jeudi 26 juin 2008

Visite d'une ferme des paniers bio !

Le samedi 5 juillet groupe d'action bénévole de Québec organise une sortie familiale estivale, en après-midi, à une de ses fermes bio du réseau d'agriculture soutenu par la communauté : la ferme St-Achillée à Château-Richer.

À l'horaire, visite des installations, puis on met la main à la pâte et aidant notre couple de fermiers à sarcler. Apportez l'huile à mouche, les genouillères ou coussin de jardinage et le chapeau de soleil. Si vous préférez jouer avec les enfants, la petite Flore aime bien se faire garder pendant que sa mère fermière continue aux champs. Retour en fin d'après-midi à Québec.

On se donne rendez-vous à 13 h dans le stationnement des galeries de la Canardière qui est tout près du terminus du Métrobus no. 800. Si cela adonne mieux vous pouvez vous rendre directement à la ferme au 130 St-Achillée à Château-Richer (sortie Dick sur St-Anne). Pour plus d'informations écrivez-moi à arbrecharlesbourg@gmail.com.

mardi 24 juin 2008

Arroser son entrée, c'est mal ? Tout dépend !

Eh oui, je vais en faire bondir quelques-uns mais c'est le but d'un titre accrocheur... Je voudrais vous parler de citernes pluviales, pourquoi en aurait-on besoin, à quoi ça sert et comment s'en procurer ou en fabriquer une.

Une citerne pluviale, c'est un grand réservoir avec une ouverture munie d'un grillage que l'on installe, traditionnellement, aux gouttières afin de récupérer l'eau de pluie qui tombe sur le toit. Les citernes pluviales existent depuis la nuit des temps. Dans les westerns quand il y a des feux croisés, on voit presque toujours un baril plein d'eau victime d'une balle perdue, vidant son contenu si précieux dans ces contrées arides. Les Européens qui viennent vivre au Québec se grattent la tête quand ils réalisent que nous sommes très peu à les utiliser. Bien sûr, en appartement, ce n'est pas évident, mais c'est dans une maison que l'on gaspille beaucoup d'eau, dans les préparations saisonnières et la rénovation.

Pour comprendre l'utilité d'une citerne pluviale, il faut voir d'abord les gaspillage d'eau potable, traitée, dans le quotidien. Il faut dire que l'on perd déjà présentement dans diverses fuites dans notre réseau entre 10 % et 30 % d'eau potable et parfois plus! La Ville a eu ce rapport en 2005 et a établi un plan d'action, mais ce sera très long pour ramener les pourcentages à des niveaux acceptables. À la maison, il y a aussi beaucoup de gaspillage, on ne se rend pas compte vraiment parce que l'eau ici, c'est présent en abondance. La réflexion qui est intéressante à faire c'est seulement « Ai-je vraiment besoin d'eau ‘bonne à boire’ pour ceci? » Par exemple : le réservoir des toilettes, le boyau d'arrosage, la lessive et la vaisselle, la douche? Une eau propre, non chlorée, pour arroser les plantes et laver l'auto, ce serait suffisant.

Une citerne peut se remplir après une à trois bonnes averses, selon la grandeur du toit et si la gouttière fait tout le tour ou si elle est sur un seul côté du toit. Bien sûr au Canada se laver à l'eau de pluie en janvier, il faut oublier ça, du moins pour quelques dizaines d'années (...). Mais quand on revient à la vie, au printemps, et qu'il faut tout nettoyer et préparer pour l'été, pourquoi ne pas récupérer les pluies abondantes qui accompagnent cette saison? Et la pluie de septembre, pour arroser les conifères avant le gel, quand le boyau standard est déjà débranché? Et l'été, pour laver l'auto en pleine interdiction due à une sécheresse? Et puis inévitablement, le compteur d'eau fera son apparition, la citerne pluviale deviendra un investissement. La citerne ressemble à cela :

Comment se procurer une citerne pluviale? Il y a maintenant plusieurs endroits, j'en ai vu des belles dans les centres jardin. Dans le coin de Notre-Dame-des-Laurentides une super place c'est au Marais du nord, à Lac St-Charles (http://apel.ccapcable.com/boutique_jardin.htm) . Il s'agit de l'Écopluie, qui comporte toutes les caractéristiques nécessaires pour une maison unifamiliale.

Mais si vous êtes un peu bricoleur, il suffit de trouver un contenant d'environ 200 litres de qualité alimentaire, lui faire un robinet (en bas) et sur le dessus un grillage assez fin pour empêcher les débris et les insectes pondeurs d'y aller. Il faut aussi penser à un trop-plein, qui se déverse à un endroit bien drainé, loin de votre fondation et loin des végétations sensibles à la grande humidité. Et surtout, le contenant doit être propre : un vieux baril d'huile de vidange, pas sûre; un vieux baril d'huile d'olive bien lavé, c'est parfait!

D'autres petits gestes qui peuvent nous permettre d'économiser l'eau potable : pourquoi laisser l'eau couler pendant qu'on se brosse les dents, qu'on se lave les mains? Pourquoi ne pas regrouper les choses à laver? Un seau d'eau et une éponge pour laver l'auto, c'est suffisant. Un jet fin pour la rincer? Un rêve fou : si vous vous entendez bien avec vos voisins, pourquoi ne pas vous regrouper pour acheter une seule piscine? Bien d'autres idées viendront à l'esprit quand vous y penserez. Peut-on brancher le fameux nettoyeur à pression sur la citerne? Wow ça décape! Alors si vous êtes nostalgiques de l'arrosage annuel de l'entrée au printemps, avec la citerne pluviale vous pourrez le faire sans une seule once de culpabilité et sans craindre l'amende salée d'un tel geste avec de l'eau de l'aqueduc.

lundi 23 juin 2008

Recyclage, le saviez-vous ?

Tiré du magnifique site du Consortium Écho-logique.

LES FIBRES

Chaque tonne de papier recyclé permet de :

Économiser 74 % d’énergie et 58 % d’eau, par rapport à la fabrication de papier à partir de matière vierge.

Diminuer de 74 % la pollution de l’air et de 35 % la pollution de l’eau.

Épargner plus de 2 m3 d’espace dans un site d’enfouissement.

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1 tonne de carton recyclé permet d’éviter la coupe de 8 arbres 1 tonne de papier fin recyclé permet d’éviter la coupe de 33 arbres

1 tonne de journaux exige la coupe de 17 arbres
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L’ALUMINIUM

Chaque canette d’aluminium recyclée permet
d’économiser en énergie l’équivalent d’une ampoule de 100 watts allumée pendant 20 heures.

En recyclant l’aluminium, on économise des ressources naturelles et
95% de l’énergie nécessaire pour fabriquer l’aluminium de première fusion.

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LE VERRE

Le verre peut être recyclé à l’infini.

Une bouteille de verre prendra 4 000 ans à se décomposer dans l’environnement.
1 tonne de verre recyclé permet de réduire de 200 kg les émissions de CO2.

L’utilisation de 10% de verre recyclé (aussi appelé calcin) diminue de 5% les émissions de CO2.

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LE PLASTIQUE

Le recyclage des bouteilles d’eau et de boissons gazeuses
de polyéthylène téraphtalate (plastique no 1)
permet de fabriquer plusieurs produits utiles.

4 bouteilles de 2 litres suffisent à la fabrication d’une casquette.
5 pour un t-shirt
25 pour un petit sac à dos
35 pour une paire d’espadrilles
90 pour une tente à deux places

mardi 17 juin 2008

Offre d'emploi au Conseil du bassin versant

Voici une offre d'emploi, du Conseil du bassin versant de la rivière St-Charles, à faire circuler pour ceux qui se cherchent du travail dans le domaine de l'environnement (cliquez pour agrandir) :

C'est au cœur de l'action en environnement à Québec ces temps-ci !

lundi 16 juin 2008

Arbre du 400e gratuit

Voici un communiqué pour ceux qui sont intéressés d'obtenir un arbre gratuitement :

Dans le cadre de son 50e anniversaire, l’Association forestière Québec métropolitain (AFQM), en collaboration avec le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), offre à la population une dernière chance de se procurer un Arbre souvenir du 400e. Cette distribution vient clôturer le projet tout en rendant hommage à l’arbre et à la ressource forestière ainsi qu’aux 400 ans de la Ville de Québec.

Distributions :
• Le jeudi 19 juin, de 15h00 à 18h00 dans le stationnement de l’Envirotron de l’Université Laval, situé au 2480, boulevard Hochelaga à Sainte-Foy;
• Le vendredi 20 juin, de 10h00 à 14h00 dans le stationnement de l’Arboretum du Domaine de Maizerets, situé sur l’avenue d’Estimauville à la hauteur du boulevard Montmorency à Limoilou.

Les essences :
Érables à sucre, chênes rouges et bouleaux jaunes.
Dimensions :
Varie entre 90 cm et 200 cm.
Prix :
Gratuit
Note :
Les gens doivent apporter un sac (la grosseur d’un sac d’épicerie), pour recevoir leur arbre.

dimanche 15 juin 2008

Pour un parc de conservation à NDL

Un peu au nord de Charlesbourg se trouve le parc des Verveines. C'est un joli petit parc qui est du genre "conservation", ou zoné Rb pour les urbanistes. Ce que ça veut dire, c'est que la seule intervention majeure dans ce boisé a été d'y mettre un beau sentier aménagé. Dans un futur parc proposé actuellement où se trouve le grand pin blanc remarquable de la photo de droite, le zonage est Ra, pour activités. Il y en a plusieurs qui craignent que la forêt soit toute rasée et que l'on y laisse que du gazon. C'est un secteur fréquenté par les gens du coin et les jeunes vont y glisser l'hiver. Il faut le zoner Rb absolument.

Notre maire, monsieur Labeaume, est orienté économie et veut attirer de la main d'oeuvre qualifiée dans notre ville pour baisser la moyenne d'âge et améliorer la démographie. Or, il est prouvé que la main d'œuvre qualifiée veut s'établir dans des quartiers où la vie est saine, ou il est possible d'aller faire des activités de plein air, ou les services sont proches. Un parc d'arbres plutôt qu'un morceau de gazon est un élément majeur pour un quartier sain.

Selon la chronique de Jean-Claude Vigor dans Le Devoir de ce weekend:
Chaque jour, un arbre de 25 m de hauteur absorbe environ 6000 calories d'énergie, qu'il utilise pour assimiler environ 2,3 kg de CO2 et rejeter à peu près 1,7 kg d'oxygène. Les arbres servent aussi à filtrer l'air en captant des particules de poussière: 10 000 mètres carrés d'arbres (1 hectare) fixent 50 tonnes de poussières par an.


Si on garde le parc en boisé, on prend tous ces chiffres et on multiplie par 5, car le parc ferait 5 hectares.

Quand on sait qu'à Charlesbourg il y a seulement 2 parcs de conservation, aucun ne se trouvant à Notre-Dame-des-Laurentides... Quand on sait le travail que fait un boisé de 5 hectares qu'est le parc proposé, c'est une demande raisonnable. Entretenir un gazon ou entretenir un sentier ? Les deux derniers maires, étant favorables à une ville gérée "comme une business", n'ont pas encore compris les avantages économiques d'un meilleur couvert forestier et ont ouvert la porte au développement domiciliaire, sans conditions. On a cessé de suivre le plan directeur des milieux naturels, il reste à convertir 1312 hectares en milieux naturels protégés pour atteindre l'objectif du 8 % de ce document.

Les gens de Montréal voient Québec comme une ville verte. S'ils étaient au courant de ce qui se passe ici au niveau de l'étalement urbain depuis les deux derniers maires (Montagne des roches, les Méandres, l'Escarpement, le golf de la Faune, les inondations de la rivière Lorette et j'en passe) ils ne rêveraient peut-être plus de venir rester ici. Québec a autant d'asphalte qu'une ville de 2 millions d'habitants, et ses autoroutes sont saturées. La démonstration des problèmes de l'étalement urbain est la devant nos yeux à 7h30 dans l'auto. Si l'on ne veut pas comprendre cela, il faudrait au minimum conserver du vert pour fournir le CO2 des 470 000 autos qui roulent dans la ville de Québec.

dimanche 8 juin 2008

Assemblée générale d'Équiterre le 11 juin

Eh oui, il y a un groupe Équiterre à Québec, et mercredi le 11 juin à 19 h (environ) se tient la première AG officielle. Le groupe d'action bénévole verra le jour officiellement. Et je cite l'organisateur de la rencontre : ... nous aurons la chance d'avoir avec nous Reykia de TransFair, l'organisme de certification du commerce équitable au Canada, qui fera une petite présentation de la campagne villes équitables. Nous aurons donc une belle occasion d'aborder un des grands thèmes d'Equiterre. Quelques bénévoles de plan Nagua se joindront aussi à nous pour l'occasion. C'est un rendez-vous à ne pas manquer!

Petit historique:
On se réunit au mieux de nos disponibilités de temps en temps depuis plus d'un an et divers petits comités se forment selon les thèmes et les activités. Cette année il y a eu des kiosques sur les fermes bio et les paniers, sur le commerce équitable, on a fait des présentations dans les fermes, on a mis des affiches. Pour 2008-2009 il devrait y avoir encore plus d'activités, on espère aussi que le nombre de bénévoles va augmenter parce que plus on est, plus on a du plaisir. Il y a des gens de tous les âges ce qui permet un bel échange, quoique la moyenne est assez jeune.

Équiterre a 4 axes : transport écologique, agriculture écologique, efficacité énergétique et bien sûr commerce équitable. Il y a des occasions de poser des gestes en tant que bénévole dans le cadre de ces quatre axes, avec des idées pour guider mais quand même en étant invités à donner ses idées.

Alors vous êtes invités à venir voir ça au plan Nagua à Limoilou, le 801 arrête quasiment à la porte (cliquez pour agrandir) :

jeudi 5 juin 2008

L'histoire forestière de Québec

Dans le bulletin de l'Association forestière il y a un lien très intéressant qui mène à l'histoire forestière de Québec. On m'avait dit que nos boisés avaient servi à construire des bateaux de guerre, mais on peut apprendre beaucoup plus dans Québec, ville de bois.

Semaine de l'environnement

Avec la manif j'ai oublié de parler de la semaine de l'environnement !

Ce midi Laure Waridel donne une conférence très intéressante sur l'approche la plus facile de tendre vert (oups lapsus je veux dire vers) une attitude de consommation responsable, un geste à la fois. C'est à l'espace 400e dans le Vieux port à midi.

À 13 h vous êtes invités à vous impliquer dans le plan d'action du bassin versant de la rivière St-Charles, sur les enjeux de qualité, quantité, sécurité, sensibilisation et beaucoup plus. C'est au Centre de l'environnement sur Salaberry, au 3e étage, dirigez-vous vers la sortie sur le toit vert et vous découvrirez la salle de réunion, info: 522-0006 poste 3031.

Ce soir à 18 h venez vous balader en vélo avec le fort sympathique groupe Éco-quartier, pour découvrir en ville des sites de perma-culture et de compostage, ça promet ! info@eco-quartier.org ou 523-4580.

Il faisait chaud au conseil de quartier NDL

Mercredi soir au conseil de quartier NDL, il y avait du monde pas mal, environ une douzaine de citoyens certain, en plus des 3 urbanistes venus rendre visite, et la dizaine de personne qui forment normalement le conseil de quartier (4 hommes 4 femmes, une personne d'affaires et le conseiller en consultation publique). C'est que les urbanistes pour Charlesbourg présentaient mercredi soir les enjeux de l'harmonisation des nouveaux règlements d'urbanisme au niveau de Notre-Dame-des-Laurentides.

La petite salle n'est pas faite pour bien plus de monde que ce que nous étions, il faisait chaud ! L'ambiance était cependant assez intéressante, parce que les gens étaient très curieux, d'autres inquiets, d'autres vraiment mécontents mais ils se sont tous exprimé librement et les urbanistes ont écouté. C'était tellement plus interactif que les consultations avec le micro gênant et les urbanistes et élus assis en face et naturellement un peu sur la défensive. Il y a eu une dialogue ce soir, du moins c'est l'impression que ça laisse.

Le conseil a décidé de formuler ses recommandations très bientôt, parce qu'en septembre il sera trop tard. Si vous êtes du quartier et que vous avez raté les autres occasions de faire vos commentaires, il faut faire parvenir vos inquiétudes à conseilquartier.notre-dame-des-laurentides@ville.quebec.qc.ca

mercredi 4 juin 2008

Un réseau est établi


On a eu une centaine de personnes lundi soir, pour un soir de semaine c'était appréciable. Le compte rendu de François Simard fait foi de nos efforts au travers des sirènes de l'autre manifestation qui avait lieu en même temps ! Notre message a passé à l'intérieur et nous étions des gens de toute la ville, comme nous le souhaitions. La conseillère madame Anne Guérette a décidé d'appuyer le message.

Félicitations à Forêt y voir pour le travail acharné. Félicitations à tous ceux qui ont participé à cette organisation.

Étaient présents, les AmiEs de la Terre, l'Autre 400e, le Comité d'arbres de Sillery, des membres du conseil de ce même quartier, Enracinart, des conseillers de plusieurs autres quartiers ainsi que des délégués, le Comité d'arbres de Charlesbourg bien sûr et belle surprise, la porte-parole de SOS Zoo, Francine Vachon. Il y avait aussi des membres d'autres groupes à titre individuel et plusieurs simple citoyens « au coeur vert » comme le dit si bien monsieur Simard.

lundi 2 juin 2008

Déclaration commune 2 juin 2008

DÉCLARATION COMMUNE

« FORÊT S’UNIR, EN CE 400e, PRÉSERVONS NOS FORÊTS URBAINES ! »

Nous les citoyens et les citoyennes de la ville de Québec, de toutes les générations, venons de tous les horizons et de tous les arrondissements pour livrer notre message : « Forêt s’unir, en ce 400e, préservons nos forêts urbaines ! » Comment peut-on fêter tout en détruisant nos forêts urbaines, patrimoine hérité des générations qui nous ont précédés ?

Actuellement, dans plusieurs arrondissements, la Ville laisse les promoteurs pratiquer la coupe à blanc dans nos forêts urbaines alors que des outils mieux adaptés évitent une telle pratique dans d'autres villes tout autour. La plupart des développements en milieu boisé vantent la beauté du paysage dans leur publicité pour ensuite tout raser avant de construire. Pourtant, le Service de l’environnement a conçu un guide de construction en milieu boisé1. Ne pourrait-on pas contraindre les promoteurs de mettre en application ces suggestions ? Nous voulons également que le prochain Règlement sur l’abattage des arbres ait des dents. Le développement de Montagne des Roches a signifié la destruction de dizaines d’hectares de belles forêts urbaines en dépit des demandes insistantes de centaines de citoyens qui réclamaient sa préservation. Dans bien d’autres secteurs de la région, la destruction des forêts urbaines a entraîné par la suite des inondations dont la réparation des dommages s’est avérée coûteuse pour la Ville.

Dans son Plan directeur des milieux naturels et de la forêt urbaine, la ville de Québec s’engageait pourtant fermement à protéger ses milieux naturels :

« En plus de renforcer la nature et la qualité de la protection accordée aux milieux naturels bénéficiant déjà d’une certaine protection, la Ville désire accroître la superficie de milieux naturels conservés sur son territoire. Comme objectif quantitatif, elle fait sien celui du gouvernement du Québec de 8 %. Si on considère que la ville de Québec compte déjà 5.2 % de territoire affecté à la conservation naturelle, elle doit donc affecter un 2.8 % supplémentaire à la conservation, soit 1312 hectares supplémentaires. »2

Récemment, la ville de Québec et en particulier son maire, cherchait un legs à faire à la Ville à l’occasion de son 400e . La ville de Québec ne pourrait-elle pas s’engager fermement à protéger ces 1312 hectares de forêts et à désigner des espaces précis à conserver ? Nous voulons que la Ville atteigne ces cibles visées qui vont dans le sens de la Stratégie gouvernementale sur le développement durable3.

En juin 2007, la ville de Québec adoptait une Politique du patrimoine qui incluait 67 milieux naturels d’intérêt répertoriés par le Service de l’environnement. Nous voulons que cette politique soit respectée et que les 67 milieux naturels répertoriés soient protégés.

À Charlesbourg, au nord du chemin Château-Bigot, une magnifique forêt urbaine de 100 hectares, traversée par trois rivières et constituée de 4 milieux naturels d’intérêt est menacée. Ne pourrions-nous pas la retenir dès maintenant comme espace à protéger en priorité ?

À Sillery, poumon du centre-ville et arrondissement historique, le couvert forestier est menacé par des développements domiciliaires et par le désir des promoteurs de voir disparaître le Règlement sur l’abattage des arbres.

Il en est de même à Sainte-Foy, porte d’entrée principale de la ville de Québec où les quelques boisés entourés d’autoroutes et de routes bouchonnées aux heures de pointe sont également dans la mire des promoteurs immobiliers. Seuls les quelques lambeaux de ce qui reste du boisé de l’Aquarium de Québec font l’objet d’une protection particulière.

Dès 1985, les élus de la grande région de Québec s’étaient donné comme objectif d’aménagement de « contrôler l’expansion urbaine »4. Lors de la révision du schéma en 2005 suite à l’adoption du Plan directeur d’aménagement et de développement (PDAD), la Ville a établi que le périmètre d’urbanisation fixé dans le PDAD pouvait accueillir 1,7 fois la croissance anticipée du nombre de ménages jusqu’en 2021, donc qu’elle avait amplement d’espace pour répondre à ses besoins jusqu’à cette date. La Ville indiquait également que, « à l’intérieur du périmètre d’urbanisation, les espaces vacants situés près des noyaux d’activités (communautaires et commerciaux) devaient être construits avant ceux situés à la frange du développement urbain ».

Trois ans après l’adoption du PDAD, comment pouvons-nous déjà envisager d’étendre le développement aux forêts urbaines, alors que des espaces vacants avec infrastructures de rue sont disponibles ?

Nous voulons une vision à long terme, dans le respect de l’environnement et des milieux naturels pour préserver une qualité de vie dans cette Ville que nous aimons. Nous sentons la responsabilité citoyenne d’agir maintenant. Nous voulons penser globalement et agir localement dans l’intérêt des générations futures, de nos enfants et petits-enfants.

Chères-chers éluEs, nous comptons sur votre engagement à vous faire le relais de cette déclaration. Au-delà des nombreuses consultations, nous voulons faire partie des solutions.

Des citoyennes et des citoyens de la ville de Québec engagéEs en faveur de la protection des forêts urbaines et des milieux naturels.

2 juin 2008

Collaborateurs: Forêt y voir, Comité d'arbres de Charlesbourg, Comité d'arbres de Sillery, Société historique de Sillery, les AmiEs de la Terre, des citoyens de partout dans la ville, appuyés également par Serge Mongeau et Anne Guérette


1Service de l'Aménagement du territoire, Développement domiciliaire en milieux boisé, Québec, 2005

2 Service de l’environnement de la ville de Québec, Plan directeur des milieux naturels et de la forêt urbaine, Tome 1 : Les milieux naturels, octobre 2006, p. 90.

3 Ministère du Développement durable, de l’environnement et des parcs, Stratégie gouvernementales sur le développement durable 2008-2013,ISBN-978-2-250-51615-6 (PDF), 2007

4 Schéma d’aménagement, règlement no 207, p. 5.

dimanche 1 juin 2008

Rappel pour demain, pique-nique à 17 heures devant l'hôtel de ville !!!

On va avoir des chansons, au moins deux djembés et des percussions diverses, on a les permissions nécessaires, il vous suffit d'apporter votre lunch. Plus de détails dans le lien à droite, sur le pique-nique maniFESTIF. Venez sentir à quel point l'union fait la force dans la bonne humeur et l'amitié avec des gens de Sainte-Foy à Notre-Dame-des-Laurentides, en passant par Limoilou beach !

Forêt s'unir !