voici quelques exemples de participation citoyennes qui sont particulièrement inspirantes. Il y en a d'autres plus connues comme le nettoyage de la rivière St-Charles. La dimension sociale de ces évènements n'est pas à négliger : c'est une bonne façon de faire connaissance avec des gens qui ont eux aussi à cœur les milieux naturels de la ville.

Le CITO de l'AGRQ
Le geocaching ou géolocalisation consiste à chercher une cachette avec un appareil GPS portatif dans lequel la coordonnée GPS a été préalablement entrée. Il y a des milliers de cachettes du genre partout dans la ville et ce passe-temps de plein air est pratiqué partout dans la ville, mais surtout en forêt urbaine. De nombreuses familles s'y adonnent et les adeptes de ce passe-temps le font chaque fois qu'ils visitent une ville pendant leurs vacances, bottes ou raquettes aux pieds.

Samedi le 26 juillet 2008, l'Amicale des Géocacheurs de la Grande Région de Québec (AGGRQ) a organisé une grande corvée au Collège St-Augustin pour sa méga-rencontre pour souligner le 400e de Québec. Des centaines de personnes ont ensuite afflué de partout dans le monde afin de participer à la grande rencontre et découvrir la ville sous un jour bien particulier. Cependant, les corvées, surnommées CITO (cash-in trash-out), sont menées chaque année et ses organisateurs obtiennent la permission de la ville ainsi que le conteneur pour y mettre toutes les ordures qu'ils enlèvent des lieux.

Corvée annuelle aux Marais du Nord
Les Marais du Nord, est un parc naturel qui (entres autres activités proposées) contient un réseau de sentiers d'interprétation ou les ornithologues et amateurs de plein air peuvent marcher ou canoter en admirant une faune et une flore exceptionnelle.

Chaque année, au printemps, ses membres sont interpellés afin de procéder à une corvée de nettoyage et des groupes citoyens s'y impliquent également, comme les scouts de la région. Certains bénévoles plus expérimentés aident à réparer les structures endommagées par les durs hivers et le tout se passe dans la bonne humeur et la convivialité.

Que sont les amis de parcs ?

Les groupes d'amis de parcs sont différents dans toutes les villes. Leurs activités diffèrent selon la taille des parcs et on en voit beaucoup aux États-Unis. Dans certains petits parcs nationaux très reculés, ce sont des bénévoles qui passent l'été dans le camping du parc pour offrir une présence, des services de base et surveiller le soir pour assurer la tranquillité des lieux. Ils sont souvent des habitués depuis plus de 25 ans et généralement très passionnés de leur petit coin de paradis.

L'American Mountaineering Club, dans les montagnes blanches et les Appalaches étatsuniennes, est constitué autant de bénévoles que d'employés. Un peu partout en Amérique du Nord, il y a aussi des amis de plus petits parcs, qui se réunissent pour l'entretien annuel et pour faire des patrouilles occasionnelles, quand on signale des problèmes de vandalisme ou des feux de camp non désirés. Ils relayent ce qu'ils ont vu à des spécialistes : arbres malades, sentiers endommagés par l'hiver, faune ou flore inusités.

Ce que les amis de parcs ont tous en commun, c'est un attachement pour un espace vert qu'ils fréquentent et qu'ils souhaitent conserver en bon état par quelques gestes simples de leur parts et de ceux d'autres membres de leurs communauté. Ils se regroupent et s'organisent, en allant chercher l'approbation des autorités desquelles relèvent ces espaces. Il faut déterminer où s'arrête le rôle des autorités et des employés des parcs pour permettre aux bénévoles de déterminer de quelle façon ils peuvent aider.

Des pistes de structures

Cette section est divisée en deux : elle présente une structure existante qui fonctionne bien pour un parc, et une structure qui en est inspirée, qui serait une piste pour avoir une solution de réseau d'amis de parcs. Elle offre une certaine hiérarchie, tout en étant assez dynamique pour ne pas apporter de poids additionnel non nécessaire à la ville, mais seulement d'offrir un encadrement aux gens qui auraient la bonne volonté de vouloir embellir leur ville. Évidemment ce n'est qu'une piste et ce document n'a pas la prétention d'avoir la solution parfaite.

L'exemple de Stoneham : le mont Wright
Le mont Wright est une forêt exceptionnelle, une des plus anciennes en Amérique du Nord, et un lieu de randonnée en montagne accessible à tous, gratuitement, selon la volonté de la famille Wright qui l'a léguée à la ville de Stoneham. Cette forêt est entretenue, étudiée et gérée par trois intervenants : les Amis du mont Wright, l'AFQM (Association forestière du Québec métropolitain) et la ville de Stoneham. Les sentiers sont fermés en mai pour limiter les dommages de la combinaison de la fonte des neiges et du piétinement. Des panneaux d'interprétation et des balises claires ont été installés par les intervenants ensemble.

Il y a une corvée au printemps, cette année elle a eu lieu pendant la semaine de l'environnement. Également, à l'automne, après la chute des feuilles, une corvée de nettoyage permet d'enlever les déchets dans les sentiers et surtout les feuilles dans les canalisations pour permettre le ruissellement de l'eau de montagne vers la rivière des Hurons. Cette dernière activité est assistée par des personnes compétentes afin de mieux comprendre le ruissellement et ne pas enlever plus de débris qu'il est nécessaire; elle permet d'en apprendre un peu plus sur l'écoulement des eaux dans une montagne, en tête de bassin versant.

Par exemple, une année, pendant la corvée d'automne, un canal se dirigeait vers un espèce de plateau et l'écoulement à ce niveau formait une mini mare. Les bénévoles proposaient de faire une rigole sous la mare afin que l'écoulement se poursuive. La spécialiste a expliqué qu'il ne fallait pas, car les nombreuses feuilles dans lesquelles l'eau passaient filtraient l'eau qui ruisselait ainsi doucement vers la rivière des Hurons, alors qu'elle aurait ajouté des particules en suspension si une rigole aurait été pratiquée. Nous avons ainsi eu droit à une leçon, à très petite échelle, sur le ruissellement et le fonctionnement d'un bassin versant.

Les amis du mont Wright présents pour la corvée étaient principalement des retraités, avec quelques adeptes de plein air un peu plus jeunes. L'activité était encadrée par une personne de Stoneham et une autre personne de l'AFQM.
Pour Québec

Qui seraient les amis de parcs ?
  • Des gens qui demeurent près des parcs et ont le réflexe de ramasser les déchets ou signaler des petits problèmes.
  • Des retraités, des jeunes de clubs 4H ou scouts, des familles, des écoles.
  • Des conseils de quartier qui désirent inclure le soin de leurs espaces verts dans leur plan d'action.
Fonctionnement proposé
  • Les citoyens amis de parcs contactent l'organisme d'un arrondissement : comité d'arbre ou autre, pour toute question ou inquiétude.
  • L'organisme répond à la question s'il connait la réponse ou la dirige à la Ville ou appelle l'AFQM ou un autre organisme parrain pour les réponses techniques.
  • Cette structure n'enlève ou ne rajoute du travail à personne (ou très peu) et donne aux bénévoles qui désirent soigner leur environnement un encadrement dans leur démarche.
Piste d'hiérarchie

Organismes citoyens qu'il est possibles d'impliquer

Charlesbourg : le Comité d'arbres
Sainte-Foy-Sillery : le Comité d'arbres de Sillery
Beauport : CAGEQ
Haute St-Charles : à voir avec l'APEL
Autres organismes : écoles, conseils de quartier, club de marche Volks Sport, clubs de marche nordique, club de geocaching.


Commentaire divers

Le Comité d'arbres de Charlesbourg souhaite apporter son appui au mémoire du Conseil de quartier de Notre-Dame-des-Laurentides en ce qui concerne un sentier linéaire pour la rivière des Roches rejoignant le sentier national. Cette rivière fait partie du bassin versant de la rivière St-Charles et gagne à être connue. La beauté et la pureté de certaines rivières en tête de bassin méritent d'être soulignées afin de sensibiliser la communauté à l'importance de l'eau.

La rivière des Roches est magnifique, été comme hiver

Conclusion

Les citoyens de la ville de Québec, dans un cadre de développement durable, doivent faire partie de la solution. Les activités sociales visées par le Plan vert, bleu, blanc sont une excellente façon de nous impliquer dans l'équation. Un réseau d'ami(e)s de parcs est une façon proposée par le Comité d'arbres d'étendre le rayonnement des compétences de la Ville au cœur de la communauté.