mardi 24 août 2010

Les apéros Allant Vert sont de retour !

Prochain Apéro allant-vert :
Une rentrée aux saveurs de l'Île!


Quoi : Agriculture durable
Quand : Mercredi 8 septempbre 2010
Où : Musée de la civilisation

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La saison 2010-2011 des Apéros allant-vert débute tout en saveurs! Takt-etik vous invite à déguster les produits de l'agriculture durable tout en découvrant une initiative originale et unique issue de l'île d'Orléans: Savoir-faire île d'Orléans (SFIO).

Daniel Pouliot, président de Savoir-faire île d'Orléans*, refera le parcours ayant mené à la certification en utilisant l'exemple de la création de SFIO. Il illustrera comment les producteurs de l'île ont réussi à réserver l'appellation «produits de l'île d'Orléans» aux producteurs orléanais et à préserver le savoir-faire de ses artisans-membres. Gage d'authenticité, de qualité et de respect des normes, SFIO permet aussi de comprendre comment les concepts de développement durable et d'environnement se greffent tout naturellement à l'agriculture.

Pour cette occasion, des douceurs et gourmandises puisées à même le garde-manger orléanais vous seront servies.

*Savoir-faire île d'Orléans est la toute première certification protégeant le nom d'un territoire, au Québec.

L'équipe de Takt-etik




Informations détaillées
Date : Mercredi, 8 septembre 2010
Heure : À compter de 17h00
Lieu : Musée de la civilisation, 85 rue Dalhousie, Québec
Informations : aperos@takt-etik.com ou (418) 609-4818
Coût : Gratuit
Inscription : Jusqu'au mardi 7 septembre en cliquant ici.

lundi 23 août 2010

Lettre touchante d'un organisme très sérieux

J'ai reçu une lettre adressée au Comité d'arbres de Charlesbourg et ce cri du coeur m'a tellement touchée que je me permet de la publier sur le blogue du Comité, afin que tous les amis puissent partager ces lignes...

Montréal, le 21 août 2010.

Cher Comité,

Ce ne sont pas les deux-cents cinquante kilomètres d’autoroute 40, ni la violence endémique confinant au génocide urbain de Montréal, ni les frasques du Maire Labaume en sa Vieille Capitale stupéfaite qui réussiront à dissimuler les atomes crochus que votre groupe de pression peut avoir avec le nôtre.

Pendant que vous en êtes à protéger des boisés, nous nous sommes donné comme mission de préserver cette végétation qui, à la faveur d’une désertion estivale, envahit les craques des pavages asphaltés de nos cours d’écoles. Bientôt, on va encore lâcher lousse dans ces cours des vilains cols bleus armés de leur méprisables « weed-eaters » qui pulvériseront en éclats ces innocentes pousses naissantes.

Et pourtant combien cette végétation mérite-t-elle d’être sauvée! En plus de purifier l’air, nous sommes ici devant les prémices de ce que pourrait avoir l’air la seule végétation viable après quelques décennies de réchauffement climatique. La ligne de verdure qui serpente dans la mer asphaltée c’est une arche de Noé d’ADN!

Le petit bouton de camomille sauvage qui tend timidement un fragile pétale vers le soleil, c’est toute la métaphore de la petite vie qui cherche encore à éclore dans les rares brèches de l’économie du complexe militaro-industriel.

Tout l’été nous avons assis notre désœuvrement sur les marches des écoles, affrontant les dernières heures des jours de fournaise estivale armés seulement que quelques breuvages thermorégulateurs. Nous avons répertorié ces petites plantes : pissenlits, plantain, camomille sauvage, etc. Nous avons inséré quelques affichettes dans les fentes de l’asphalte. Nous avons organisé des visites guidés où, pour un léger supplément, nous y allions mêmes de quelques commentaires oraux approximativement scientifiques.

Nous avons incité certains enfants à se constituer quelques herbiers d’une végétation authentiquement urbaine. Ah! Qu’il était beau de voir revenir dans le soleil couchant ces petits enfants claudiquants et dégénérés --généralement des reliquats d’accouplement consanguins dans les ruelles obscures-- venir déposer à nos pieds, les yeux rougis et des fleuves de morve sous le nez, de larges brassées d’herbe à poux.

Il y a de quoi rêver en regardant ces grandes lézardes vertes dans une grande surface grise. On aurait dit des éclairs de joie dans un ciel de morosité entretenu par l’appétence capitaliste. C’est de la poésie pure.

« There’s a crack in everything,
That’s where the light comes from »
Leonard Cohen


Oui, nos combats convergent vers les mêmes buts et nous remercions un ciel, quoique gris, bas, humide et étouffant, du jour où nous sommes tombés sur votre site internet. Nous demeurons, encore à ce jour, sidérés par la clarté de vos arguments et par la pertinence des recommandations que vous faites à vos concitoyens. Nous relisons, en boucle, votre site comme un mantra rythmant notre quotidien. À grands coups de claques dans le front, nous nous demandons comment nous n’y avons pas songé nous-mêmes plus tôt!

Nous avons d’ores et déjà détourné notre gouttière vers la cafetière 60 tasses dont chaque jour nous repoussons les limites de la production. (Des autorités surveillantes et médicales nous interdisent tout autre breuvage; mais je reviendrai sur ces considérations un autre jour). Nous avons remplacé le bol de toilette d’un réduit adjacent par une de ces poches-filtres avec lesquelles les randonneurs des landes désertiques réussissent à transformer une déssicante expédition en une surboom de réhydratation.

Au moment de conclure, nous voudrions préciser notre demande auprès de vous. Nous apprécierions, de votre part, une lettre de référence, dithyrambique et enthousiaste, célébrant la pertinence de notre groupe égard à la préservation et à l’enrichissement de la biomasse de l’hémisphère nord. Venant d’un groupe de pression respecté, sinon craint, des trois paliers politiques, il n’est nul doute que ça va trembler dans les officines gouvernementales. Votre recommandation nous permettra sûrement d’aller chercher les généreuses subventions permettant à notre organisme de subsister jusqu’à la saison nouvelle. Inutile de vous rappeler que depuis la commission Gomery les temps se font durs pour les quémandeurs.

Outre que de glisser rapidement sur l’inextinguible soif de notre conseil d’administration, je vous prierais d’insister sur notre découvert bancaire qui nous contraindra sans doute sous peu, je le crains, à mettre la clef dans la porte et à repartir toute la patente sous un autre nom.


Tony Truand
Directeur-général autoproclamé
Comité pour la préservation de la végétation anfractuositaire
(C.P.V.A.)

mercredi 4 août 2010

Toujours interdit d'arroser, sauf si vous avez une citerne pluviale !!

Un petit rappel dans le Soleil aujourd'hui sur l'interdiction d'arroser qui tient toujours me permet de ramener le sujet des citernes pluviales...

Voyez-vous, si vous en aviez une branchée sur votre nouvelle piscine, elle serait probablement remplie avec les pluies diluviennes que nous avons eu depuis quelques jours ! Je me permet donc de recoller une chronique du 7 juillet 2009 qui comparait la complexité des règlements municipaux avec la tranquillité d'esprit avec une citerne pluviale... N'oubliez pas qu'actuellement, on ne peut même pas arroser. L'amende si on est pris en flagrant délit coûte presque deux fois plus qu'une bonne citerne pluviale achetée à l'APEL.

Comment économiser l'eau

OK, permettons-nous de visualiser. La pluie du début d'été (commentaire : en 2009 il y a eu beaucoup de pluie) a fini par finir et le soleil se pointe maintenant presque tous les jours... Le boyau d'arrosage change de statut et passe de décoration à nécessité... Sauf que la réglementation est assez compliquée maintenant. Voici quelques trucs pour vous simplifier la vie.

Remplissage des piscines

Le plus simple et écolo : avoir une citerne pluviale. En juin, il pleut beaucoup.
  1. Branchez un boyau du trop-plein de la citerne à la piscine pour la remplir avec de l'eau de pluie filtrée par le filtre de la citerne, plutôt que de gaspiller notre eau potable.
  2. Attendez qu'elle soit au niveau désiré.
Cliquez ici pour voir l'article sur les citernes pluviales.

Les règlements (source) :
Du 1er mai au 15 juin inclusivement, le remplissage des piscines est interdit le samedi. Par contre, il est permis tous les autres jours de 20 h à 6 h :
  • aux dates paires pour les adresses dont le numéro est pair;
  • aux dates impaires pour les adresses dont le numéro est impair.

Il peut s'effectuer sans restriction lors de l'installation de la piscine ou de la réparation d'une toile pourvu que le niveau d'eau n'excède pas 30 cm dans la partie la moins profonde.

À compter du 16 juin, le remplissage est permis en tout temps.


Pelouses et jardin

Le plus simple et écolo : Utiliser l'eau d'une citerne pluviale. En plus, elle ne contiendra pas de chlore. Cliquez ici pour voir l'article sur les citernes pluviales.

Les règlements (source) :

Pelouse

L'arrosage des pelouses est autorisé de 20 h à 23 h :

  • aux dates paires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est pair;
  • aux dates impaires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est impair.

L'arrosage automatique * est autorisé de 3 h à 6 h, le dimanche, le mardi et le jeudi.

Nouvelles pelouses

Gazon ensemencé

L'arrosage du gazon nouvellement ensemencé est permis de 20 h à 23 h, et ce, tous les jours pendant les 15 jours suivant l'ensemencement.

Gazon en plaques

L'arrosage du gazon en plaques nouvellement installé peut se faire à n'importe quelle heure le jour même de leur pose et de 20 h à 23 h durant les 14 jours suivant celle-ci.

Jardins, potagers, fleurs, arbres et arbustes

L'arrosage manuel est permis en tout temps.

L'arrosage automatique * est autorisé de 3 h à 6 h, le dimanche, le mardi et le jeudi.

L'arrosage par un autre moyen que l'arrosage manuel ou automatique est autorisé de 20 h à 23 h :

  • aux dates paires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est pair;
  • aux dates impaires, sauf le samedi, pour les adresses dont le numéro est impair
  • .

* L'utilisation d'un système d'arrosage automatique qui fonctionne de telle sorte qu'il ne peut être conforme à l'horaire d'arrosage de 3 h à 6 h (les dimanches, les mardis et les jeudis) est prohibée.


Lavage des entrées et des véhicules

Le plus simple et écolo : Savonnez l'auto avec l'eau d'un un sceau. Utiliser l'eau d'une citerne pluviale pour rincer. En plus, si votre citerne est noire comme celle de l'APEL, l'eau ne sera pas froide, le savon partira mieux. Cliquez ici pour voir l'article sur les citernes pluviales.

Les règlements (source) :

Entrées, allées d'accès et aires de stationnement

Le lavage n'est permis que du 1er avril au 10 mai. Il faut utiliser un tuyau muni d'un pistolet à fermeture automatique.

Il est permis en tout temps lors de travaux de peinture ou de nettoyage d'une surface comportant des produits pétroliers ou des substances gommeuses à condition d'utiliser un tuyau muni d'un pistolet avec fermeture automatique.

Véhicules

Le lavage des véhicules est permis en tout temps à condition d'utiliser un tuyau muni d'un pistolet avec fermeture automatique.


En conclusion

Il suffit d'une bonne averse pour remplir une citerne pluviale. Si vous avez le goût de vous impliquer en tant que citoyen, l'acquisition d'un tel dispositif (ou le fabriquer vous-même) est une très bonne façon de le faire.