mercredi 24 décembre 2008

Cadeaux utiles no. 2

Et voilà, c'est le 24, il reste des cadeaux à acheter ! Que faire, manque de temps... Un solution rapide :

1) Allez sur www.canada411.com
2) Sélectionnez recherche inversée dans le carré jaune pour trouver une entreprise.
3) Si ce n'est pas la recherche par no de téléphone qui s'affiche, choisissez-là dans la liste à gauche.
3) Tapez les trois chiffres sur 7 de votre numéro exemple: si votre numéro est 418-849-XXXX tapez 849.
4) Vous pouvez maintenant consulter une liste des endroits près de chez vous qui offrent des produits.
5) Encore plus écolo : trouvez là-dedans des produits fabriqués ici, bio, équitables. Un bon exemple serait un coupon pour un massage ou un soin d'un commerce près de chez vous. Ou des confitures ou produits naturels fabriqués par le commerçant.

La planète à la rescousse du père Noël

Un article de Louis-Gilles Francoeur dans le Devoir du 24 décembre

Pas de cadeaux pour Stephen Harper

Cédant aux pressions de la Conférence circumpolaire et de dizaines d'associations vouées à la protection de l'enfance, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé hier de lancer cette semaine une intervention sans précédent pour protéger les rennes et les principaux centres de production de cadeaux du père Noël contre les méfaits des changements climatiques.

L'ONU entend mobiliser l'essentiel des sommes que la communauté internationale destinait à plusieurs conflits armés, y compris pour prendre le contrôle de grands gisements de pétrole à l'origine des émissions de gaz à effet de serre, pour consacrer en un temps record ces sommes à l'intensification de la lutte contre les changements climatiques.

Rapport confidentiel

C'est un rapport confidentiel, préparé par l'Institut du renne de Laponie de concert avec le Centre Ouranos de Montréal, portant sur les diverses stratégies d'adaptation pour sauver les grands troupeaux de caribous du fleuve George et de la rivière aux Feuilles, qui a semé la panique à l'ONU et imposé une mobilisation du Conseil de sécurité. Le rapport propose non seulement une stratégie pour maintenir les traîneaux du père Noël en opération à court terme, mais, à plus long terme, d'autres options sont étudiées, notamment le recours à une stratégie intermodale, qui ferait appel à des navettes rapides attelées à des dauphins pour faire franchir le Passage du Nord, alors libre de glaces au début de l'hiver, afin d'acheminer les cadeaux de Noël vers chaque continent où ils seraient alors distribués par d'autres systèmes de locomotion.

Le premier chapitre du plan onusien propose de récupérer et de remettre en état les traîneaux du père Noël, qui seraient pour la plupart enlisés dans la mer de boue créée par le dégel du pergélisol de cette région arctique, toujours gardée secrète en vertu d'un accord international, le seul respecté intégralement jusqu'ici. La fonte accélérée de la banquise arctique, qui s'est fracturée davantage cet été autour de l'île d'Elsemere, rend par ailleurs de plus en plus difficile l'envol des traîneaux du père Noël, lequel aurait besoin d'une piste renforcée en raison du dégel du pergélisol et du poids croissant des cadeaux. Des forces spéciales de l'OTAN stationnées en Afghanistan auraient été envoyées pour niveler ces pistes avant qu'elles ne regèlent.

Enfin, on rapporte que les troupes d'élite déplacées de l'Irak vers le pôle Nord à la demande du futur président Obama, n'auraient pas encore réussi, même avec les Hummer parachutés la semaine dernière, à réunir tous les rennes du père Noël. Plusieurs semblent avoir été attirés à des centaines de lieues du village du père Noël par la végétation de plus en plus abondante qui pousse dans cette région, désormais aux prises avec des étés de plus en plus longs et chauds.

Allez les VTT!

Les stratégies dites «d'adaptation aux changements climatiques» suggérées mollement par le gouvernement Harper en remplacement d'une réduction des émissions à la source, se résument en réalité à l'envoi de VTT de marque canadienne au Père-Noël pour remplacer son classique traîneau et de ses rennes enlisés dans la gadoue et la boue arctique. On raconte dans l'entourage du premier ministre que ce dernier serait sur le point de fournir gratuitement du pétrole des sables bitumineux pour les déplacements du père Noël en VTT ou en motoneiges. Le lutin en chef a qualifié par communiqué hier soir cette stratégie de «marketing grossier», ajoutant «qu'on ne pouvait pas utiliser la nuit de Noël pour blanchir une pollution pareille».

Quant aux motoneiges, encore plus polluantes que les VTT, le père Noël n'en veut pas, même s'il s'agit d'hybrides ou de tout-électriques, car s'il y a encore de la neige, il préfère de loin avoir recours à ses rennes, qui ne tombent jamais en panne et qui contribuent moins aux changements climatiques.

Parents avant tout

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit surpris hier soir de voir avec quelle célérité le Conseil de sécurité, y compris les délégués des États-Unis et de la Chine, les deux principaux émetteurs de GES, ont décidé d'appliquer intégralement non seulement le plan de sauvetage de la distribution des cadeaux cette année, mais aussi, la totalité du plan à plus long terme de lutte contre les changements climatiques. Il a émis l'hypothèse que la majorité des membres du Conseil étant aussi des parents, ils auraient pu difficilement expliquer à leurs enfants leur refus de sauver le père Noël.

Le plan à moyen terme de l'ONU prévoit que les parents de tous les pays occidentaux vont se priver de cadeaux pendant les cinq prochaines années pour équiper leurs résidences de panneaux solaires et s'acheter des véhicules hybrides. De leur côté, les multinationales ont convenu de réduire de moitié sur trois ans la production de biens de consommation inutiles. Les constructeurs automobiles ont décidé de leur côté de lancer des plans de rachat-échange ou de mise à la ferraille des SUV qu'ils ont vendus depuis 10 ans. Enfin, Exxon et six autres pétrolières vont consacrer la moitié de leurs profits et des salaires de leurs dirigeants pendant dix ans à l'efficacité énergétique, l'éolien et la géothermie. Un vrai songe digne d'une nuit de Noël, quoi!

Un père Noël ému

Quant au père Noël, il s'est dit ému de constater que la communauté internationale accordait enfin la priorité aux intérêts des générations montantes, sa clientèle de base. Profitant de ce élan sans précédent, il réclamé de nouveaux attelages d'antilopes afin d'ouvrir des lignes de distribution de cadeaux dans plusieurs pays du sud, le secteur faible de son réseau jusqu'ici.

Aux dernières nouvelles, le père Noël avait rayé Stephen Harper de sa liste de cadeaux parce que son gouvernement a été le plus mauvais joueur lors de la dernière conférence de Poznan sur les changements climatiques. Et sans qu'on sache trop pourquoi, il aurait envoyé un message conjoint aux trois chefs de l'opposition, accréditant la rumeur qu'il pourrait se joindre à la coalition des partis politiques favorables à la mise en place d'un plan canadien de réduction des émissions de GES, un cadeau dont rêvent, d'après les sondages, trois Canadiens sur quatre.

jeudi 18 décembre 2008

À vendre pour raser, forêt près d'école et CLSC

Voici le secteur à construire (cliquez pour agrandir) :


Derrière le terrain de baseball, les jeunes de l'école de l'escalade vont jouer dans le bois. Les propriétaire des terres plus loin ne veulent pas que l'on construise près des milieux humides qui s'y trouvent. Cet été, une foule compacte a dit aux urbanistes qui les consultaient qu'ils ne voulaient pas de construction dans ce boisé. De plus, la topographie du terrain va favoriser le ruissellement vers les maisons existantes.

On nous dit qu'il faut présenter un projet pour toute la zone. C'est loin d'être fait car les restreinte rendent les projets difficilement rentables. La solution ? Ben pour le Comité d'arbres ce serait un moratoire sur cette belle forêt. Mais la pression est énorme pour des chantiers ici, tellement, qu'on en oublie les conséquences qui seront coûteuses pour nous quand la dernière pelle mécanique aura quitté, laissant un nouveau dortoir sans arbres, exposé au vents, aux bruits du Laurentien et aux inondations printanières. On ne voit pas la nouvelle pression d'eau de ruissellement, directement ajoutée dans le bassin versant de la rivière du Berger, déjà très sollicitée.

NDL, c'est un secret de polichinel chez nous, est un quartier assez âgé et du bâtiment sans but lucratif pour loger la population vieillissante serait probablement bienvenu. Ou des coops dans le style de la Cité verte. Le genre de projet qui respecte tous les principes de développement DURABLE avec les aspects socio-économiques autant que la conservation. Des questions ? Écrivez-moi arbrecharlesbourg(acommercial)gmail.com

mardi 16 décembre 2008

Cadeaux utiles no. 1

J'ai visité le Pérou cette année, une partie de notre voyage était un trek loin dans la campagne andine. Nos porteurs, de joyeux lurons toujours prêts à nous aider et encourager nos pas, ont partagé un peu de leur vie quotidienne avec nous, sous la tente-bivouac, un soir, avec une bonne tisane... Souvent, le pourboire qui leur était versé servait à acheter UN animal pour se partir une ferme et ainsi devenir autonome. Ou un deuxième.

Transporter notre stock pendant 3-4 jours, nous apporter notre infusion matinale et monter nos tentes leur fournissait souvent l'équivalent d'un an de revenu. C'est une belle expérience d'humilité pour nous et leur beau sourire va rester gravé dans ma mémoire à tout jamais.

C'est pourquoi je mets dans une de mes chroniques un cadeau qui serait vraiment utile pour des gens qui travaillent très fort quand ils en ont la chance, des dons à Oxfam. On assiste à leur campagne Cadeaux sans emballage à la télé ces temps-ci avec par exemple Marc labrèche qui tient des câble à "booster" dans les mains... Avec cette mise en contexte, vous pouvez comprendre peut-être un peu mieux la démarche. Ce cadeau aide des gens à acquérir plus d'autonomie afin de vivre sainement.

La personne qui a TOUT, qui est assez ouverte d'esprit, appréciera ce cadeau : vous faites un cadeau à Oxfam (à partir de si peu qu'un dollars), une carte est envoyée à votre ami et un cadeau est donné à une personne dans le besoin. Exemple : une chèvre (45$), des livres scolaires (5$), un arbre (1$) et bien plus. Si ce genre de cadeau vous intéresse, suivez le lien : Cadeaux sans emballage

dimanche 7 décembre 2008

LUTTEZ CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Source : Le portail de l'environnement.

Signez la pétition KYOTOplus et joignez-vous à un rassemblement le 7 décembre !

Le gouvernement du Canada se trouve actuellement en pleine négociation à Poznan, en Pologne, où les membres de l’ONU tentent d’en venir à un accord pour contrer les changements climatiques. Cet accord est crucial. Il doit survenir au plus tard en décembre 2009, pour la conférence de l’ONU qui se déroulera à Copenhague, au Danemark.


Sans un accord déterminant à Copenhague, il sera difficile de faire ce qu’il faut pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire et éviter un désastre lié aux changements climatiques.
Le gouvernement doit entendre ce que vous avez à dire maintenant. Signez la pétition KYOTOplus et joignez-vous au mouvement pour que des actions soient entreprises de toute urgence contre les changements climatiques, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.

Ensuite, joignez-vous aux milliers de personnes qui participeront à la Journée d’action mondiale 2008, le dimanche 7 décembre.

Les Canadiens manifesteront pour exiger que le gouvernement Harper fasse quelque chose de concret pour arrêter le réchauffement de la planète. Ils offriront aussi leur appui aux gens de partout dans le monde qui, comme eux, veulent que les négociations avancent à Poznan.

Ce rassemblement planétaire vise à rappeler aux leaders mondiaux qui se trouvent à Poznan que le monde les surveille.

Joignez-vous aux voix qui demandent qu’un nouvel accord planétaire soit conclu pour renforcer et prolonger le protocole de Kyoto visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Rassemblements canadiens :
Halifax : Black Rock Beach, parc Point Pleasant, de 13 h à 16 h
Montréal : Carré Phillips, à l’intersection de la rue Sainte-Catherine Ouest et de l’avenue Union, à 13 h
Ottawa : Colline parlementaire, 14 h
Toronto : Carré Yonge-Dundas, 13 h
Edmonton : Place du Canada, côté sud, 12 h
Vancouver : À l’intersection des rues Robson et Hornby, de 11 h à 12 h

Le gouvernement Harper n’a rien fait pour lutter contre le réchauffement planétaire. Le Canada se classe presque le dernier, parmi les pays développés ayant signé le protocole de Kyoto, pour ce qui est de respecter son engagement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Participez à la campagne KYOTOplus pour LUTTEZ CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. Visitez le www.kyotoplus.ca. Engagez-vous dans cette campagne et demandez à vos parents et amis de participer également et de signer la pétition. Joignez-vous à un rassemblement canadien pour LUTTEZ CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. Emmenez votre famille et vos amis ! Pour plus d’informations : www.globalclimatecampaign.org

samedi 6 décembre 2008

Homo Toxicus au petit écran

À ne pas manquer ce soir, ou à enregistrer, Homo Toxicus, à Télé-Québec, à 20 h. Une femme désireuse de savoir à quel point nous absorbons les substances toxiques dans notre alimentation a fait analyser son sang pour commencer sa démarche. Ce qu'elle a trouvé est surprenant.

Un documentaire qui fait jaser depuis sa sortie...

vendredi 5 décembre 2008

Dans les coulisses de Poznan avec Équiterre...

J'ai pris du retard sur Poznan, voici les dernières nouvelles d'Hugo Ségin et Steven Guilbeault...

Samedi dans l'hôtel, les impressions d'Hugo http://www.youtube.com/watch?v=Bs-yt5fRG7o

Steven dans le train http://www.youtube.com/watch?v=oV4PcHNe-ms

Steven prend une pause pour parler au nom d'Équiterre en faveur de la coallition http://www.youtube.com/watch?v=rXzVSzWnNFE

Et le top :
Le Canada a reçu les trois prix citrons (Fossil of the day award) ce jeudi pour avoir bloqué les négociations à Poznan, du jamais vu! Ces mentions sont décernés par les 400 organismes non gouvernementaux membres du Réseau Action Climat International. Lire la suite (en anglais seulement)

mardi 2 décembre 2008

Activités de décembre

Le mercredi 3 décembre à l'Accorderie, (belle place à découvrir) projection du documentaie Le monde selon Monsanto. Une présentation des AmiEs de la Terre.

Jeudi 4 décembre

  • Dîner-conférence "L’après-Kyoto : où en sont les discussions?" Au moment où se déroule la 14e Conférence des Nations unies sur le climat, le directeur de l’Institut EDS livre ses réflexions sur l’avenir du régime climatique, l’état des négociations en cours et les effets possibles de la nouvelle administration américaine. Avec Philippe Le Prestre, directeur de l’Institut EDS, Observatoire de l’écopolitique internationale. Entrée libre. Apportez votre lunch. Local 2419, pavillon De Koninck, 11h30 – 13h00. Université Laval.

  • à 19h15 : Soirée d’accueil aux AmiEs de la Terre de Québec. Venez en apprendre sur le mouvement de l’écologie et sur les AmiEs de la Terre de Québec qui fête ses 30 ans! On vous présentera notre organisation, nos comités, nos dossiers et nos luttes. Cette soirée s’adresse aux personnes qui veulent en connaître plus et qui souhaitent s’impliquer. 870 Av. de Salaberry, local 210. S.V.P, confirmez votre présence par téléphone ! 418-524-2744
Mardi 9 décembre 2008 : La société d'horticulture et d'écologie de Charlesbourg présente "Les plantes pour le temps des Fêtes", Conférencier Claude Lizotte. Il y aura aussi un échange de cadeaux de Noël "facultatif" valeur minimal de 10$ et écrire son nom sur l’emballage. Au Centre culturel et communautaire de Charlesbourg 7575, boulevard Henri-Bourassa, à 19 h 30 salle 20. C'est 10$ pour être membre ou 5$ par conférence.

Le mercredi 10 décembre, les apéros allant vert seront consacrés aux bâtiments durables avec le conseil du bâtiment durable au Canada... N'oubliez pas de confirmer votre présence par courriel à : brunop@takt-etik.com

Un autre apéro Allant Vert en décembre

Et oui, nous voici déjà en décembre, j'ai envie de vous parler d'endroits à Charlesbourg où l'on peut consommer de façon responsable, un des principes en développement durable. Mais d'abord une bonne nouvelle.

Takt Etik m'a glissé un petit mot sur le prochain évènement, vraiment intéressant :

Le mercredi 10 décembre, les apéros allant vert seront consacrés aux bâtiments durables avec le conseil du bâtiment durable au Canada....
plus d'informations sur :

http://lesaperosallantvert.blogspot.com/

N'oubliez pas de confirmer votre présence par courriel à : brunop@takt-etik.com


Je peux enfin y aller, on se retrouve là-bas ?

lundi 1 décembre 2008

Les commentaires d'Hugo Ségin sur les conférences de l'ONU

Steven Guilbeault en route pour Poznan

Oups

J'ai fait une montée de lait la semaine passée, que l'on me dit justifiée, sauf que j'ai outrepassé une des valeurs fondamentale du Comité d'arbres : nous sommes apolitiques ! Alors je l'ai retirée. Excusez-moi chers membres.

J'ai beaucoup de misère avec le gouvernement fédéral en place parce que ses lobbys ne priorisent pas l'environnement et qu'il est pas fort sur la démocratie. Une société ou les individus contribuent et où les dirigeants respectent le contrat social, fait partie des principes de développement durable. Tiens, j'espère que c'est bien récupéré. Enfin, c'est assez intéressant de suivre l'actualité ces temps ci.

Pendant ce temps, une personne que j'admire beaucoup, Steven Guilbault, s'en va à Poznan, et je vais publier ses commentaires à mesure sur le blogue grâce à la magie de youtube. Monsieur Obama n'y sera pas mais il devrait s'y passer des choses intéressantes.

samedi 29 novembre 2008

Le parc du gros pin se fait gruger...

Y'a du nouveau dans les affaires locales de NDL pour le Comité d'arbres, et c'est pas jojo...

Les entrepreneurs sont rentrés dans le boisé entre Sophia-Melvin et des Acadiens. On ne le voit pas de la rue des Nations parce que le chemin qui a été ouvert, aussi large qu'une rue, arrête avant de déboucher sur la rue des Nations. Tiens tiens... Comme si on ne le verrait pas, on reste à côté et on va y marcher dans ce boisé-là !

Or, l'ouverture est tellement grande, qu'on peut maintenant apercevoir le grand pin à partir de ce nouveau chemin qui passe dans la zone de conservation avant de rejoindre la future rue. Mais qu'est-ce qui presse tant que ça, ce développement cossu va mettre des années à se construire ! Franchement ! Il parait que ça se coupe mieux l'hiver... Voici des images pour situer l'endroit, sur le plan du projet immobilier et sur le plan de zonage selon la version la plus récente disponible sur le site de la ville, la nouvelle ouverture étant la ligne rouge sur chaque image :




Il faut que je termine avec un peu de bon, alors des membres du conseil de quartier désirent créer des clubs d'amis de parcs, pour favoriser une bonne vigilance de nos boisés. Et bien déjà deux personnes sont intéressées pour le parc du mélèzin-gros pin. Il y en a d'autres des parcs, dont le futur parc linéaire de la rivière des Roches. Vous pouvez faire connaître votre intérêt aux conseils de quartier, le prochain est mercredi au chalet Moïse-Verret de NDL bien sûr...

vendredi 21 novembre 2008

Une véritable tragédie à Dunham

Imaginez le mont Wright vendu à une scierie... Ce qui se passe à Dunham est à peu près ce genre de scénario. (source : La presse, Charles Côté, 21 novembre 2008)

Il s'agit ici de la famille Hall, qui désirait vendre ses 126 hectares de terres achetées il y a 200 ans au roi. La scierie avait fait une offre qui avait été refusée. Des membres qui possédaient le quart des parts voulaient un acheteur qui conserverait la forêt. Puis une autre offre est venue, de quelqu'un qui voulait apparemment faire un camp de chasse. La famille accepta, pour se rendre compte que c'était une personne qui représentait la scierie. Cet intermédiaire avoué ensuite, a négocié cette magnifique forêt mature pour 800,000 $.

La forêt contient des populations de pins, d'érables, de pruches et de tilleuls dont certains individus peuvent atteindre l'âge vénérable de 300 ans.

Moi j'aurais mis une servitude écologique avant de vendre... Les critères de coupe qui gère la forêt sont très sévères... Actuellement. Je cite l'article :

De son côté, la Ville de Dunham se défend de laisser détruire son patrimoine naturel. Le maire de Dunham, Marcel Poirier, a mis en place des mesures exceptionnelles. «L'ingénieur forestier de la MRC va examiner le plan de coupe et surveiller les travaux», dit-il.

Selon ces règlement, Dunham permet une «coupe d'éclaircie» de 20% des arbres tous les 15 ans. Il permet aussi la «coupe de récupération» de bois «menacé de perdition» dans une forêt d'arbres «surannés». Sauf que, ce que dit le nouveau proprio, m. Sylvain Champigny, fait peur :
«La terre des Hall est une forêt qui est en train de dépérir, dit-il. Le bois est rendu à maturité. Il va tomber, il va pourrir et il va dégager des gaz à effet de serre. C'est pas très écologique.»

On peut s'imaginer ce que l'interprétation du règlement pourrait donner avec ces données en tête. Présentement, il y a un chemin d'accès qui a été amorcé pour permettre l'accès aux véhicules lourds, comme en fait foi la photo de l'article.

Une grande victoire pour des citoyens de Beauport

Des citoyens de Beauport ont gagné hier une très longue bataille pour retrouver le calme dans leur quartier. Même Louis-Gilles Francoeur en parle, dans le Devoir.

En plein milieu de cette ennuyante campagne électorale dont bien des gens ne veulent même pas, c'est un petit rayon de soleil en novembre. Le journal du même nom, Le Soleil, a une belle photo des vainqueurs, façon gagnants de loto, avec un article de Guy Benjamin qui fait en conclusion un tracé historique de leurs longue démarche.

Un autre article du même auteur détaille les compensations des 2000 citoyens... De 1100 $ à 15 000 $ selon la proximité, à l'issue d'une bataille qui a commencé en 1993.

Ce qui rend ce jugement spécial, c'est que la cimenterie agissait à l'intérieur des normes définies par la loi, et se retrouve quand même pénalisée. À l'avenir, un citoyen pourra avoir gain de cause s'il démontre qu'il a subi des dommages, des inconvénients qui ne sont pas acceptables dans la société. «Il est plus facile de prouver ce que tu as vécu que de prouver la faute de l'autre», ajoute Me Magnan. Poussière, bruit et odeurs nauséabondes faisait partie du qutidien quand la plainte a été déposée.

L'usine est fermée maintenant. La conclusion de ces citoyens persévérants, ne pas perdre son temps avec les politiciens...

S'il avait un conseil à donner à un autre groupe, M. Cochrane leur dirait d'être tenace et «d'arrêter de perdre du temps avec les promesses de la classe politique». Le Soleil, 21 novembre 2008, par Guy Benjamin.

lundi 10 novembre 2008

Un autre apéro Allant Vert cette semaine

À ne pas manquer mercredi 12 novembre 2008

Après le succès de son premier Apéro allant vert, Takt-etik a le plaisir de vous inviter à son prochain 5 à 7 consacré au projet « Alliance verte ».

Date : mercredi 12 novembre
Lieu : Musée de la civilisation de Québec
Heure : à partir de 17 h, intervention à 17 h 30
Réservation : avant le vendredi 7 novembre auprès de mariee@takt-etik.com

Plus de détails sur mon site préféré, Gaïa presse

lundi 3 novembre 2008

La forêt, 2e partie : Nature Québec

Je reçois les communiqués de Nature Québec depuis plus d'un an. Ils sont très actifs pour dénoncer des situations et même s'ils ne sont pas impliqués au niveau municipal qui est là où le Comité d'arbres est actif, il y a beaucoup d'information intéressante sur leur site c'est sûr. Comme je le mentionnais dans un autre article, Louis-Gilles Francœur mentionnait qu'ils dénonçaient les intentions du Conseil de l'industrie forestière.

D'après ce que j'ai lu, les deux groupes se rejoignent sur un point : ne pas laisser les industriels aménager. Pourtant, le CIF s'indigne que Nature Québec demande une telle chose dans un article à ce sujet sur le site de Radio-Canada, le 20 octobre. Mais voilà maintenant que leur mémoire tient un autre discours et je cite monsieur Francœur dans son article du 30 octobre : « Les industriels de la forêt s'apprêtent à demander à Québec de les soulager de l'obligation d'aménager les forêts après les avoir coupées, de les soulager d'une série de coûts qu'ils ont historiquement assumés, comme celui des chemins et de la lutte contre les incendies et les insectes. » Toujours selon l'article, les autres signataires du mémoire des industriels de la forêt seraient les entrepreneurs en travaux sylvicoles, les sociétés d'aménagement forestier, les coopératives forestières, les pourvoyeurs, la Fédération québécoise des municipalités et même les gestionnaires de zecs.

Monsieur Bélanger de Nature Québec qualifie le mémoire de retour en arrière de 20 ans.

Si l'on va du côté de l'ordre des ingénieurs forestiers, on constate un grave manque de confiance envers le ministère des ressources naturelles et de la faune : on demande de ne pas décentraliser, que l'aménagement s'en verrait compliqué. L'UMQ (l'union des municipalités du Québec) de son côté souhaite que l'on s'occuppe du futur immédiat des communautés forestières. En bon français, trouver vite une solution pour cette crise forestière et tous les emplois perdus.

Nature Québec dénonce les pratiques des industriels et demandent un aménagement qui tient compte de la complexité de la nature, le groupe est en désaccord avec la monoculture. L'industrie forestière perd de l'argent et continuera, mais ce sera encore pire s'ils continuent à fonctionner avec la coupe à blanc et la monoculture, parce que la forêt, parait-il, est vraiment réaménagée à 10 % là-bas dans le nord où l'on ne le voit pas.

Selon Mme Bolduc de Solidarité rurale, «la forêt publique est en lambeaux, décimée, et Québec doit arrêter cette dégénérescence par une vision d'avenir, qui fait défaut présentement car les propositions sur la table n'apportent rien de substantiel aux communautés et à la ressource, en plus de soulever le risque d'un retour en arrière par de nouvelles formes de privatisation de la faune, par une réduction de l'accès au domaine public de lacs et de forêts, par des modes de tenure nébuleux et potentiellement dangereux pour les droits de la population».

Comment rejoindre les deux côtés ? C'est la lourde tâche de la réforme forestière.

Est-ce que les industriels se plaignent d'une crise forestière qu'ils auraient peut-être créé ? Ne devrait on pas laisser l'aménagement et la conservation à ceux qui désirent par-dessous tout une pérennité pour la forêt ? Mais c'est un dossier très complexe. Un dossier aussi difficile à naviguer que de se promener dans une forêt d'épinettes dans 10 pieds de neige en bottes seulement...

jeudi 30 octobre 2008

La conservation de la forêt, partie 1

J'ai lu un article de Louis-Gilles Francœur aujourd'hui sur le Conseil de l'industrie forestière, mais pour bien faire mes devoirs, parce que beaucoup de gens parle de conservation de forêt cette semaine, je commence par publier un communiqué de Greenpeace. Ensuite ce sera Nature Québec et quand j'aurai analysé celui sur le Conseil j'ajouterai mon grain de sel.

Protection des forêts intactes et création d’emplois durables
Source : Gaïa presse
Greenpeace propose une vision d’avenir pour le Québec

Québec, le 29 octobre 2007. Greenpeace appelle aujourd’hui le gouvernement du Québec, ainsi que les différents partis politiques, à abandonner leur approche de gestion territoriale visant prioritairement l’exploitation industrielle des forêts. Dans le cadre d’une commission parlementaire, Greenpeace propose une gestion forestière où l’économie est directement liée à protection de l’environnement et où toute approche de zonage passe prioritairement par une évaluation des écosystèmes forestiers à préserver.

«À l’aube d’une réforme forestière et à la veille d’une élection provinciale, j’invite tous les acteurs politiques à se doter d’une vision d’avenir et à appuyer un nouveau modèle de gestion forestière permettant d’éviter la destruction de ce qu’il reste de forêts intactes au Québec et de garantir des emplois durables pour les générations à venir » explique Mélissa Filion, responsable de la campagne forêt boréale de Greenpeace.

L’organisation écologiste préconise l’adoption du principe de précaution à l’égard de la destruction des dernières forêts intactes de la province. Ainsi, Greenpeace est d’avis qu’avant d’instaurer un zonage du territoire forestier pour déterminer des territoires voués exclusivement à l’aménagement intensif et à la ligniculture, le gouvernement doit préalablement définir ce qui doit être protégé en forêt boréale au Québec. Une économie forte, viable et durable ne peut reposer sur la dégradation d’écosystèmes forestiers dans une perspective exclusivement marchande.

«S’il veut réellement mettre en place un aménagement durable des forêts, dans une approche écosystémique, le gouvernement doit d’abord s’assurer qu’une équipe de scientifiques, indépendante et crédible, soit consultée pour définir les proportions et les territoires qui devront être sous conservation, sous aménagement écosystémique et ultimement sous aménagement intensif » ajoute Mélissa Filion. Greenpeace met de l’avant l’exemple de l’Argentine qui a adopté, en 2007, une loi lui permettant de mettre en oeuvre le principe de précaution vis-à-vis la destruction et la dégradation de ses forêts primaires. Ce pays a ainsi mis en place un moratoire d’un an sur tout nouveau développement en forêt le temps d’identifier les zones de conservation prioritaire et d’éviter la fragmentation et la dégradation des forêts. Cette loi oblige également l’état à réaliser des études d'impact environnemental et des audiences publiques avant d'autoriser tout projet de déboisement.
Quant au projet de réforme forestière, Greenpeace souligne que la majorité des enjeux environnementaux dont devraient débattre les Québécois en Commission parlementaire sont évincés du document de travail intitulé L'occupation du territoire forestier québécois et la constitution des sociétés d'aménagement des forêts. Ces enjeux seront au coeur d’une éventuelle stratégie d’aménagement durable des forêts. Néanmoins, aucune consultation publique n’est prévue à l’égard de cette stratégie. « Devons-nous y voir une tactique pour éviter de débattre des grands enjeux environnementaux entourant la refonte du régime forestier, s’interroge Mélissa Filion ».

La solidité du régime forestier québécois dépendra de sa capacité à maintenir l’intégrité écologique des forêts, de sa façon de mettre en place une protection adéquate des forêts intactes ainsi qu’un véritable aménagement écosystémique. Greenpeace réitère que ces étapes sont incontournables pour arriver à une plus grande reconnaissance du régime forestier québécois, notamment sur la scène mondiale.

mardi 28 octobre 2008

La biodiversité è long terme est plus rentable que la monoculture...

Un petit communiqué de Nature Québec...

réserve de Rimouski : la faune encore plus menacée qu’à Matane

Québec, le 28 octobre 2008 —— Les habitats de l’orignal et de la gélinotte huppée dans la réserve faunique de Rimouski sont en péril, et la situation est encore plus dramatique que dans celle de Matane. Dans un nouveau volet du dossier noir des réserves fauniques réalisé par Nature Québec et appuyé par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, il ressort que près de 30 % de la forêt naturelle a déjà été transformée en plantations monospécifiques d’épinette noire ou blanche, deux essences forestières qui ne sont utilisées ni par l’orignal ni par la gélinotte huppée, les deux espèces vedettes de cette réserve. Et la situation continue de se dégrader.

Nature Québec et la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs déplorent que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) refuse d’appliquer la gestion intégrée des ressources en forêts. Dans le Bas-Saint-Laurent, la situation dans les réserves fauniques semble pire que partout ailleurs au Québec. L’implantation de la gestion intégrée des ressources dans les réserves fauniques n’est pas sans fondement, mais plutôt un consensus obtenu lors du Sommet sur le secteur forestier. C’est aussi une recommandation, vieille de 10 ans, issue d’un comité interministériel du gouvernement du Québec. De plus, la commission Coulombe suggérait fortement que le gouvernement se tourne vers l’aménagement intégré, et écosystémique, des ressources dans les réserves fauniques. Or, le MRNF du Bas Saint-Laurent se contente de respecter les normes minimales d’intervention en milieu forestier. Un sondage d’opinion publique réalisé l’an dernier auprès de 500 personnes démontre que les Québécois pensent qu’à l’instar des parcs les réserves fauniques détiennent déjà un statut d’aires protégées.

Pour Louis Bélanger, expert et responsable de la commission Forêt de Nature Québec, « Chaque année, l’industrie convertit une grande proportion de ses coupes en monocultures. On remplace de riches forêts mélangées par des monocultures d’épinette. Cette situation entraîne des pertes de biodiversité importantes tant au niveau de la flore que de la faune. C’est inacceptable ! Et le pire c’est que ce programme de plantation vient d’être renouvelé pour un autre 5 ans. » Pour Alain Cossette de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs « Il est urgent que l’ensemble des réserves fauniques bénéficient d’un statut de protection particulier, comme par exemple celui d’aire protégée de catégorie VI, en lien avec les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Les réserves sont des territoires patrimoniaux où les activités de chasse, de pêche et de villégiature devraient se pratiquer dans un contexte privilégié. »

Des réserves qui ne réservent rien
Contrairement à la croyance populaire, malgré la vocation de conservation que leur confère la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, les réserves fauniques du Québec ne bénéficient d’aucune mesure de protection particulière. Bien que ces territoires soient clairement voués à la protection de la faune, cette vocation de conservation n’est pas reconnue par le régime forestier du Québec. Aucune disposition de la Loi sur les forêts n’encadre cet objectif, d’où les abus que l’on constate dans la réserve faunique de Rimouski.

Vous pouvez consulter le document Dossier noir de la réserve de Rimouski à l’adresse :http://www.naturequebec.org/ressources/fichiers/Foresterie/DEP08-10_Rimouski_web.pdf

lundi 20 octobre 2008

Semaine Québécoise de la réduction des déchets

Elle était bonne la caricature de Stéphane Dion au recyclage au lendemain des élections. Dans la même journée, je voyais un beau poster de la Semaine Québécoise de réduction des déchets...

Comment réduire les déchets, si vous portez attention un peu plus cette semaine vous allez découvrir un paquet de choses...

  1. Participer aux activités de la Semaine Québécoise de la réduction des déchets.
  2. Apportez votre tasse au bureau, mais aussi aux réunions à l'extérieur.
  3. Apportez votre sac en tissus bien sûr...
  4. Prenez des contenants pour mettre vos sandwich plutôt que des ziplocs, et il y a des contenants pour mettre du lait ou du jus aussi...
  5. Avant d'acheter un nouveau "X", si réparer le vieux "X" coûte le même prix, alors pourquoi ne pas le garder ? Si dans votre fort intérieur vous entendez un ami dire "gadget !!!", c'est peut-être pas nécessaire...
  6. Relisez la liste de ce que l'on peut recycler avec la ville de Québec. Il y a des nouveaux de temps en temps.
  7. Avant de cliquer sur Impression, attendre voir si c'est vraiment nécessaire.
  8. Si ce n'est pas déjà fait, implanter le recyclage comme à la maison, mais au travail.
  9. Changer toutes les ampoules incandescentes pour des fluocompactes à mesure qu'elles brûlent.
  10. Opter pour des produits de nettoyage rechargeables.
  11. Faire de la nourriture pour toute la semaine, avec des formats familiaux (en plus on mange mieux dans la semaine).
  12. Changer les factures papier pour des factures électroniques.
  13. Renvoyer le courrier poubelle dans les enveloppes affranchie que l'on obtient dans ce même courrier en écrivant de ne plus en envoyer.
  14. Mettre un étiquette "brisé" sur une distributrice d'eau de source (qui vient souvent de l'aqueduc).
  15. Éviter les mets préparés plein d'emballage.
  16. Le dire au gérant quand vous trouvez qu'il y a trop d'emballage.
  17. Demandez au gérant de l'emballage recyclable à la rigueur.
  18. Passez l'eau dans un filtre plutôt que de l'acheter en bouteille, la mettre dans une bouteille de plastique - sans bisphénol A bien sûr !
  19. Habillez-vous dans une friperie, les vieillerie d'une sont les trésors d'une autre.
  20. Plantez un arbre -rapport? - je pouvais pas m'empêcher :P

samedi 18 octobre 2008

La journée des maisons vertes et journée des ressources naturelles

Aujourd'hui on peut visiter des maisons verte autour de Québec, Montréal, dans l'Estrie et dans les "Laurentides" c'est-à-dire au nord de Montréal.

Voici le lien pour le site.


Il y a aussi une corvée sur le mont Wright demain, j'y suis allée l'année passée, c'est le nettoyage des feuilles et des branches dans l'irrigation des sentiers, très éducatif. On ne va pas jusqu'en haut mais l'activité n'est pas très longue donc si vous voulez profiter de l'occasion pour aller luncher en haut avec les couleurs d'automne, c'est une belle initiation à la randonnée pour tout la famille !

Cette activité se déroule cette année dans le cadre de la Première Journée des ressources naturelles. Cliquez ici pour voir toutes activités.

jeudi 16 octobre 2008

Bilan de Blog Action Day sur la pauvreté

C'était 12 716 blogueurs atteingnant 13 millions de lecteurs qui ont bloggé sur la pauvreté hier. On se sent bien petit là-dedans, en même temps c'est énergisant de faire partie d'un si grand mouvement.

Puisque j'aime agir encore plus que d'en parler, j'ai décidé de faire ma part. J'ai eu d'Équiterre l'offre de les représenter dans un évènement ponctuel, l'assemblée générale annuelle du Chantier de l'économie sociale. Alors j'ai décidé d'y aller. C'est mon petit geste pour rajouter des bras à ceux qui essaient d'améliorer l'économie des gens.

Et vous, avez-vous réfléchi à un petit geste pour aider à réduire la pauvreté ? Un bien n'est agréable que si on le partage :-)

mercredi 15 octobre 2008

La pauvreté

Aujourd'hui c'est Blog Action Day, et le thème c'est la pauvreté. Alors je sors le cœur saignant, je ne le fais pas souvent mais c'est pour une bonne cause.

En cette période de crise financière, j'ai l'impression que ce qui a réélu les bleus dans mon coin (ish) c'est justement cette crise, sûrement pas des inquiétudes sur l'environnement. Le revenu moyen à Notre-Dame-des-Laurentides est plutôt bas. Il y a beaucoup de personnes âgées ici le coût de la ie ne cesse d'augmenter, sans que les revenus de ces personnes qui ont travaillé toute leur vie ne s'améliorent.

Sur le site de Radio-Canada, on dit que la crise financière risque d'empirer l'espérance de vie en Afrique, où la simple prévention éliminerait 70 % des morts. Là où les très riches compagnies pharmaceutiques pourraient utiliser un petit peu de leur fortune pour traiter les sidatiques et le paludisme.

De pures spéculations sur du maïs, qui servirait pour nourrir les autos plutôt que de se rendre dans les assiettes ou les étables, auraient également créé de graves problèmes dans le monde entier, qui se sont répercutés sur le prix de la nourriture. On le voit moins ici, mais les conséquences sont désastreuses partout ailleurs, et les réserves mondiales de grain sont à plat. Quand on sait que les seules dépenses en défenses nationales des États-Unis pourraient mettre un terme à la faim dans le monde, c'est ébahissant de voir que l'écart de l'espérance de vie entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres est de 50 ans.

Ici au Canada, l'écart entre les riches et les pauvres se creuse de jour en jour avec les petites coupes sporadiques dans les programmes subventionnés par le fédéral, entres autres. En période de crise, c'est vers les organismes en charge de soutenir la communauté que les personnes âgées, les chercheurs d'emploi et les familles monoparentales se tournent. Puisque nous avons élu un gouvernement qui aime bien couper dans le tissu de la société plutôt que dans les impôts aux grosses compagnies pollueuses, cet écart pourrait s'empirer encore.

C'est Blog Action Day, les actions que l'on peut faire ?
  • Dénoncer les coupures que vous connaissez, celle-là elle est facile. Si les gens comprennent l'impact de la pauvreté sur la société il y aura quelques personnes de plus par-ci par là qui iront donner du temps dans les organismes pour les aînés ou pour les familles monoparentales.
  • Achetez local, tant que vous pouvez, si les Québécois mettaient $20 de plus dans leur assiette en produits locaux, il se créerait 20 000 emplois.
  • Vous avez pas le temps mais vous avez des sous ? Abonnez-vous au panier bio, le réseau d'agriculture soutenu par la communauté. Devenez membres d'Équiterre. Contribuez à Centraide, ou ici à Charlesbourg contribuez à la TOSC.
  • Si vous n'avez pas d'argent mais vous avez du temps, donnez-le à des organismes qui en ont cruellement besoin, comme la TOSC à Charlesbourg. Le site regroupe plusieurs causes, il y en a sûrement une qui va vous toucher, laissez-vous faire. Si vous demeurez ailleurs, regardez dans votre hebdo local, il y a toujours une section de nouvelles communautaires où l'on fait appel à des bénévoles.
  • Si vous n'avez pas d'argent et pas de temps, et bien puisque vous lisez ceci, dites-le à d'autres personnes. Mais quand quelque chose nous tient à coeur on le trouve toujours le temps. Même une demi-heure par mois fait une différence énorme. Moi j'en fait assez de bénévolat pour savoir de quoi je parle. S'occupper d'une liste téléphonique par exemple, ou s'offrir pour reconduire des personnes âgées à des rendez-vous. Suffit de contacter un organisme, ils vous le diront.

samedi 11 octobre 2008

Ça va être serré dans Charlesbourg !!!

Il y a un site qui a été créé par des gens en environnement et qui se base sur les sondages pour suggérer pour qui voter, pour réussir à sortir le parti le moins environnementaliste. Pas besoin de dire de nom de ce parti qui donne des subventions au pétrole, bitumineux en plusse...

Selon ce site, la table est tournée à Charlesbourg : l'absent monsieur Petit serait battu par un peu plus de mille voix selon des données qui datent du 10 octobre. J'ai entendu tous les candidats sauf le conservateur car les deux fois où je suis allée à un débat il n'était pas là. Je pense avoir fait mes devoirs ! Et je peux dire que c'est vrai que monsieur Petit est pas là ben ben...

Tout ce que je peux dire, c'est allez voter !

vendredi 10 octobre 2008

Bravo à l'Université de Sherbrooke !

Je copie le communiqué de presse tel quel, et bravo à l'Université de Sherbrooke... Et qu'est-ce que l'on attend pour faire la même chose... Hmmm...

Développement durable: l'Université de Sherbrooke atteindra les cibles de Kyoto

SHERBROOKE, QC, le 8 oct. /CNW Telbec/ - L'Université de Sherbrooke se dote aujourd'hui d'un des plus ambitieux plan d'action en développement durable dans le milieu universitaire québécois et canadien afin de concrétiser sa politique de développement durable adopté en 2005. L'Université s'engage ainsi à consacrer au-delà de 3,5 M$ par année pour notamment accroître davantage son efficacité énergétique, continuer d'offrir aux étudiants le libre accès aux autobus de la Société de transport de Sherbrooke et atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre prévus au Protocole de Kyoto.


Découlant d'une vaste consultation menée par le comité de développement durable, les quelque 110 mesures viendront fixer des balises pour intégrer les pratiques durables dans les programmes d'enseignement et de recherche, les projets immobiliers, les événements et les habitudes de transport. Ce plan d'action place ce concept au centre des priorités stratégiques de l'Université, comme l'explique le professeur Alain Webster, vice-recteur à l'administration et au développement durable. "Tous les secteurs de la vie universitaire sont ciblés. On parle ici de 110 objectifs et actions regroupés en 9 chantiers. Que ce soit la réduction de l'empreinte écologique, l'intégration du développement durable aux activités ou encore le déploiement d'un cœur piétonnier au Campus principal, toutes les mesures sont essentielles", précise-t-il.


Le vice-recteur Webster explique que toutes ces mesures rigoureusement budgétisées permettront d'atteindre à la fois les objectifs de développement durable et les objectifs financiers. "Dans un contexte où le coût de l'énergie est en croissance, plusieurs de ces investissements seront non seulement entièrement récupérés, mais ils nous permettront de réaliser des gains substantiels."

Intégrer dans la mission universitaire

Le plan d'action vise dans un premier temps l'intégration de ce concept dans la mission d'enseignement et de recherche de l'Université. Ainsi, les notions de développement durable seront intégrées dans tous les programmes de baccalauréats et de maîtrises professionnelles au cours des prochaines années et de nouveaux programmes de bourses d'excellence seront offerts aux étudiantes et étudiants œuvrant dans ce domaine aux cycles supérieurs.

Au-delà de Kyoto

La réduction de la consommation d'énergie figure parmi les engagements prioritaires, en continuité aux actions mises en place depuis plusieurs années. "Grâce à nos investissements stratégiques, l'Université devrait atteindre la cible de réduction des gaz à effets de serre du Protocole de Kyoto à la fin de la présente année universitaire, signale Alain Webster. Et l'objectif est d'aller encore plus loin." La stratégie vise tant la performance énergétique des immeubles que le recours aux énergies renouvelables et à la géothermie.


Une gestion de l'eau intégrée représente un autre chantier prioritaire, avec un objectif de réduction de 50 % par rapport au niveau de consommation de l'an 2000. Sur le plan de la récupération, un taux de valorisation de 80 % est visé, soit le niveau performance du programme "Ici, on recycle". L'approche comprend notamment l'utilisation exclusive de papier recyclé à 100 % pour l'ensemble de l'usage standard combinée à une cible de réduction de 10 % de la consommation annuelle totale dès l'an prochain ainsi que l'élimination de la vaisselle jetable et non valorisable dans les services alimentaires dès l'automne.

Un Centre d'expertise régional voué à l'éducation au développement
durable

L'Université veut également mettre sur pied un centre d'expertise régional voué à l'éducation au développement durable. Riche de son expertise dans ce domaine, l'Université souhaite accroître cette collaboration à tous les niveaux d'enseignement en Estrie en conformité avec les objectifs de la décennie de l'éducation en vue du développement durable des Nations-Unies.

Un cœur piétonnier pour remplacer les stationnements

L'une des mesures les plus remarquées de ce plan d'action sera la transformation du centre du Campus principal de Sherbrooke en un nouveau cœur piétonnier. D'ici l'an prochain, on fermera les stationnements du centre du campus pour les remplacer par un nouvel espace vert comportant une centaine d'arbres et d'arbustes indigènes, du mobilier urbain et des bassins d'eau alimentés par les eaux de pluie. Ces mesures auront pour effet de déplacer les véhicules à la périphérie du cœur du campus et de valoriser les autres formes de transport, comme l'autobus et le vélo. La transformation du cœur piétonnier sera financée par des dons privés via La Fondation de l'UdeS.

Le plan d'action prévoit davantage de pistes cyclables, de meilleurs aménagements piétonniers ainsi que le renouvellement de l'entente avec la Société de transport de Sherbrooke donnant aux étudiants le libre accès au transport collectif. Pour encourager le transport durable, l'Université a
ajouté des vélos à assistance électrique au parc de vélos libre-service et elle acquiert exclusivement des véhicules écoénergétiques, hybrides ou électriques.

mercredi 8 octobre 2008

Une autre débat pour les candidats de Charlesbourg

Pour ceux qui peuvent... C'est un peu tôt...

La TOSC (Table de concertation des organismes sociocommunautaires du territoire du CLSC La Source comté Charlesbourg) organise un débat et voici les coordonnées :

Date : 8 octobre 2008
Durée : 16 h à 17 h
Lieu : Carrefour communautaire de Charlesbourg 7260, boul. Cloutier, au sous-sol


Réponses de nos chefs sur l'environnement

Le regroupement Demain n'attends pas (Tomorrow today) a publié les réponses de nos chefs des différents partis politiques fédéraux à leurs questions sur l'environnement.

Ce regroupement est composé des gens importants suivants : Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), la Fondation David Suzuki, Ecojustice, Environmental Defence Canada, Équiterre, Greenpeace Canada, Nature Canada, Pembina Institute, Pollution Probe, le Sierra Club du Canada et WWF-Canada.

Pour vous simplifier la tâche, j'ai mis des liens sur les 6 questions individuellement pour vous permettre d'aller écouter les réponses sur les sujets qui vous tiennent à cœur, si vous avez le temps vous pourrez ensuite aller voir les autres.

Question 1

Établir un prix par tonne pour les émissions de GES : Comment garantirez-vous qu'un prix adéquat sur la pollution sera en vigueur au Canada d'ici décembre 2009?

Question 2

Un plan pour protéger nos territoires et nos espèces sauvages : Votre gouvernement, en partenariat avec les provinces et d'autres intervenants, saisira-t-il l'occasion pour mettre en oeuvre un cadre de planification pour nos terres et nos plans d'eau reposant sur le principe de « la conservation avant tout » et pouvant protéger au moins la moitié des habitats sauvages canadiens encore intacts et la totalité de nos espèces en péril?

Question 3

Apporter une contribution positive aux négociations sur les changements climatiques : Pouvez-vous nous dire ce que vous proposeriez à la table de négociation, si vous étiez Premier ministre, pour assurer une contribution positive du Canada à la prochaine phase du Protocole de Kyoto?

Question 4


Établir une stratégie nationale de gestion de l'eau : Votre parti et vous-même convenez-vous que le Canada a besoin d'une stratégie nationale de l'eau et appuyez-vous les efforts déployés par les provinces et d'autres intervenants pour gérer les ressources en eau de façon durable? Quels enjeux ou quelles régions devraient constituer des priorités dans le règlement des problèmes de l'eau au Canada et comment votre parti entend-il agir pour donner suite à ces priorités?

Question 5


Adopter des mesures incitatives et des cibles de production pour les énergies renouvelables : Premièrement, vous engagerez-vous à renouveler et à développer ce programme de soutien dans le budget 2009 ou avant (oui ou non)? Et deuxièmement, votre parti s'est-il donné des objectifs relativement à l'électricité renouvelable au Canada à moyen terme (2015- 2020), y compris des budgets réservés pour les collectivités nordiques et éloignées.

Question 6

Votre perception de l'importance du problème des changements climatiques :
Chacun et chacune de vous a reconnu, de quelque manière, que le changement climatique est l'une des menaces les plus urgentes auxquelles l'humanité soit confrontée. Afin d'aider la population à mesurer votre intérêt personnel par rapport à cet enjeu, veuillez nous raconter comment vous en êtes venu personnellement à comprendre la gravité et l'urgence du réchauffement de la planète.

mardi 7 octobre 2008

Allez voter

Oui le Comité d'arbres est apolitique, il ne se prononcera pas sur un candidat spécifique. Mais c'est important de voter. Surtout dans notre comté, parce que le vote est serré, et ne cesse de changer. Voici quelques sources pour faire son devoir de citoyen...

Pour savoir en direct

Ce soir 3 des 4 candidats seront dans la galaxie près de chez vous, venez les voir !

Assemblée citoyenne avec les candidats à l’élection fédérale du comté Charlesbourg-Haute-Saint-Charles

Le comité des partenaires du Lac-Saint-Charles et l’APEL organisent une assemblée citoyenne le 7 octobre à 19h30 au Centre communautaire Paul-Émile Beaulieu, au 530 rue Delage, salle 101.

Les candidats suivants seront présents (en ordre alphabétique) :

-François Bédard, Parti Vert du Canada

-Denis Courteau, Bloc Québécois

-Anne-Marie Day, Nouveau Parti Démocrate

-Armand Maltais, pour madame Denise LeGros, Parti Libéral du Canada

Des questions concernant l’économie, la culture, l’environnement et plusieurs autres sujets ont été préparées par le comité organisateur et seront posées à chaque candidat par l'animateur de la soirée. Suivra ensuite une période allouée aux questions du public.



Les sondages


Aujourd'hui il y a eu un résultat de sondage CPAC-Nanos avec une marge d'erreur de 3 %, qui met les libéraux et les conservateurs à 5 points un de l'autre au niveau du pays (34 % pour les conservateurs et 29 % pour les libéraux). La marge d'erreur monte à 6 % au Québec pour donner 44 % des intentions de vote au Bloc, 23 aux libéraux, 18 au conservateurs et 10 aux NPD, et 5 % au Parti vert. Les détails se trouvent ici. Il donne 14 à 20 pourcents d'indécis, selon les régions...

Un autre sondage, le sondage Harris-Décima publié hier, échantillonne 300 personnes par jour. Il a publié hier les résultats compilés des 4 derniers jours qui a révélé ce qui suit : Les conservateurs auraient 32 % et les libéraux 25 %. Tout un écart comparé à Nanos... Je ne vois pas d'indécis dans leurs données, j'assume qu'il y a répartition, c'est-à-dire qu'ils ont une méthode pour classer les indécis. Les détails de ce sondage sont ici.

Les résultats en 2006

Je disais que c'était serré, voici les chiffres :

CHARLESBOURG-HAUTE-SAINT-CHARLES
Résultats 2006

Candidat Parti Votes
Proportion
Daniel Petit 20406 41.04%
Richard Marceau 19034 38.28%
Valérie Giguère 4364 8.78%
Isabelle Martineau 3084 6.2%
Daniel Pelletier 1567 3.15%
Les Parsons 1262 2.54%

Pour connaître les représentants de 2008 dans Charlesbourg-Haute-St-Charles, il y a de l'information sur le site d'Élections Canada.

Des reportages

Les candidats ont tous changé sauf monsieur Petit. Je ne commenterai pas sur les candidats car le Comité est apolitique. Le bulletin de Radio-Canada pour Québec hier soir est ici, c'est le segment sur Charlesbourg. Une table ronde se trouve ici mais c'est des candidats pour Québec et Lévis.

Les gestes

Allez voter, si un parti vous touche devenez membre ou allez donner une heure ou deux aux bureau du parti. Allez au débat ce soir. Soyons fiers de notre comté.

dimanche 5 octobre 2008

Le club d'horticulture et d'écologie de Charlesbourg

Voici un club très agréable et enrichissant. Être membre coûte $10, il y a une conférence par mois, qui dure environ une heure, on a droit à des tirages de livres d'horticulture et autres prix ciblés, les conférenciers sont très intéressants et les sujets variés.

Une seule conférence en vaut même le prix, j'ai appris à jardiner sans me ruiner avec Larry Hogson et le même soir on est venu nous parler d'avance des rosiers et végétaux pour le 400e de Québec. J'ai emmené une amie un soir que l'on nous a montré comment faire des centres de table pour Noël et on a beaucoup aimé. C'est très populaire et ce n'est pas un gros engagement, un soir par mois.

Voici la prochaine soirée, qui va nous apprendre à avoir plus d'oiseaux à la maison :

Le mardi 14 octobre 2008
HEURE : 19 h 30
LIEU :Centre culturel et communautaire de Charlesbourg
7575, boulevard Henri-Bourassa
OBJET : Inviter les oiseaux à déjeuner
Conférencier : M. Christian Pinard

Les cartes de membre 2008-2009 sont payables dès maintenant au coût de 10 $.

Événement Photos fleuries. Remise de prix aux participants présents à la réunion.

Il y a eu un changement de date pour le cours d'aménagement paysager, il aura lieu les jeudis
26 février, 5-19-26 mars et 2 avril 2009. Ceux qui auraient l'intention de participer au cours je leur suggère de prendre des photos de l'espace à aménager, avant que la neige recouvre tout.

Un bel exemple de nouvelles technologies du bois

Mercredi je me suis permise une petite montée de lait dans le site du Devoir, ça me renverse de voir qu'Hydro s'est pliée si facilement aux critiques sur son annonce qui parle de sauver des arbres... Comme si recycler nuit à notre industrie forestière, quelle myopie, ou manque de colonne vertébrale. Pour ne pas parler de manque de cette petite chose qui régule les testostérones que possèdent la plupart des dirigeants d'entreprises puisque nous voyons toujours un plafond de verre concernant l'oestrogène dans les hautes directions du plus meilleur pays au monde... Enfin, j'aime bien rebaptiser cela les ressources inhumaines...

Dans la même publication mais sur un angle positif... Dans le Devoir de samedi il y a tout un dossier sur le recyclage à Montréal mais aussi ailleurs. Un article a attiré mon attention, sur une compagnie qui s'appelle Enerkem.

Cette compagnie recyclera les déchets de construction et dans une usine pilote à Westbury qui sera prête cet automne; elle recyclera les vieux poteaux d'Hydro-Québec. Une tonne de cette matière première donne 360 litres d'éthanol cellulosique, de l'éthanol qui n'utilise pas nos récoltes pour autre chose que nous nourrir. Selon eux, 360 litres permettent de parcourir 2500 kilomètres. Hydro leur donnerait des sous pour se débarasser de ces poteaux et l'usine sera capable de transformer le bois traité, qui contient du créosote. Ça serait bien que l'on puisse refiler les vieilles clôtures, patios et autres structures en bois traité à ces usines quand les individus les apportent au dépôt municipal.

Ils ont présentement des partenaires producteurs d'éthanol. Étant donné la mauvaise réputation de l'éthanol de maïs, ce serait bien d'aller trouver une autre solution ou du moins pour le moment une façon de maîtriser la crise alimentaire et récupérer des champs pour nous nourrir. En plus, on peut aussi reprendre des gens qui ont de l'expertise sur le bois, victime des coupures des grosses compagnie forestières sans vision humaine.

Avec des matières premières telles que les matériaux de construction et de démolition, le bois traité, les résidus forestiers, il est possible de faire de l'éthanol et du méthanol, et bientôt du diésel synthétique, de l'éther diméthylique et de la gazoline synthétique. En 2000 quand le baril ne valait que 10 $, l'entreprise qui emploie maintenant 45 personnes n'était pas rentable. Cette année ils planifient d'embaucher une vingtaine de nouveaux employés et possède des projets d'une valeur de 250 $ millions.

On m'a dit cette semaine que pour sauver la planète il faut convaincre nos dirigeants que le développement durable est économiquement avantageux. Une compagnie qui se sert d'un vieux poteau de bois plein de créosote, qu'Hydro lui donne de l'argent pour reprendre, pour faire avancer un véhicule pendant 2500 kilomètres, c'est un bel exemple.

mercredi 1 octobre 2008

De retour !

Ayayaye après 3 semaines au Pérou revenir ici c'est un choc ! Comme par hasard hier j'ai reçu un petit livre de Plan Nagua qui s'appelle Carnet de retour, destiné à ceux qui vont travailler en stage dans un autre pays, j'ai commencé à le lire hier... J'imagine 6 mois, le pire c'est que je sais que j'aimerais cela. J'ai encore une image de la petite fille qui s'en allait à l'école sur son cheval, à une école que j'avais vu la veille, donc à un jour de marche...

Les activités

Conseils de quartier de Charlesbourg

  • Ce soir le conseil de quartier de NDL se réunit, au chalet Moïse Verret. Ils vont sûrement reparler de la soirée d'information du mois d'août, tout le monde est bienvenue, il y a une période réservée au questions et un conseiller municipal est là de temps en temps. Chalet Notre-Dame-des-Laurentides, salle principale, 55, rue Moïse-Verret, à 19 h.
  • Le conseil de quartier du Moulin des Jésuites, quant à lui, se réunit dans deux semaine, le mercredi 15 octobre. Bureau d'arrondissement de Charlesbourg, salle de la Cité, 160, 76e Rue Est à 19 h 30.


Concours « Je clique sur les boisés »

Source : http://www.parcsnaturelsquebec.org/spip.php?rubrique4

Quatre charlesbourgeois se sont illustré dans le concours chapeauté par l'Association forestière du Québec métropolitain. Le sympathique François Simard a écrit un article à ce sujet d'ailleurs le 16 septembre, si vous voulez connaître les noms. L’Exposition photo circulera dans les bibliothèques de plusieurs arrondissements. Voici les dates et lieux d’exposition :

Du 12 septembre au 2 octobre 2008 à la bibliothèque Collège-des-Jésuites située dans l’arrondissement de la Cité au 1120, boul. René-Lévesque Ouest, Québec

Du 7 octobre au 26 octobre 2008 à la bibliothèque Roger-Lémelin située dans l’arrondissement Laurentien au 4705, Promenade-des-Soeurs, Québec

Du 28 octobre au 23 novembre 2008 à la bibliothèque Canardière située dans l’arrondissement de Limoilou au 1601, de la Canardière, Québec

Vous êtes intéressés à faire circuler l’exposition dans votre établissement ou votre école ? Contactez-nous et nous vous offrirons les dates encore disponibles.


Le réchauffement de notre planète

réf. : Radio-Canada, par le biais de Gaia presse

Avant de citer l'extrait il faut dire que l'article entier porte sur deux rapports qui confirme le pire scénario (le réchauffement a augmenté de 3,5 % entre 200 et 2007) d'un autre gros rapport publié par le GIEC, ce grand regroupement de scientifiques qui a oeuvré sur une étude détaillée commandée par l'ONU au sujet du réchauffement de la planète.

Inquiétudes au Québec

Ces rapports donneront certainement du grain à moudre aux groupes environnementaux canadiens qui s'opposent au projet de pipeline d'Enbridge destiné à transférer du pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta vers le Québec.


Si le projet du distributeur albertain se concrétise, 80 000 barils de pétrole bitumineux seront acheminés chaque jour jusqu'à Montréal pour y être raffinés.


Or, avancent les environnementalistes, le pétrole albertain contient plus de polluants que le pétrole conventionnel d'Arabie ou de Norvège, ce qui aurait des conséquences sur la qualité de l'air.


« Nous, ce qui nous inquiète, c'est ce qui va arriver à la qualité de l'air à Montréal si on se met à raffiner dans les raffineries de l'est de l'île de Montréal du pétrole des sables bitumineux. [On redoute]donc des problèmes de qualité de l'air, de smog, l'augmentation des pluies acides... », a déclaré Steven Guilbeault, cofondateur et coordonnateur général adjoint d'Équiterre, à la télévision de Radio-Canada, mardi.

lundi 29 septembre 2008

Petite sortie d'une écrivaine canadienne sur les coupures à la culture

J'ai découvert Margaret Atwood dans un cours de littérature anglaise, c'est une écrivaine chevronnée qui a écrit des essais aussi, des poèmes, qui est décorée mondialement et vient de Sault-St-Marie en Ontario. Elle a déjà beaucoup écrit sur l'identité canadienne et vient tout juste de publier au sujet de l'économie ! Concernant la culture, elle a écrit un article dans le Globe and Mail le 24 septembre qui est un vrai bijou.

Ça n'a rien à voir avec les arbres, directement, mais dans un effort pour la liberté d'expression et ceci étant un blogue, je vais essayer de le traduire de mon mieux pour mes amis francophones.

Être créatifs est effectivement Canadien
Mr. Harper a tort : Il y a beaucoup plus aux arts qu'une clique de gens riche qui chignent sur leurs subventions


MARGARET ATWOOD

Globe and Mail de Jeudi

24 septembre 2008

Dans quel genre de pays voulons-nous vivre ? Dans quel genre de pays vivons-nous présentement ? Qu'aimons-nous ? Qui sommes-nous ?

Présentement, nous sommes un pays très créatif. Depuis des décennies, nous frappons au-dessus de notre calibre dans l'arène mondiale - en littérature, en musique populaire et dans bien d'autres domaines. Le Canada était autrefois le vide culturel sur la carte mondiale, maintenant c'est une force. De plus, les arts sont un segment important de notre économie : le Conference Board du Canada estime que le secteur culturel du Canada génère 46 milliards $, ou 3,8 % du PNB du Canada, en 2007. Et, selon le Conseil des arts du Canada, en 2003-2004, le secteur compte environ 600,000 emplois (à peu près la même chose que l'agriculture, la foresterie, la pêche, les mines, le pétrole et le gaz et les services publics tous combinés).”

Mais le Premier ministre Stephen Harper nous envoie le signal qu'il accorde très peu d'importance à ces faits. Mardi, il nous a dit qu'un groupe nommé *gens ordinaires* ne se souciait pas de quelque chose que l'on appelle *les arts*. Son idée *des arts* consiste en une clique de gens riche qui chignent sur leurs subventions. Et bien, je peux compter le nombre d'écrivain moyennement riches qui vivent au Canada sur les doigts d'une main : Je suis l'une d'eux, et je ne prétend pas être Warren Buffett. Je ne me plaint pas au sujet de mes subventions car je n'ai pas de subventions. Je me plaint au sujet des autres subventions - les subventions pour les jeunes, qui peuvent les aider à devenir comme moi, pour ensuite payer les gouvernements fédéraux et provinciaux le genre de taxes que je paye, et ainsi combler les salaires de personnes telles que m. Harper. En fait, moins de 10 pourcents des écrivains vivent de de leur plume, même si ce salaire est modeste. Ils ont d'autres emplois. Mais les gens écrivent, et veulent écrire, et remplissent les classe de rédaction créative, parce qu'ils adorent cette activité - et non parce qu'ils pensent qu'ils deviendront des millionnaires.

Chacune de ces personnes est une *personne ordinaire*. La conception de m. Harper d'une personne ordinaire est celle de gens bougons envieux sans une miette de talent artistique ou de créativité ou curiosité, et aucune appréciation de la beauté ou de l'esthétique. Mon idée d'une personne ordinaire est plutôt différente. Les êtres humains sont fondamentalement créatifs. Pendant des millénaires nous avons utilisé notre créativité dans la culture - culture avec des langues, des architectures, des cérémonies religieuses, des danses, de la musique, des meubles, des textiles, des vêtements et de la cuisine spéciale, tous originaux. Les gens ordinaires s'entassent sur les sièges dans des concerts et remplissent les théâtres là où des opéras leur sont présentés en direct. L'audience pour tous *les arts* au Canada est beaucoup plus imposante que celle des évènements sportifs. “Les arts” ne sont pas un *foyer d'intérêt* (niche interest). Ils font partie de l'être humain.

De plus, *les gens ordinaires* sont des participants. Ils forment des clubs littéraires et prennent des cours de toutes les sortes - peinture, danse, dessin, poterie, photographie - uniquement pour le plaisir. Ils chantent dans des chorales, des églises et ailleurs, jouent dans des fanfares. Les enfants commencent par des groupes de garage et font leurs propres vidéos et art sur le web, publient leur musique sur Internet, dessinent leur propres bandes dessinées. Les gens ordinaires ont aussi d'autres soupapes pour leur créativité : le tricot et la confection d'édredons ont fait un retour; le jardinage est pris très au sérieux, l'atelier de bricolage du bois est actif dans la maison. Ajoutons l'origami, la conception de costumes, la décoration d'œufs, l'arrangement floral, et ainsi de suite... Les Canadiens, semble-t-il, aiment concevoir des choses et apprécient les choses qui sont fabriquées.

Ils montrent leur appréciation en contribuant. Les Canadiens de tous les âges deviennent bénévoles en grands nombres pour les musées locaux, les galeries d'arts et les nombreux festivals culturels - il me vient à l'idée le nouvel An Chinois et le festival des Caraïbes de Toronto, mais il y en a tant d'autres. Les Salons du livres qui ont apparu partout dans le pays - des bénévoles les mettent en œuvre et fournissent la nourriture, et des *personnes ordinaires* trimbalent leur chaises pliante dans le champ - comme en Nouvelle-Écosse, au festival intitulé Read by the Sea (Lecture sur le bord de la mer) - pour entendre des écrivains locaux et nationaux lire et expliquer leur travail. M. Harper nous a signalé qu'en ce qui le concerne, ces millions d'heures d'activité bénévole sont une perte de temps. Il les dédaigne.

Je propose qu'étant donné l'immense somme d'énergie que nous dépensons sur les activités créatives, être créatif soit *ordinaire*. C'est une particularité humaine normale qui remonte au début des temps : tous les enfants sont nés créatifs. C'est le manque d'appréciation de ces activités qui n'est pas ordinaire. M. Harper nous a démontré qu'il n'a ni connaissance, ni respect des capacités et des intérêts des *personnes ordinaires*. C'est lui le *foyer d'intérêt*. Pas nous.

Il a été suggéré que le dédain de monsieur Harper n'est pas seulement un manque d'intérêt ou une sourde oreille - que c'est une *motivation idéologique*. Maintenant je me demande bien ce que cela peut vouloir dire ? M. Harper a dit avec raison que les gens comprennent que nous devons respecter un budget. Mais ses propres contributions à ce budget ont été de passer le surplus créé par les Libéraux par-dessus bord pour ne plus avoir de réserve aux jours de vaches maigres, et maintenant, en plus, il veut mettre en jeu 600,000 dans les arts et ces milliards de dollars qu'ils génèrent pour les Canadiens. C'est quoi cette idée ? Que les emplois en arts ne devraient pas exister parce que les artistes sont méchants et ne voteront peut-être pas pour m. Harper ? Que les Canadiens ne devraient pas faire de l'argent avec les arts maléfiques, mais seulement de l'honorable pétrole ? Que les artistes ne vivent pas tous dans une circonscription, alors on s'en balance ? Ou est-ce que la majorité de ces emplois en arts se trouvent en Ontario et au Québec, et que monsieur Harper est froissé avec ces provinces, et veut augmenter l'éviscération en Ontario - 20 milliards annuels des payeurs de taxes Ontariens qui sort, et un mince filet qui revient de peine et de misère à la province - et donner une bonne fessée au Québec pour être si désobéissant et ne pas apprécier sa grandeur ? Il aime punir, alors peut-être qu'écraser l'art en fait partie : frapper au cœur des origines (whack the Heartland).

Ou est-ce que c'est encore pire ? Chaque dictature naissante commence par le musèlement des artistes, parce qu'ils sont du type opiniâtre et ne se plient pas si facilement devant l'autorité. Bien sûr, vous pouvez toujours trouver des artistes plus doux pour concevoir les uniformes et les drapeaux et les documentaires sur vous, et ainsi de suite - la seule sorte d'art nécessaire - mais les voix individuelles doivent être tues, parce qu'il ne devra y avoir qu'une seule Voix : la Voix de notre Maître. C'est peut-être pourquoi m. Harper a commencé par la fermeture du fond pour les artistes à l'extérieur. Il n'aimait pas la compétition pour l'espace des médias.

Le cocus Conservateur a déjà appris cette leçon. Il y a des rumeurs que l'idée de m. Harper du type d'art qui devrait être accroché aux murs a été signalée par son enlèvement de toutes les photos des premiers ministres Conservateurs précédents du hall d'entrée - incluant John A. et Dief the Chief - et leur remplacement par nul autre que monsieur Harper lui-même. L'Histoire, semble-t-il, devra commencer avec lui. Dans les pays communistes, on appelait cela le culte de la personnalité. Toujours selon la rumeur, monsieur Harper est un gars qui a essayé de démembrer l'association étudiante au secondaire et a tenté la même chose au collège. Sa destinée l'appelle, tout comme elle a appelé Qin Shi Huang, l'empereur Chinois qui a brûlé toute trace des dirigeants avant lui. C'est un geste impulsif qui a été répété de nombreuses fois depuis, la liste est longue. Déchirer et tout raser, c'est le dicton habituel. Construisez alors une grande statue de vous-même. Ah maintenant, en voilà de l'Art !

Adapté du discours Hurtig 2008 qui sera livré cette semaine à Edmonton le 1er octobre

mercredi 3 septembre 2008

Activités annoncées par l'APEL et par la Ville de Québec

Des nouvelles des gens du Marais du Nord que je vous retransmet...


À ne pas manquer – l’événement « Sentier des rencontres »

Le dimanche 14 septembre prochain, participez à une randonnée pédestre empruntant le parc linéaire de la rivière Saint-Charles à l’occasion de l’événement "Le Sentier des Rencontres". Cette activité sera l’occasion d’inaugurer le parc linéaire qui offre plus de 30 kilomètres de sentiers pédestres, de l’embouchure du fleuve Saint-Laurent jusqu'au lac Saint-Charles. C’est une belle occasion de découvrir la rivière et ses attraits !

Pour réserver votre place et pour toutes les informations concernant cette activité, consultez le site Internet de la Ville de Québec. C’est gratuit et c’est une activité accréditée du 400e anniversaire de Québec !

L'APEL est fière d’avoir collaboré activement à l’organisation de cette activité !

RECHERCHE : patrouilleurs bénévoles pour l’automne aux Marais du Nord

L’automne signifie toujours une période de fort achalandage aux Marais du Nord, surtout durant les week-ends. Nous recherchons des patrouilleurs bénévoles qui seront disponibles les samedis et dimanches de septembre et d’octobre pour s’assurer que les visiteurs respectent les principaux règlements. La présence de patrouilleurs dans les sentiers a toujours un impact positif sur le comportement des visiteurs. Donc, si vous souhaitez nous aider tout en prenant un grand bol d’air frais, écrivez-nous pour donner vos disponibilités à apel@ccapcable.com ou appelez Jacinthe au 418-849-9844. Vous devez être disponible une ou plusieurs journées, pour une durée de 4h, soit entre 12h et 16h. Nous vous remercions à l’avance !

Activité thématique des Marais du Nord - Le mystère des champignons

Le 14 septembre entre 12h et 16h, un bénévole du Cercle des mycologues et membre de l’APEL, monsieur Jean-Louis Lethiecq sera sur place pour partager avec vous les rudiments de base de la mycologie. Avis aux intéressés !

Chasse à la sauvagine aux Marais du Nord

Il y a huit ans, l’APEL, en collaboration avec l’Association des Sauvaginiers de la grande région de Québec (ASGRQ), ont élaboré un plan de gestion de la chasse à la sauvagine pour le territoire des Marais du Nord. Les objectifs du plan de gestion étant les suivants :

- Assurer le maintien et la cohabitation des différentes activités menées dans les Marais du Nord (chasse, randonnée pédestre et observation de la faune et de la flore) ;

- Respecter l’entente avec la Fondation de la Faune qui nous a permis d’acquérir des terrains ;

- Assurer la sécurité des usagers des sentiers.

Encore cette année, quatre lieux de chasse seront autorisés sur le territoire. Afin de respecter les règlements en vigueur, les emplacements désignés se situent à plus de 300 mètres des sentiers et des habitations. La chasse sera permise du 20 septembre au 31 octobre 2008 en avant-midi ou en après-midi selon le calendrier affiché à l’entrée des Marais du Nord et sur notre site Internet. Une réservation est nécessaire pour utiliser un des emplacements (par téléphone au 418-841-4629).

mardi 2 septembre 2008

Retour sur RVQ 1346 avec une petite nouvelle dans l'actualité

Un article publié dans Gaia Presse dont la source est le Courrier de Laval, parle d'un règlement de zonage pour permettre des maisons dans du boisé, dont la légitimité est douteuse... Un citoyen a porté plainte à Laval sur un boisé et on lui a donné raison.

Je cite :
L'analyse donne également raison au plaignant qui dénonçait les irrégularités observées lors de l'adoption du règlement. «Tel que spécifié à l'article 123 de la LAU, le règlement de modification L-2001-2603 contient des dispositions susceptibles d'approbation référendaire et, par conséquent, aurait dû faire l'objet de la procédure d'adoption prévoyant l'approbation des personnes habilitées à voter».

Quand RVQ 1346 a été approuvé direct au conseil de ville, il n'y a pas eu de possibilité de référendum et normalement quand on sort une zone du PDAD il y a une procédure. Je félicite cet homme et j'espère que cette nouvelle va pousser nos élus à nous respecter un peu plus (pfff).

RVQ 1346 visait à permettre la construction du quartier entre l'avenue des Platanes et le rue de la Fortune, dans un très beau boisé. Ils ont tout rasé et j'ai des photos de la pancarte qui disait "coupe sélective"...

lundi 1 septembre 2008

Le pole Nord pourrait être couvert d'eau d'ici 15 jours

À la page A3 du Devoir de samedi, Louis-Gilles Francoeur nous a pondu un article pour nous rappeler la situation actuelle dans le grand nord... Totalement impensable il y a 50 ans, on dit maintenant (Mark Serreze, glaciologue cité par l'AFP) que d'ici la fin de la période de fonte il y a 50 % des chances que la mince couche de glace qui recouvre le pole Nord fonde.

Les proportions sont difficiles à s'imaginer... Selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), la calotte polaire avait perdu au 26 aôut 5,26 millions de kilomètres carrés. On ne peut plus utiliser des stades de football pour s'expliquer... La seule chose que je trouve, c'est en pourcentage de la surface terrestre: 5 millions de kilomètres carrés, c'est 3,38 % de la surface terrestre de la planète terre. Un chiffre encore plus concret: la superficie du Québec est de 1,5 millions. Moi je capote en lisant cela...

Selon monsieur Francoeur, les glaciologues expliquent la rapidité du changement par la synergie imprévue qui se produit entre les gaz à effet de serre - responsables de la fonte de la calotte - et le fait que cette mer sans cesse plus déglacée absobe plus de chaleur solaire, ce qui réduit d'année en année l'épaisseur de la calotte de glace et explique sa disparition précoce.

Il ne faut pas oublier ce qui suit après cela, la fonte du pergelisol, la fuite de tous le méthane qu'il contient vers l'atmosphère et une accélération du réchauffement. Nous sommes encore actuellement à un point tournant où nous pouvons ralentir ces phénomènes. Les scientifiques les plus conservateurs nous disent d'agir. Malgré tout dans mon coin on continue de raser ce qui nous reste de forêt urbaine pour construire des maisons et au niveau du pays on est plus occuppé à voir ce que l'on pourra exploiter plus facilement (pétrole) avec un passage par le Nord. Sans oublier notre gouvernement provincial qui veut venir nous planter un port méthanier dans le fleuve en sacrifiant de bonne terres agricoles. J'ai pas d'exemples plus dramatiques, je veux aller profiter du beau soleil dehors à la place de bloguer.

C'est simple, arrêter de couper la forêt, verdir la ville, prendre l'autobus. Encore plus et toujours. Ici à Québec, un petit geste simple pour les gens qui voyagent beaucoup : entre Québec et Montréal, prenez le train ou l'autocar et militez pour un TGV.

Si tous ceux qui me disent qu'on peut rien faire levaient la main, il pourraient constater qu'ils forment une foule assez importante pour faire juste le contraire. Mais on peut pas le voir quand on reste à la maison à s'abrutir devant la télé. Au moins regardez les grands reportages...

Je vais dehors, bye !