samedi 24 janvier 2009

Des faits sur les bienfaits de la forêt

Préserver des espaces naturels c'est vital. C'est pourquoi il faut pousser la permanence de l'article 233 dans les lots boisés. Voici quelques réflexions colligées sur Internet.
  • Une nouvelle étude a démontré que la mémoire à court terme est améliorée de 20% après une marche dans la nature, ou même seulement à la vue d'une scène de la nature. (Berman, Jonides & Kaplan, 2008; PDF ). Essayez, vous verrez si vous allez voir un collègue pour une question et vous oubliez en chemin...
  • Quand on fréquente le plein air régulièrement, on le sait : aussitôt que l'on est entouré de nature, on ressent immédiatement une sensation de bien-être et de relaxation. Au retour à la maison, on ressent une "bonne fatigue" et le sommeil qui suit est profond et réparateur.
  • Les arbres matures que l'on peut voir de notre fenêtre ou sous-lequel on déploie une chaise longue pour une pause, nous procurent détente et relaxation. Ces arbres habitent quantités d'oiseaux qui nous remplissent les oreilles de leur chants joyeux.
  • Les arbres matures augmentent la valeur foncière d'une maison et fournissent une fraîcheur et une protection brise-vent formidable.
  • Les boisés près des écoles sont des sources intarissables d'apprentissage et de jeu pour les enfants. Un professeur peut leur présenter les animaux qui y vivent, les différentes essences d'arbres, leur enseigner les chants des oiseaux, la balance entre le règne animal, botanique, et les divers éléments. Ils peuvent leur montrer quelques techniques de survie. Les boisés fournissent un espace pour un camp de vacance, ou simplement un espace frais dans les chaudes journées d'été.

Les boisés près de la rue Georges-Muir ont été acquis à l'origine par un homme du même nom. Très croyant, il a ensuite donné ces terres aux soeurs du Bon Pasteur. Pourquoi ne pas laisser ces terres telles qu'elles sont, plutôt que de les détruire pour construire des maisons ? Ne devraient-elle pas continuer à faire profiter toute la communauté, plutôt que quelques entrepreneurs ? Les dégâts causés par l'eau suite à la disparition de la forêt et du réseau hydrographique qui le sillonne aura tôt fait de gruger les revenus générés par les nouveaux comptes de taxes... Ce qui reste de bois ne sera pas suffisant pour atténuer le bruit de l'autoroute qui passe tout près. Si Georges Muir était au courant de ce qui se prépare, que dirait-il ?

L'histoire de Georges Muir et des soeurs du Bon Pasteur (source)

George Manly Muir (1807-1882) est né à Amherstburg, dans le sud-ouest de l'Ontario, d'une mère québécoise catholique et d'un père protestant. Sous l'influence maternelle, il se convertit au catholicisme à l'âge de 12 ans. Après avoir été formé chez les Sulpiciens à Montréal, il entreprend des études de droit en 1825 et est admis au Barreau en 1830. Muir, qui réside à Québec avec son épouse, Sophia Melvin Place (1801-1895), est le premier à occuper le poste de greffier de l'Assemblée législative du Québec au lendemain de la Confédération, en 1867; il exercera cette fonction jusqu'en 1878. Homme d'une foi généreuse, il se préoccupe du sort des plus démunis. Avec son épouse, il crée plusieurs organismes d'aide comme la Société Saint-Vincent-de-Paul et l'œuvre du Bon-Pasteur, pour laquelle il est bientôt secondé par Marie Fitzbach (1806-1885). Cette œuvre donne naissance, en 1856, à la congrégation des Sœurs Servantes du Cœur Immaculé de Marie, mieux connues sous le nom de Sœurs du Bon-Pasteur. Les Muir ont l'habitude de passer l'été dans leur villa du rang Saint-Pierre, comme on appelait alors le secteur sud de Notre-Dame-des-Laurentides. Constatant que la localité ne dispose ni d'école ni de lieu de culte, Muir achète un terrain et y fait construire un couvent (1871), qu'il confie aux Sœurs du Bon-Pasteur, puis une chapelle dédiée à Notre-Dame des Laurentides (1876). C'est par ce nom qu'on désignera plus tard la paroisse (1909) et son église. George Muir est fait chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand par le pape Pie lX. Il est mort à Québec et a été inhumé dans l'église de Saint-Charles-Borromée.

Anciens toponymes
Dans les dernières décennies du 19e siècle, la rue George-Muir était connue sous le nom de route des Dames, allusion aux Sœurs du Bon-Pasteur dont le couvent (1871) se situait à proximité. On lui a donné ensuite le nom d'avenue Saint-Georges, en l'honneur de George Manly Muir, puis celui de rue Georges-Muir, adopté probablement vers 1965. Le toponyme a été modifié en 2004 pour le rendre conforme à la graphie officielle.

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