À la page A3 du Devoir de samedi, Louis-Gilles Francoeur nous a pondu un article pour nous rappeler la situation actuelle dans le grand nord... Totalement impensable il y a 50 ans, on dit maintenant (Mark Serreze, glaciologue cité par l'AFP) que d'ici la fin de la période de fonte il y a 50 % des chances que la mince couche de glace qui recouvre le pole Nord fonde.
Les proportions sont difficiles à s'imaginer... Selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), la calotte polaire avait perdu au 26 aôut 5,26 millions de kilomètres carrés. On ne peut plus utiliser des stades de football pour s'expliquer... La seule chose que je trouve, c'est en pourcentage de la surface terrestre: 5 millions de kilomètres carrés, c'est 3,38 % de la surface terrestre de la planète terre. Un chiffre encore plus concret: la superficie du Québec est de 1,5 millions. Moi je capote en lisant cela...
Selon monsieur Francoeur, les glaciologues expliquent la rapidité du changement par la synergie imprévue qui se produit entre les gaz à effet de serre - responsables de la fonte de la calotte - et le fait que cette mer sans cesse plus déglacée absobe plus de chaleur solaire, ce qui réduit d'année en année l'épaisseur de la calotte de glace et explique sa disparition précoce.
Il ne faut pas oublier ce qui suit après cela, la fonte du pergelisol, la fuite de tous le méthane qu'il contient vers l'atmosphère et une accélération du réchauffement. Nous sommes encore actuellement à un point tournant où nous pouvons ralentir ces phénomènes. Les scientifiques les plus conservateurs nous disent d'agir. Malgré tout dans mon coin on continue de raser ce qui nous reste de forêt urbaine pour construire des maisons et au niveau du pays on est plus occuppé à voir ce que l'on pourra exploiter plus facilement (pétrole) avec un passage par le Nord. Sans oublier notre gouvernement provincial qui veut venir nous planter un port méthanier dans le fleuve en sacrifiant de bonne terres agricoles. J'ai pas d'exemples plus dramatiques, je veux aller profiter du beau soleil dehors à la place de bloguer.
C'est simple, arrêter de couper la forêt, verdir la ville, prendre l'autobus. Encore plus et toujours. Ici à Québec, un petit geste simple pour les gens qui voyagent beaucoup : entre Québec et Montréal, prenez le train ou l'autocar et militez pour un TGV.
Si tous ceux qui me disent qu'on peut rien faire levaient la main, il pourraient constater qu'ils forment une foule assez importante pour faire juste le contraire. Mais on peut pas le voir quand on reste à la maison à s'abrutir devant la télé. Au moins regardez les grands reportages...
Je vais dehors, bye !
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