lundi 3 septembre 2007

Politique de l'arbre à Montréal

Cette année à Montréal il y a eu quelques bons coups pour la protection des arbres à Montréal.

Selon un article dans la Semaine verte, depuis le sommet sur les changements climatiques, l'automne dernier, la métropole s'est engagée à planter 10 000 nouveaux arbres sur quatre ans. En 1960, il y avait 120 000 arbres publics à Montréal. Ce nombre est passé à 422 000 en 1990 et à 675 000 en 2006. Sans compter les milliers d'arbres plantés sur les terrains privés.

À Québec, l'inventaire des arbres qui appartiennent à la Ville est en cours, cet été il y a 15 étudiants qui vont faire le recensement d'une population autour de 125 000 à 135 000 arbres. Chaque arbre dispose d’une fiche informatique détaillée comportant entre autres les informations sur l’année de plantation, l’état de l’arbre et les interventions dont il a fait l’objet. On dit aussi dans cet article de Québec Hebdo l'arrondissement qui a fait baisser le taux de la Ville c'est Beauport, avec 14 à 15 % de taux de recouvrement, alors que Québec se situe autour de 40 ou 45 %.

Sufffit de survoler Québec avec Google Maps pour voir la différence au-dessus de Beauport. J'ai un ami qui demeure dans un nouveau secteur de Beauport, il est découragé par la façon que le déboisement se produit : les gens qui font construire doivent se battre pour que l'on épargne les arbres. On remplace les beaux grands arbres qui y étaient par un fouet devant la maison. On reverra les arbres matures dans 40-50 ans... Et ce n'est pas faute d'efforts des gens au service de l'Environnement, qui font leurs recommandations. Les nouveaux développements à grande échelle dans Charlesbourg sont tout aussi glabres. Demandez à un entrepreneur de ne pas abattre tous les arbres sur les terrains de 5000 pieds carrés, c'est comme demander à tout le monde de faire un stop complet avec les roues arrêtées et ce, en tout temps...

Mais pour revenir au sujet des progrès sur la politique de l'arbre, mon point c'est que les politiques d'environnement à Québec sont là, je pense que cet automne c'est un sujet qui sera très chaud et je pense que l'on verra les autorités concrétiser tous leurs efforts. À nous de venir contribuer en tant que citoyens aux différents conseils d'arrondissement. J'ai constaté la différence en faisant des efforts pour venir poser des questions à mes élus, le Comité a été écouté. J'ai l'impression que des nouveaux conseils de quartier vont voir le jour cette année, notre vie démocratique n'en sera qu'améliorée et une voix additionnelle sera offerte aux citoyens.

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