mardi 17 février 2009

Mémoire remis le 16 février


Recommandations concernant R.V.Q. 1422

Dans le cadre de consultations, le 16 février 2009, au Conseil de Ville

Rédaction : Johanne Lavallée, fondatrice du Comité d'arbres de Charlesbourg www.arbrescharlesbourg.blogspot.com

Il a été porté à l'attention du Comité d'arbres de Charlesbourg que le règlement R.V.Q. 1422, en consultations ce 16 février au Conseil de Ville, amende le PDAD pour rajouter les zones qui étaient différées et ainsi accélérer le processus, selon le sommaire décisionnel :

Le Service de l'aménagement du territoire propose donc d'apporter des ajustements au PDAD via le Règlement R.V.Q. 1422. Ce dernier vient simplifier la procédure d'encadrement par PAE, en reportant les restrictions normatives prévues au PDAD dans la réglementation d'urbanisme. Il permet ainsi de réduire les délais associés à cet encadrement. Précisons que tous les sites assujettis à l'approbation d'un PAE en vertu du PDAD le demeurent. Aucun changement n'est prévu en ce sens.

Impossible d'appuyer R.V.Q. 1422

D'abord et avant tout, le Comité d'arbres de Charlesbourg n'appuie pas d'ajouter toutes ces zones qui étaient différées, parce ce sont des boisés urbains. Aujurd'hui en 2009, après le rapport du GIEC1 (coloréat du prix Nobel de la paix) qui nous demande de non seulement d'arrêter de couper des arbres, mais de planter en plus, le règlement R.V.Q. 1422 semble incompréhensible. Sans compter que les zones visées ont un boulot de la plus grande importance pour réguler le ruissellement souvent en tête de bassin versant, en plus de ralentir l'érosion. Il ne s'agit pas seulement de se battre pour un boisé de peupliers comme le dit Jacques Grantham (voir Annexe 1 – L'article 322), mais de conserver du couvert forestier. Construire sans considérer cet élément occasionnerait, à moyen et long termes d'énormes problèmes de crues au printemps, qui dépasseraient les revenus de taxes générés.

Recommandations

Le Comité d'arbres formule, malgré son désaccord quant à d'autres amendements aux forêts urbaines de la belle Ville de Québec, les recommandations suivantes.

Permanence de l'article 322 du R.V.Q. 1400

Nous savons que le présent règlement a reçu l'appui de 30 conseillers sur 31 présents en novembre 2008, nous savons que nos chance de voir ce règlement aller aux oubliettes sont plutôt minces. C'est pourquoi nous demandons à grands cris la permanence de l'article 322, du règlement sur l'urbanisme R.V.Q. 1400, sur tous les boisés urbains visés par R.V.Q. 1422.

La même demande, concernant R.V.Q. 1400, a fait l'objet d'une entrevue dans le Soleil le 31 janvier2, où Jean Bousquet, chercheur et professeur en foresterie, en soulignait la pertinence. Jean Bousquet appuie la permanence de l'article 322. Le Comité d'arbres a également reçu l'appui du Comité d'arbres de Sillery, de membres du Conseil de quartier de Sillery, de l'AFQM, de l'historien de la forêt Patrick Blanchet, de Caroline Brodeur et d'Alexandre Turgeon qui – il est à espérer- n'ont pas besoin de présentation. Le comité de la pétition Aux arbres citoyens ! a également appuyé la démarche. Le but de la démarche est autant de préserver du couvert forestier pour réduire l'érosion et le ruissellement que pour préserver le patrimoine naturel de Charlesbourg. Les peupliers ont un rôle à jouer aussi dans ce fragile équilibre.

Protection de notre patrimoine naturel

Parce moins de 1% de notre arrondissement est fait de parcs protégés, nous demandons la protection des 4 milieux naturels répertoriés dans Charlesbourg selon le plan directeur des milieux naturels.

Un réseau de sentiers pour ce qui va rester

Afin de bonifier ces milieux naturels et conserver une source minimale de récréation et de plein air pour les futures générations, nous demandons qu'un sentier pédestre de Château-Bigot à Georges-Muir soit aménagé.

Faire des études sérieuses du terrain touché

Nous demandons une vraie caractérisation des zones touchées, par des experts. Nous le demandons pour les deux zones touchées à Charlesbourg. La zone qui touche la pétition du Comité Aux arbres citoyens comporte plusieurs milieux d'intérêt dont un boisé avec des érables centenaires et un milieu humide de 3 à 5 hectares. La deuxième zone touchée, secteur de la pétition du Comité Forêt y voir, contient une érablière-sucrière répertoriée dans le plan directeur des milieux naturels de la Ville de Québec. Cette forêt urbaine recèle également un grand trésor seulement connu des habitants du secteur : un mur ancien monte dans les bois sur une longueur assez impressionnante (au moins 500 mètres).



1Changements climatiques, rapport de synthèse, http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf

2Voir Annexe 1 – L'article 322.

On retrouve donc, dans le seul nord de Charlesbourg, plus de 1000 signatures de pétitions et 6 mémoires de simples groupes citoyens inquiets de la situation. Ils demandent des caractérisations détaillées d'experts parce que les urbanistes en connaissent très peu sur le développement durable.

Un exemple, pour illustrer le besoin de soutien par des experts, pour nos urbanistes : dans un quartier neuf au nord de la rivière des Roches, les rues étaient pleines d'eau au printemps et le grand bassin de rétention à côté était vide. Toute la surface de l'immense bassin aurait été plus efficace en forêt. Ils ne savent pas que ce coin-là était sur un fond de sable, et truffés de beaux grands peupliers dont la réputation pour leur soif n'est plus à faire !


Conclusion


La Ville de Québec fait déjà l'objet de vagues de smog, d'un étalement urbain qui ne semble s'arrêter et il est à craindre que les mesures à venir transforment la belle ville en ville-dortoir. Il est certain que de continuer la construction dans les boisés urbains aura des impacts sérieux sur les cours d'eau qui nous rappelleront ceux de la rivière de la Lorette.

Nous demandons à nos élus de bien se renseigner sur les impacts du règlement R.V.Q. 1422, impacts avec lesquels les citoyens devront vivre. Nous croyons que nos recommandations sont un minimum pour limiter ces impacts.

Une soirée intéressante

Nous avons remis un autre mémoire dans une autre consultation, hier soir au Conseil de de ville.

Petite anecdote amusante : m. Laliberté, notre conseiller, a évoqué un article d'Éric Moreault sur le fait que le conseil d'arrondissement de Sainte-Foy-Sillery ait rejeté la densification. Il a lancé que c'était nécessaire de densifier entres autres, pour garder les écoles remplies. Les conseillers de SFS l'ont gentiment remis à sa place sans lui adresser de question, il a donc dû rester assis sans répliquer jusqu'à ce que ce soit fini. Je brûlais d'envie de rajouter quand j'aurais le micro, qu'ici à NDL la maternelle a une liste d'attente, donc devrait-on cesser de densifier ???

Enfin après des débats interminables mais malgré tout intéressants, nous avons eu droit à notre petit temps de micro afin de nous exprimer au sujet de RVQ1422. Nous avons tous demandé de respecter le plan directeur des milieux naturels. Le Comité d'arbres de Sillery a demandé de protéger le boisé Nelson.

Notre Comité a demandé que l'article 322 de RVQ1400 soit appliqué, que le plan directeur soit appliqué, qu'un réseau de sentier relie les milieux naturels et que l'on fasse des vraies études de caractérisation et j'ai parlé du muret dans le boisé au sud de la rivière des Roches. J'avais discuté ans la journée avec un archéologue de la Commission de la Capitale Nationale, Yves Chrétien, qui m'a formulé quelques recommandations que j'ai remis au greffe. Il dit que le muret pourrait remonter à l'époque de l'Intendant Bigot, personnage controversé réputé pour ses fraudes, mais qui fut intendant dans les années 1750 environ...

La suite fut encore plus importante. En sortant, Martine Sansfaçon a réussi à accrocher m. Loubier, chef de l'oposition, le RMQ, et nous l'avons tous entouré et lui avons longuement parlé. Tellement longtemps en fait que la cloche de la fin a sonné. Il nous a très honnêtement rien promis mais il voudrait être tenu informé et cette demande semblait tout aussi honnête. Je l'ai trouvé ben bon de se prêter de bonne grâce à toutes nos questions. Notre conseiller à NDL n'a jamais fait preuve d'une telle patience envers nous en deux ans à essayer de discuter avec lui. Ce qui découlera de cette rencontre fera l'objet d'un autre article, si ça vaut la peine. Je vais demeurer sceptique tant que les résultats concrets ne se seront pas montrés.

La suite des choses, c'est le vote des conseillers dans environ deux semaines.

samedi 7 février 2009

RVQ1422 : permission de raser d'autres boisés le 16 février

Je ne peux pas rester là sans rien faire. On va autoriser d'autres secteurs qui étaient visés par le PDAD. Ce projet fut approuvé par 30 conseillers sur 31 en novembre 2008. C'est dans le PDAD qu'on nous dira. Le PDAD, il a été conçu en 2005, avant la publication du rapport du GIEC (2007-2008), rapport provenant de centaines de scientifiques et piloté par l'ONU. Ce rapport nous dit non seulement qu'il faut arrêter de raser la forêt, mais qu'il faut replanter vite !
Alors voici RVQ 1422.


Avis de motion approuvé par 30 conseillers sur 31 en novembre (extrait)
1° Les parties de territoire touchées par ces modifications sont les suivantes :
une partie de territoire située au aud-ouest de l'intersection du boulevard
Lebourgneuf et de l'autoroute Robert-Bourassa, dans l'arrondissement
Les Rivières;

2° une partie de territoire située à l'est de l'intersection de l'avenue
Chauveau et du boulevard Robert-Bourassa et à l'ouest de la rivière du
Berger dans l'arrondissement Les Rivières;

3° une partie de territoire située à l'est de la rivière du Berger, au sud-est de
l'avenue Chauveau, au nord-est du boulevard Robert-Bourassa et au sudouest
du boulevard Bastien, dans l'arrondissement Les Rivières;

4° une partie de territoire située au nord du boulevard Neilson, à l'est de la
rue Valentin, au sud-est du chemin des Quatre-Bourgeois et au sud-ouest
du boulevard Pie-XII, dans l'arrondissement Sainte-Foy – Sillery;

5° une partie de territoire située à l'est de l'autoroute Laurentienne, à l'ouest
du boulevard Henri-Bourassa et au nord de la rue George-Muir, dans
l'arrondissement Charlesbourg;

6° une partie de territoire située à l'est du boulevard Henri-Bourassa, au sud
de la rue Dublin, à l'ouest de la rue Aqueduc et au nord de la rue des
Tournesols, dans l'arrondissement Charlesbourg;

7° une partie de territoire située au nord-ouest de l'avenue Chauveau, au
nord-est de l'autoroute Henri-IV, au sud-est de la route Sainte-
Geneviève, au sud du boulevard Saint-Claude et au sud-ouest du boulevard de l'Ormière, dans l'arrondissement La Haute-Saint-Charles;

8° une partie de territoire située au sud-est de l'autoroute Félix-Leclerc, au
sud-ouest de l'autoroute Duplessis, à l'ouest du boulevard du Versant-
Nord et au nord-est de la rue François-Le Mire, dans l'arrondissement
Laurentien;

le tout tel qu'illustré aux annexes I à IV de ce règlement.

Une modification est également apportée afin de permettre que la
réglementation d'urbanisme puisse prévoir une affectation du sol différente
ou une densité occupation du sol inférieure à ce qui est prévu au Plan
d'aménagement et de développement, dans une aire pouvant faire l'objet d'un
plan d'aménagement d'ensemble selon ce plan, afin de restreindre le
développement dans cette aire jusqu'à l'approbation d'un plan d'aménagement
d'ensemble et son intégration à la réglementation d'urbanisme.

Ces modifications permettront d'intégrer un plan d'aménagement d'ensemble,
après son approbation selon les règles habituelles, à la réglementation
d'urbanisme sans nécessité de modifier le Plan directeur d'aménagement et
de développement à chaque fois, tout en ne compromettant pas la
planification de ces parties de territoire.

Ce règlement abroge le Règlement sur le contrôle intérimaire relativement à
certains secteurs de plans d'aménagement d'ensemble du plan directeur
d'aménagement et de développement et à certains secteurs situés hors de la
limite maximale d'urbanisation, R.V.Q. 1147.

Dispense de lecture de ce règlement est demandée puisque tous les membres
du conseil ont reçu une copie du projet de règlement.

Le texte du règlement

VILLE DE QUÉBEC
RÈGLEMENT R.V.Q. 1422
RÈGLEMENT MODIFIANT LE RÈGLEMENT SUR LE PLAN
DIRECTEUR D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT
RELATIVEMENT AUX AIRES DE PLAN D’AMÉNAGEMENT
D’ENSEMBLE

NOTES EXPLICATIVES
Ce règlement modifie le Règlement sur le Plan directeur d’aménagement et de
développement relativement à certaines aires pouvant faire l’objet d’un plan
d’aménagement d’ensemble.

La carte relative au plan des grandes affectations du sol et les cartes
relatives aux densités d’habitation, aux densités de commerce de vente au
détail et aux densités d’administration et de services sont modifiées à l’égard
de certaines parties de territoire touchant des aires d’aménagement pouvant
faire l’objet de plans d’aménagement d’ensemble.

Dans deux parties de territoire, la grande affectation du sol prescrite est
modifiée et les densités d’occupation du sol sont ajustées en conséquence. Dans
les autres parties de territoire touchées, ce sont les densités d’occupation du
sol qui sont modifiées. Dans la plupart des cas, une densité d’un nombre
minimum de logements à l’hectare est établie en remplacement d’une densité de
quatre logements maximum à l’hectare et des densités de commerce de vente au
détail et d’administration et de service sont établies.

Les parties de territoire touchées par ces modifications sont les suivantes :

1º une partie de territoire située au sud-ouest de l’intersection du boulevard
Lebourgneuf et de l’autoroute Robert-Bourassa, dans l’arrondissement Les
Rivières;

2º une partie de territoire située à l’est de l’intersection de l’avenue
Chauveau et du boulevard Robert-Bourassa et à l’ouest de la rivière du Berger,
dans l’arrondissement Les Rivières;

3º une partie de territoire située à l’est de la rivière du Berger, au sud-est de
l’avenue Chauveau, au nord-est du boulevard Robert-Bourassa et au sud-ouest
du boulevard Bastien. dans l’arrondissement Les Rivières;

4º une partie de territoire située au nord du boulevard Neilson, à l’est de la
rue Valentin, au sud-est du chemin des Quatre-Bourgeois et au sud-ouest du
boulevard Pie-XII, dans l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery;

5º une partie du territoire située à l’est de l’autoroute Laurentienne, à
l’ouest du boulevard Henri-Bourassa et au nord de la rue George-Muir, dans
l’arrondissement Charlesbourg;

6º une partie de territoire située à l’est du boulevard Henri-Bourassa, au sud
de la rue Dublin, à l’ouest de la rue Aqueduc et au nord de la rue des
Tournesols, dans l’arrondissement Charlesbourg;

7º une partie de territoire située au nord-ouest de l’avenue Chauveau, au
nord-est de l’autoroute Henri-IV, au sud-est de la route Sainte-Geneviève, au
sud du boulevard Saint-Claude et au sud-ouest du boulevard de l’Ormière,
dans l’arrondissement La Haute-Saint-Charles;

8º une partie de territoire située au sud-est de l’autoroute Félix-Leclerc, au
sud-ouest de l’autoroute Duplessis, à l’ouest du boulevard du Versant-Nord et
au nord-est de la rue François-Le Mire, dans l’arrondissement Laurentien;
le tout tel qu’illustré aux annexes I à IV de ce règlement.

Une modification est également apportée afin de permettre que la
réglementation d’urbanisme puisse prévoir une affectation du sol différente ou
une densité occupation du sol inférieure à ce qui est prévu au Plan
d’aménagement et de développement, dans une aire pouvant faire l’objet d’un
plan d’aménagement d’ensemble selon ce plan, afin de restreindre le
développement dans cette aire jusqu’à l’approbation d’un plan d’aménagement
d’ensemble et son intégration à la réglementation d’urbanisme.

Ces modifications permettront d’intégrer un plan d’aménagement
d’ensemble, après son approbation selon les règles habituelles, à la
réglementation d’urbanisme sans nécessité de modifier le Plan directeur
d’aménagement et de développement à chaque fois, tout en ne compromettant
pas la planification de ces parties de territoire.

Ce règlement abroge le Règlement sur le contrôle intérimaire relativement à
certains secteurs de plans d’aménagement d’ensemble du plan directeur
d’aménagement et de développement et à certains secteurs situés hors de la
limite maximale d’urbanisation, R.V.Q. 1147.

RÈGLEMENT R.V.Q. 1422
RÈGLEMENT MODIFIANT LE RÈGLEMENT SUR LE PLAN
DIRECTEUR D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT
RELATIVEMENT AUX AIRES DE PLAN D’AMÉNAGEMENT
D’ENSEMBLE

LA VILLE DE QUÉBEC, PAR LE CONSEIL DE LA VILLE, DÉCRÈTE CE
QUI SUIT :

1. La carte 10 de l’annexe I du Règlement sur le Plan directeur
d’aménagement et de développement, R.V.Q. 990, et ses amendements, est
modifié par :

1º l’agrandissement d’une aire de grande affectation « Centre majeur
d’activité (CMA) » à même une aire de grande affectation « Résidentielle
urbaine (Ru) », tel qu’illustré à la cote numéro 1 du plan numéro
RVQ1422GAS01 de l’annexe I du présent règlement;

2º l’agrandissement d’une aire de grande affectation « Commerce de détail et
services – urbain (CD/Su) » à même une aire de grande affectation
« Résidentielle urbaine (Ru) » tel qu’illustré à la cote numéro 1 du plan numéro
RVQ1422GAS02 de l’annexe I du présent règlement.

2. La carte 11 de l’annexe I de ce règlement est modifiée par :
1º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité minimale de
30 logements à l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de
quatre logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 1 du plan numéro
RVQ1422DH01 de l’annexe II du présent règlement;

2º la création d’une aire assujettie à une densité minimale de 30 logements à
l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de quatre
logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 2 du plan numéro
RVQ1422DH01 de l’annexe II du présent règlement;

3º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité minimale de
65 logements à l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de
quatre logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 3 du plan
RVQ1422DH01 de l’annexe II du présent règlement;

4º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité minimale de
30 logements à l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de
quatre logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 1 du plan numéro
RVQ1422DH02 de l’annexe II du présent règlement;

5º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité minimale de
15 logements à l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de
quatre logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 1 du plan numéro
RVQ1422DH03 de l’annexe II du présent règlement;

6º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité minimale de
15 logements à l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de
quatre logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 2 du plan numéro
RVQ1422DH03 de l’annexe II du présent règlement;

7º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité minimale de
15 logements à l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de
quatre logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 1 du plan numéro
RVQ1422DH04 de l’annexe II du présent règlement;

8º l’agrandissement d’une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite à
même une aire assujettie à une densité maximale de quatre logements à
l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DH05 de
l’annexe II du présent règlement;

9º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité minimale de
15 logements à l’hectare à même une aire assujettie à une densité maximale de
quatre logements à l’hectare, tel qu’illustré à la cote numéro 2 du plan
RVQ1422DH05 de l’annexe II du présent règlement.

3. La carte 12 de l’annexe I de ce règlement est modifiée par :

1º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 2 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DCVD01 de l’annexe III du présent
règlement;

2º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 2 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 2 du plan numéro RVQ1422DCVD01 de l’annexe III du présent
règlement;

3º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité illimitée à même une
aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la cote numéro
3 du plan numéro RVQ1422DCVD01 de l’annexe III du présent règlement;

4º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 2 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DCVD02 de l’annexe III du présent
règlement;

5º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 2 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DCVD03 de l’annexe III du présent
règlement;

6º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 2 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 2 du plan numéro RVQ1422DCVD03 de l’annexe III du présent
règlement;

7º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 2 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DCVD04 de l’annexe III du présent
règlement;

8º la création d’une aire assujettie à une densité de 3 000 mètres carrés à
même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DCVD05 de l’annexe III du présent
règlement;

9º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 2 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 2 du plan numéro RVQ1422DCVD05 de l’annexe III du présent
règlement.

4. La carte numéro 13 de l’annexe I de ce règlement est modifiée par :

1º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 1 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DAS01 de l’annexe IV du présent
règlement;

2º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 1 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 2 du plan numéro RVQ1422DAS01 de l’annexe IV du présent
règlement;

3º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité illimitée à même une
aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la cote
numéro 3 du plan numéro RVQ1422DAS01 de l’annexe IV du présent
règlement;

4º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 1 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DAS02 de l’annexe IV du présent
règlement;

5º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 1 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DAS03 de l’annexe IV du présent
règlement;

6º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 1 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 2 du plan numéro RVQ1422DAS03 de l’annexe IV du présent
règlement;

7º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 1 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DAS04 de l’annexe IV du présent
règlement;

8º l’agrandissement d’une aire assujettie à une densité de 1 000 mètres carrés
à même une aire pour laquelle aucune densité n’est prescrite, tel qu’illustré à la
cote numéro 1 du plan numéro RVQ1422DAS05 de l’annexe IV du présent
règlement;

5. L’annexe I de ce règlement est modifiée par le remplacement de :
« La Ville n’a pas encore arrêté ses choix relativement à l’affectation du sol
pour certaines parties de son territoire pour lesquels elle ne veut pas intervenir à
la pièce, préférant procéder à une planification d’ensemble. Dans ces cas,
l’utilisation de plans d’aménagement d’ensemble est appropriée. Le plan
d’affectation du sol prévoit une ou des affectations du sol qui ne compromettent
pas cette planification ultérieure. »;

par :

« La ville n’a pas encore arrêté ses choix relativement à l’affectation du sol
pour certaines parties de son territoire pour lesquelles elle ne veut pas intervenir
à la pièce, préférant procéder à une planification d’ensemble. Dans ces cas,
l’utilisation de plans d’aménagement d’ensemble est appropriée. Dans une aire
susceptible de faire l’objet d’un plan d’aménagement du sol en vertu du présent
plan, la réglementation d’urbanisme peut prescrire un usage différent et plus
restrictif, tel un usage agricole, de ceux prescrits dans une aire de grande
affectation du sol délimitée à la carte 10, ou une densité d’occupation du sol
inférieure à une densité prescrite aux cartes 11, 12 et 13 du plan des densités
d’occupation du sol, et ce, afin de limiter le développement dans cette aire et de
ne pas compromettre cette planification jusqu’à l’approbation d’un plan
d’aménagement d’ensemble et son intégration à la réglementation
d’urbanisme. ».

6. Les cotes auxquelles réfère le présent règlement y apparaissent
uniquement à titre indicatif et ne font pas partie des cartes officielles de
l’annexe I du Règlement sur le Plan directeur d’aménagement et de
développement.

7. Le Règlement sur le contrôle intérimaire relativement à certains secteurs
de plans d’aménagement d’ensemble du plan directeur d’aménagement et de
développement et à certains secteurs situés hors de la limite maximale
d’urbanisation, R.V.Q. 1147, est abrogé.

8. Le présent règlement entre en vigueur conformément à la loi.

ANNEXE I
(article 1)
PLANS NUMÉROS RVQ1422GAS01 À RVQ1422GAS02

(Cliquez pour agrandir, le numéro de chaque carte est inscrit dans le cartouche au bas de chaque plan, à la ligne No de plan.)







ANNEXE II
(article 2)
PLANS NUMÉROS RVQ1422DH01 À RVQ1422DH05
















ANNEXE III
(article 3)
PLANS NUMÉROS RVQ1422DCVD01 À RVQ1422DCVD05











ANNEXE IV
(article 4)
PLANS NUMÉROS RVQ1422DAS01 À RVQ1422DAS05











Avis de motion

Je donne avis qu’à une prochaine séance, il sera présenté un règlement
modifiant modifie le Règlement sur le Plan directeur d’aménagement et de
développement relativement à certaines aires pouvant faire l’objet d’un plan
d’aménagement d’ensemble.

La carte relative au plan des grandes affectations du sol et les cartes
relatives aux densités d’habitation, aux densités de commerce de vente au
détail et aux densités d’administration et de services sont modifiées à l’égard
de certaines parties de territoire touchant des aires d’aménagement pouvant
faire l’objet de plans d’aménagement d’ensemble.

Dans deux parties de territoire, la grande affectation du sol prescrite est
modifiée et les densités d’occupation du sol sont ajustées en conséquence. Dans
les autres parties de territoire touchées, ce sont les densités d’occupation du
sol qui sont modifiées. Dans la plupart des cas, une densité d’un nombre
minimum de logements à l’hectare est établie en remplacement d’une densité
de quatre logements maximum à l’hectare et des densités de commerce de vente
au détail et d’administration et de service sont établies.

Les parties de territoire touchées par ces modifications sont les suivantes :

1º une partie de territoire située au sud-ouest de l’intersection du boulevard
Lebourgneuf et de l’autoroute Robert-Bourassa, dans l’arrondissement Les
Rivières;

2º une partie de territoire située à l’est de l’intersection de l’avenue
Chauveau et du boulevard Robert-Bourassa et à l’ouest de la rivière du Berger.
dans l’arrondissement Les Rivières;

3º une partie de territoire située à l’est de la rivière du Berger, au sud-est de
l’avenue Chauveau, au nord-est du boulevard Robert-Bourassa et au sud-ouest
du boulevard Bastien, dans l’arrondissement Les Rivières;

4º une partie de territoire située au nord du boulevard Neilson, à l’est de la
rue Valentin, au sud-est du chemin des Quatre-Bourgeois et au sud-ouest du
boulevard Pie-XII, dans l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery;

5º une partie de territoire située à l’est de l’autoroute Laurentienne, à
l’ouest du boulevard Henri-Bourassa et au nord de la rue George-Muir, dans
l’arrondissement Charlesbourg;

6º une partie de territoire située à l’est du boulevard Henri-Bourassa, au
sud de la rue Dublin, à l’ouest de la rue Aqueduc et au nord de la rue des
Tournesols, dans l’arrondissement Charlesbourg;

7º une partie de territoire située au nord-ouest de l’avenue Chauveau, au
nord-est de l’autoroute Henri-IV, au sud-est de la route Sainte-Geneviève, au
sud du boulevard Saint-Claude et au sud-ouest du boulevard de l’Ormière,
dans l’arrondissement La Haute-Saint-Charles;

8º une partie de territoire située au sud-est de l’autoroute Félix-Leclerc, au
sud-ouest de l’autoroute Duplessis, à l’ouest du boulevard du Versant-Nord et
au nord-est de la rue François-Le Mire, dans l’arrondissement Laurentien;
le tout tel qu’illustré aux annexes I à IV de ce règlement.

Une modification est également apportée afin de permettre que la
réglementation d’urbanisme puisse prévoir une affectation du sol différente ou
une densité occupation du sol inférieure à ce qui est prévu au Plan
d’aménagement et de développement, dans une aire pouvant faire l’objet d’un
plan d’aménagement d’ensemble selon ce plan, afin de restreindre le
développement dans cette aire jusqu’à l’approbation d’un plan d’aménagement
d’ensemble et son intégration à la réglementation d’urbanisme.

Ces modifications permettront d’intégrer un plan d’aménagement
d’ensemble, après son approbation selon les règles habituelles, à la
réglementation d’urbanisme sans nécessité de modifier le Plan directeur
d’aménagement et de développement à chaque fois, tout en ne compromettant
pas la planification de ces parties de territoire.

Ce règlement abroge le Règlement sur le contrôle intérimaire relativement à
certains secteurs de plans d’aménagement d’ensemble du plan directeur
d’aménagement et de développement et à certains secteurs situés hors de la
limite maximale d’urbanisation, R.V.Q. 1147.

Dispense de lecture de ce règlement est demandée puisque tous les membres
du conseil ont reçu une copie du projet de règlement.

mercredi 4 février 2009

La fondation Rivière prouve ses dires avec un expert

Pourquoi aller détruire nos belles forêts boréales et la dernière grande rivière du Nord pour produire de l'électricité alors qu'on peut faire mieux avec beaucoup moins d'impact ?

Un article de Louis-Gilles Francoeur du Devoir raconte que Rivières, la fondation dont Roy Dupuis est porte-parole, a engagé un expert en éolien et il prouve, chiffres à l'appui, que l'éolien serait plus rentable et génèrerais plus d'emplois tant à court qu'à long terme, qu'un méga-projet hydro-électrique. En plus, les éoliennes seraient installée dans les terres au niveau de Havre St-Pierre, un impact visuel beaucoup moindre... C'est à cet endroit qu'il y a le plus de vent, plus que dans bien des parcs éoliens... Selon l'article :

Le spécialiste en éolien estime que chaque kilowatt/heure d'éolien coûterait 8,7 cents, transport compris jusqu'au réseau de distribution, contre 9,2 cents (transport partiellement compris) pour le complexe hydro-électrique de la Romaine. Quant aux emplois créés, leur nombre est évalué à plus de 50 000 contre un peu plus de 33 000 pour le projet hydro-électrique. Les emplois permanents, soit 420, sont quatre fois plus nombreux que pour l'hydro-électricité, en plus d'exiger une infrastructure permanente pour l'entretien des éoliennes dans la région.

De plus, il y a d'autres facteurs à tenir compte. Les habitants qui se nourrissent beaucoup de la pêche, quand ils pêchent le poisson dans les grands réservoir, se nourrissent de poisson avec un taux de mercure plus élevé supposément. Le niveau d'eau augmenté ramasserait des sédiments dans la végétation noyée qui contient le poison en quantités plus concentrées. Les personnes qui consomme ce poisson développent des problèms graves mais on nen ous en parle pas, de cela... Ce ne sont principalement que des Cris... Et d'autres Nations que l'on essaie d'oublier...

Ce genre de ressource, comme l'éolien, ne pollue pas, ne détruit pas les milieux naturel autant qu'un réseau hydro-électrique et exploite une ressource que nous avons amplement. Qu'est-ce qu'on attends ?