jeudi 22 avril 2010

Venez nous donner votre appui dans Facebook !

Le Comité d'arbres de Charlesbourg a signé le présent manifeste, figurant à la base de ses préoccupations, les milieux naturels d'intérêt de la ville de Québec :

Le lien dans Facebook : http://www.causes.com/causes/476038?recruiter_id=14271602

Ou tout simplement écrivez-nous (en haut à droite de cette page pour le courriel) pour faire ajouter le nom de votre organisme à notre manifeste.

Le manifeste :

Manifeste pour la protection des milieux naturels de la ville de Québec

À l’instar de nombreuses autres villes nord-américaines et européennes, Québec doit s’engager dans un développement durable de son territoire en densifiant les quartiers à revitaliser et en protégeant ses milieux naturels d’intérêt. Les villes aspirant au titre de villes vertes ont toutes comme objectif de protéger leurs milieux naturels d’intérêt en tenant compte du fait qu’ils doivent être répartis dans la trame urbaine de telle sorte que chaque habitant puisse en avoir à proximité de chez lui.

À titre d’exemple, nous pouvons citer la ville d’Hambourg en Allemagne qui a obtenu récemment le prix convoité de Cité verte européenne pour 2011. Le bulletin de mise en candidature de la ville de Hambourg indique que 8% de son territoire est formé de milieux naturels d’intérêt dûment protégés, 9% de parcs publics et 5% de forêts à usage récréatif.1 De plus, une réglementation protégeant le paysage naturel couvre 19% de son territoire.

Plusieurs des milieux inventoriés dans le Répertoire des milieux naturels de la Ville de Québec publié en 2005 ne sont pas encore protégés, certains étant même menacés par des projets de développement immobilier. La Ville de Québec ne possède à l’heure actuelle que 5.7% de son territoire sous forme de milieux naturels d’intérêt protégés dont la moitié de cette superficie est constituée de battures. L’acquisition de tous les terrains privés situés dans les milieux naturels du Répertoire, soit un total d’environ 1,300 hectares, lui permettrait d’atteindre la cible de 8% du territoire en milieux naturels d’intérêt protégés, cible que la ville de Québec s’est elle-même fixée dans son Plan directeur d’aménagement et de développement.

Nous considérons qu’il est de toute première importance de protéger la qualité de vie et l’environnement des citoyens de la ville de Québec en s’assurant qu’ils puissent vivre à proximité de milieux naturels d’intérêt. Pour ce faire, nous demandons à la Ville de Québec d’entamer son virage vert en faisant les démarches nécessaires en vue de l’acquisition de tous les milieux inscrits au Répertoire des milieux naturels d’intérêt de la Ville de Québec.

Les appuis (d'autres sont à confirmer) :

Les Comités d'arbres de Sainte-Foy, Sillery, Cap-Rouge et Charlesbourg
Forêt y voir
Aux arbres citoyens !
Greenpeace Québec
Québec'ERE
Équiterre
Association forestière du Québec métropolitain
Le collectif La ville que nous voulons

Lettre d'appui de l'Organisme des bassins versants de la Capitale, du CRE Capitale-Nationale et de l'APEL

dimanche 11 avril 2010

Canards Illimités annonce de nouveaux outils pour mieux planifier le développement du territoire

Source : Canards illimités

Québec, le lundi 1er mars 2010 —Parce qu’un réel développement durable nécessite que l’on prenne en compte les milieux humides, Canards Illimités (CI) continue de concevoir de nouveaux outils qui permettront à quiconque souhaite intervenir sur le territoire de le faire dans le respect des habitats et des espèces en place.

« Bien que CI soit un organisme voué à la conservation, nous comprenons que la pression pour le développement soit grande, autant sur les milieux naturels que sur les autres habitats, par exemple, les terres agricoles. Nous ne nous opposons donc pas au développement du territoire, au contraire. Nous souhaitons toutefois qu’il se fasse de façon ordonnée et en connaissant ses impacts, notamment sur les milieux humides. C’est pourquoi nous travaillons à la mise en place d’un développement intégré et dans le meilleur intérêt de tous. Et la meilleure façon d’y arriver, c’est d’abord par la connaissance! », a déclaré Bernard Filion, directeur de Canards Illimités au Québec.

Les outils élaborés par CI permettent d’agir en amont et d’éviter les conséquences parfois coûteuses de certains travaux d’aménagement. C’est en ce sens que CI est heureux d’annoncer : 1) qu’il a produit de nouveaux Plans régionaux de conservation des milieux humides, 2) qu’il lance une cartographie des milieux humides et aquatiques réalisée à partir des cartes écoforestières et 3) qu’il amorce, avec divers partenaires, une cartographie détaillée des milieux humides pour les basses-terres du Saint-Laurent et du lac Saint-Jean.

« En ayant facilement accès à ces outils, il n’y a aucune raison pour que les développeurs et les aménagistes ne prennent pas en compte les milieux humides dans leurs plans. Tout le monde est gagnant d’un développement bien planifié », a poursuivi M. Filion qui a tenu à rappeler les effets néfastes de la disparition des milieux humides : modification du débit des cours d’eau, inondations, érosion et pertes de sols, problèmes d’approvisionnement en eau potable, dégradation des plans d’eau, mortalité des poissons et disparition de certaines espèces à statut précaire. « Il faut viser à ce que le développement du territoire génère un minimum d’impacts et de coûts pour la collectivité grâce à une planification adéquate et efficiente. »
Plans régionaux de conservation des milieux humides

Huit nouvelles régions administratives peuvent maintenant bénéficier de leur plan régional : l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, la Capitale-Nationale, la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, la Mauricie, le Nord-du-Québec et le Saguenay – Lac-Saint-Jean. Elles s’ajoutent aux plans régionaux des sept régions déjà disponibles sur www.canardsquebec.ca. Quinze des dix-sept régions administratives du Québec possèdent dorénavant leur Plan de conservation des milieux humides, un outil indispensable pour développer le territoire de façon durable. Les régions de Montréal et de Laval seront bientôt dotées de ces outils, ce qui complètera la couverture de tout le Québec.

Amateurs du mont Wright : avis de fermeture printanière

Fermeture temporaire de sentiers dans le parc de la forêt ancienne du mont Wright durant la période de la fonte des neiges
Au printemps dernier, la portion sud du Sentier de la Forêt ancienne a été fermée. Nous remercions chaleureusement les usagers du parc qui ont respecté cette consigne. Les effets positifs de cette opération sont d’ores et déjà visibles. L’absence de piétinement pendant cette période, où les sols sont gorgés d’eau, permet un meilleur maintien des sentiers. Étant donnée l’efficacité de cette mesure, nous souhaitons la renouveler pour le printemps 2010. Ainsi, nous sollicitons la collaboration des usagers afin qu’ils ne fréquentent pas, pour la période du 1er avril au 31 mai, la portion sud du Sentier de la Forêt ancienne et le Sentier du Vaillant. Veuillez noter que la période de fermeture peut être modifiée selon les conditions printanières. Le cas échéant, un avis sera affiché sur le babillard situé au stationnement.

Pour plus d’information : veuillez contacter Mme Lucie Saladin, stagiaire à l’Association forestière au 418-522-0006 poste 3022 ou conservation@afqm.org

mercredi 7 avril 2010

Livre intéressant


Les Nations Unies ont décrété 2010 Année internationale de la biodiversité. Le Québec, échappe-t-il à la crise planétaire de la biodiversité? Rien n’est moins sûr. Michel Leboeuf, biologiste et rédacteur en chef de Nature sauvage, présente l’essai Nous n’irons plus au bois afin de mieux comprendre et apprécier la biodiversité au Québec. Un recueil de vulgarisation scientifique destiné à tous ceux qui sont préoccupés par leur environnement.

Nous n’irons plus au bois est en librairie depuis le 31 mars 2010

Source : Nature Québec

vendredi 2 avril 2010

Un peu d'humour...

Les conséquences de la déforestation...