Il s'agit ici de la famille Hall, qui désirait vendre ses 126 hectares de terres achetées il y a 200 ans au roi. La scierie avait fait une offre qui avait été refusée. Des membres qui possédaient le quart des parts voulaient un acheteur qui conserverait la forêt. Puis une autre offre est venue, de quelqu'un qui voulait apparemment faire un camp de chasse. La famille accepta, pour se rendre compte que c'était une personne qui représentait la scierie. Cet intermédiaire avoué ensuite, a négocié cette magnifique forêt mature pour 800,000 $.
La forêt contient des populations de pins, d'érables, de pruches et de tilleuls dont certains individus peuvent atteindre l'âge vénérable de 300 ans.
Moi j'aurais mis une servitude écologique avant de vendre... Les critères de coupe qui gère la forêt sont très sévères... Actuellement. Je cite l'article :
De son côté, la Ville de Dunham se défend de laisser détruire son patrimoine naturel. Le maire de Dunham, Marcel Poirier, a mis en place des mesures exceptionnelles. «L'ingénieur forestier de la MRC va examiner le plan de coupe et surveiller les travaux», dit-il.
Selon ces règlement, Dunham permet une «coupe d'éclaircie» de 20% des arbres tous les 15 ans. Il permet aussi la «coupe de récupération» de bois «menacé de perdition» dans une forêt d'arbres «surannés». Sauf que, ce que dit le nouveau proprio, m. Sylvain Champigny, fait peur :
«La terre des Hall est une forêt qui est en train de dépérir, dit-il. Le bois est rendu à maturité. Il va tomber, il va pourrir et il va dégager des gaz à effet de serre. C'est pas très écologique.»
On peut s'imaginer ce que l'interprétation du règlement pourrait donner avec ces données en tête. Présentement, il y a un chemin d'accès qui a été amorcé pour permettre l'accès aux véhicules lourds, comme en fait foi la photo de l'article.
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