Finalement, les consultations se sont échelonnées sur deux soirées. Il y avait un employé de la ville qui prenait les noms des gens désireux d'intervenir et j'ai été inscrite en 25e. La dernière personne que je connais qui est arrivée a été inscrite au numéro 75. Nous étions restreints à 3 minutes, ce qui est raisonnable compte tenu du nombre de personnes présentes.
Les représentants des conseils de quartier sont venu donner leur commentaire sur RAVQ 1400 mais pas tous car certains avaient seulement des commentaires sur les règlements d'arrondissement. Notre CQ était représenté par Philippe Martel, administraeur, le président ayant une autre réunion plus importante. La plupart des CQ avaient un mot à dire sur la forêt urbaine et nous les avons chaudement applaudis.
Nous étions 3 du Comité d'arbres de Charlesbourg et il y avait au moins 4 personnes de celui de Sillery. Une dizaine du groupe Aux arbres citoyens et des conseillers de quartiers étaient venus bien sûr. Il y a eu beaucoup d'interventions de personne près des cours d'eau, qui perdaient leur droit acquis en cas de sinistre. C'est que la bordure est de 20 mètres maintenant, et cela apporte un lot d'inconvénients pour ceux qui sont construits trop près ou on acheté un lot que la bordure couvre en entier car ils ne pourront pas contruire une habitation. Mais le deuxième cas est beaucoup plus rare.
Pour ce qui est de la demande du Comité au sujet de l'article 322, c'est absolument fantastique, nous avons reçu l'appui de :
- Alexandre Turgeon, du Conseil régional de l'environnement
- Caroline Brodeur, du Conseil du bassin versant de la rivière St-Charles
- Patrick Blanchet, un historien de la Société de l'histoire forestière du Québec
- Chantal Thivierge du comité Aux arbres citoyens ! (pétition de 300 noms pour préserver le boisé des soeurs du Bon-Pasteur)
- Jean Bousquet, prof de foresterie à l'université Laval et chercheur
- Christiane Trudel, du Conseil de quartier de Sillery
- L'AFQM (Association forestière Québec métropolitain) mais le représentant du CA n'a pas parlé lundi, je ne sais pas s'il a pu mardi car il y avait justement un CA.
Le petit document que j'ai remis ce soir-là sera la sujet de la prochaine entrée de ce blogue, à l'instant.
Les bémols de la soirée : contrairement aux autres soirées de consultations où nous avons participé depuis deux ans, on payait le stationnement et les commentaires écrits n'étaient pas admis sauf si l'on venait prendre parole au micro.
En gros, la démarche était très intéressante car tellement de personnes sont venues que le conseiller en consultations publiques, Gullaume Simard, a dû remettre la suite au lendemain soir. J'ai trouvé son atitude un peu "fraîche" dans le sens qu'il a coupé la parole des citoyens à plusieurs reprises parfois pour très peu de choses.
Il faut se souvenir que c'est gros pour un citoyen de se rendre à cet endroit tout officiel et guindé, faire la file, et finalement prendre la parole avec toute sa nervosité pour dire quelque chose qui nous concerne ? Avec notre culture chrétienne qui nous enseigne d'être de bonne brebis et ne pas se plaindre ? Avec le cliché que d'émettre un commentaire est vu comme du chialage ?
Moi je lève mon chapeau à tous ces gens pour leur démarche, bravo d'avoir utilisé cette instance de la démocratie, peu importe votre message. Et un gros merci à tous les citoyens et les experts qui nous ont appuyés. Les élections s'en viennent, on sent une écoute, je suis très optimiste.
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