dimanche 31 août 2008

Responsabilités des conseillers municipaux

Voici les responsabilités de nos conseillers municipaux :

Sécurité publique: Police (responsabilité conjointe); protection contre les incendies; mesures d'urgence (responsabilité conjointe).
Environnement et hygiène: Assainissement de l'air (responsabilité conjointe); approvisionnement en eau potable; égouts sanitaires et pluviaux; traitement des eaux usées; enlèvement et élimination des ordures (responsabilité conjointe).
Transports: Routes urbaines et rurales; transport en commun (en milieu urbain); éclairage du réseau routier (responsabilité conjointe).
Habitation: Amélioration de l'habitat (responsabilité conjointe); aide au logement social (responsabilité conjointe); réglementation (responsabilité conjointe).
Loisirs et culture: Bibliothèques et musées (responsabilité conjointe); expositions et foires; parcs et terrains de jeux; activités récréatives; Biens culturels et patrimoine (responsabilité conjointe).
Urbanisme et aménagement du territoire: Plan et règlements d'urbanisme; développement économique (responsabili

Je pense qu'il est clair que le logement social souffre énormément à Québec, je ne voudrais pas être sous le seuil de pauvreté à Québec, et je suis certaine que ce seuil est même pas comme celui que nos économistes pensent. Si vous parlez de faire des coop d'Habitation à des personnes du même âge que ceux qui dirigent notre ville, ils vous regardent comme si vous étiez des extra-terrestres et vous disent que c'est pas payant. Les conseillers municipaux le pensent et disent une autre raison.

Le seuil de pauvreté, pour les gens de la classe moyenne comme moi, c'est juste un chiffre, il faut le voir en vrai. Un 4 et demi ça coûte quoi maintenant ? Certains sont assez astucieux pour se refiler des balances de bails... Mais pour la moyenne, on peut pas payer un 4 et demi en travaillant chez Tim Horton... Quand je suis sortie de l'école, mon salaire horaire était de 10$, je devrais chercher une coloc maintenant pour me loger décemment en sortant de l'école avec des études respectables. Et d'ici l'hiver prochain, la crise alimentaire va commencer à se refléter dans les prix de la bouffe ici. On peut rien faire ? Ben oui on peut faire plein de choses, comme arrêter de voter pour des morons, se renseigner, lire le journal, écrire à nos élus...

Une bonne place pour commencer : www.gaiapresse.ca c'est un endroit où l'on trouve des analyses, des activités, tout ce que l'on veut pour se renseigner et provenant de sources fiables comme les journaux et des mémoires écrits par des experts.

mercredi 27 août 2008

Retour sur la soirée du 20 août

Ça a chauffé encore dans la salle du centre communautaire Bon Pasteur. Les avis avaient été envoyés à la population en calculant une demie-heure par sujet semble-t-il. Il y avait 3 parties:

1- Demande d'opinion au conseil de quartier de NDL concernant le projet de zonage pour un projet de construction au nord de la rue des Acadiens, le projet de règlement RA4VQ 88.

2- Une présentation des CRITÈRES de design pour une zone à l'ouest du parc Fleury.

3- Une présentation des CRITÈRES de design pour toute la zone qui est ciblée par des constructeur suite au prolongement du boulevard du Loiret, dans laquelle se trouve l'érablière de la rue des Loutres, le mur ancien illustré dans le mémoire remis ce soir là et des hectares de beaux boisés urbains, des hectares donc de petites bêtes à poils et à plumes qui vont probablement périr. Excusez la remarque mais c'est difficile de rester objectif quand on demeure près du secteur ciblé.

C'était à prévoir, chaque sujet a pris plus de temps que prévu. Les citoyens arrivaient graduellement et le président du conseil de quartier a ajouté des chaises autant qu'il a pu. Au début, c'était environ quelques dizaines de personnes et quand nous avons quitté autour de 21 heures c'était plein à craquer.

Des membres du Comité d'arbres ont trouvé que le ton de certains des présentateurs était peu respectueux envers les citoyens. Certains étaient vraiment mécontents au sujet du projet entre la rue des Platanes et la rue de la Fortune, mentionné également dans le 4e mémoire du Comité d'arbres de Charlesbourg. Nous n'avons pas eu à formuler nos inquiétudes, les citoyens s'en sont chargé et nous avons tous trouvé que c'était un grand soulagement, enfin d'autres prennent la relève.

La demande d'opinion

Pour la première partie, le conseil de quartier s'est prononcé en faveur du projet. C'est un projet exemplaire en effet, sur papier. Nous avons bien vu que nous n'étions pas les seuls à rester sur nos gardes cependant. Le constructeur sera surveillé de près. Le projet a d'ailleurs fait l'objet d'une consultation publique hier au conseil d'arrondissement et a ensuite été adopté. Un journaliste de Charlesbourg Express était présent. Enfin on a coupé court au question après une heure sur le sujet. Une chose un peu bizarre cependant, le conseil de quartier ne s'est pas retiré pour discuter avant de prendre une décision. Je ne sais pas quand les membres ont pu voter, mais le président a déclaré que le conseil de quartier était en faveur du projet de façon unanime. Puis on a passé à une pause.

Les critères pour la zone à l'ouest du parc Fleury

Pour la deuxième partie, madame Houde, une urbaniste pour la Ville, nous a présenté les critères d'aménagement pour la section à l'ouest du parc Fleury. Cette zone contient une zone humide et un cours d'eau qui seront protégés. On parle de garder une zone tampon entre l'autoroute et les habitations. On parle de blocs près du Canac, mais on parle de fonds de court profonds pour les habitations à basse densité. Il y a plusieurs problèmes dans ces critères : il ne restera pas beaucoup de place pour construire en considérant tout cela; et le secteur n'est pas du tout passé dans les mains du promoteur. En fait, j'ai regardé par la suite sur la carte interactive de la Ville et un seul lot lui appartient. Le reste est à des individus et un bon morceau à une institution.

De plus, les gens trouvaient que la zone tampon n'était pas grande en se basant sur la rue Prénoveau. Une majorité s'est prononcé contre un projet à cet endroit, et ce n'était pas nécessairement des amoureux de la nature. Plusieurs étaient simplement effarouchés par la vue de batiment nouveaux érigés au-dessus de leur cours arrière dans d'autres projets et voulaient le communiquer aux gens concernés. D'autres parlaient du bruit et de la poussière. D'autres étaient des parents qui y laissait jouer leur enfants, un enfant a demandé de garder le boisé pour jouer. D'autres ont bien sûr dit avoir déménagé dans le secteur spécifiquement pour être près du bois. Pas besoin de dire que plusieurs applaudissements spontanés se sont produits. LEs gens ont dit être contre la construction dans la forêt, en gros, je n'osait pas me retourner mais j'ai l'impression qu'une majorité a levé la main. C'était pour nous un beau moment, d'entendre d'autres dire ce que nous pensions, avec autant de passion. Aussi on se demandait où ils étaient depuis un an...

Je ne peux pas témoigner de la suite car nous devions quitter pour faire les bagages pour un voyage en camping, mais mon voisin est arrivé un peu avant 23 heures. Il restait tout le grand secteur entre la rue Dublin et la rue de la Souveraine, présenté suite au prolongement du boulevard du Loiret.

Rappel 5 à 7 ce soir

Ce soir au resto-pub Ryna à 17 heures le groupe de bénévole d'Équiterre de la Capitale Nationale vous invite tous à venir écouter un expert sur l'énergie, ex-sous ministre de ce domaine, monsieur Denis L'Homme. Après la fin de semaine mouvementée sur la rive-sud où plusieurs groupes se sont unis pour tenter encore une fois de faire entendre leur opposition à Rabaska en grand nombre, le thème est encore tout chaud.

L'énergie est un thème vraiment important aux yeux d'Équiterre et qui concerne tout le monde à Québec à cause du fameux port méthanier et ce qu'il va apporter à la circulation maritime. Suffit d'avoir fait un peu de voile dans le fleuve St-Laurent à la hauteur de cette ville, dont le nom signifie "la où le passage se rétrécit", pour avoir la frousse. Enfin je n'en dit pas plus long. Monsieur L'Homme peut expliquer pouquoi nous n'avons pas besoin de méthane, pourquoi l'emplacement est indésirable, pourquoi les pouvoirs en place veulent des ports méthaniers et tellement plus.

C'est un rendez-vous à 17 heures pour manger, à 18 heures pour venir l'écouter.

lundi 18 août 2008

Demande d'opinion pour détruire 100 hectares de forêt

Y'a une demande d'opinion le 20 août, j'en ai déjà traité dans un article précédent, sauf que je ne peux y être:
Une séance spéciale du conseil d'administration du Conseil de quartier Notre-Dame-des-Laurentides aura lieu le mercredi 20 août, 19h, au centre communautaire Bon-Pasteur. Lors de cette rencontre, le CQNDL sera tenu de donner son opinion sur un projet de règlement de l'Arrondissement.

Que faire ?? Oh non pas encore un mémoire ??? Ben oui, un 4e mémoire. J'avais commencé une petite lettre de commentaires, puis sont venus les références... Enfin tant qu'à faire aussi bien le publier ici et puisque le fameux mémoire est un peu pesant pour certains ordinosaures il sera plus facile à afficher ici...

Mémoire du Comité d'arbres de Charlesbourg pour réaffirmer ses inquiétudes vis-à-vis les pratiques d'abattage dans ce qui nous reste de forêt urbaine

Mur ancien dans le boisé au nord de la rue Souveraine


Demande d'opinion au Conseil de quartier concernant divers projets de lotissement à Notre-Dame-des-Laurentides, le 20 août 2008


Introduction

Le Comité d'arbres a décidé de formuler ses inquiétudes par écrit dans le cadre d'une demande d'opinion qui implique des projets variés et pour lequel le conseil de quartier est consulté.

Depuis sa création, le Comité d'arbres a vu plusieurs projets de construction voir le jour dans des boisés de l'arrondissement. Nous avons tenté de signaler l'urgence de conserver des arbres matures qui fournissent une protection naturelle, pour PRÉVENIR des problèmes semblables à celle de la rivière Lorette, Charlesbourg et surtout Notre-Dame-des-Laurentides étant en tête du bassin de la rivière St-Charles.

Nous demandons que cesse enfin la coupe à blanc, dans ce qui nous reste de forêt urbaine, à défaut de comprendre enfin qu'il faut cesser d'y construire.

Protéger la forêt pour protéger les milieux humides

Nous pouvons déjà être témoins de la construction de viaducs sur l'autoroute Laurentienne au coût de 3,7 millions, au dessus de la rivière du Berger, à côté du golf, où se trouvait autrefois un grand marécage capable de retourner à la nappe phréatique selon Canards illimités, 153 000 litres par hectare par jour1. Ce chiffre est connu de nos urbanistes, il est cité dans un document disponible pour tous sur le site de Canards Illimités qui a fourni une cartographie complète des milieux humides de la ville de Québec et ses environs.

Parmi tous ces milieux humides cartographiés, seulement deux d'entre eux sont liés au règlement de zonage. Selon le portait du territoire dans le PDAD en 20052, deux des milieux humides d'intérêt répertoriés par Canards illimités se trouvent à Notre-Dame-des-Laurentides : le bassin versant de la rivière des Sept Ponts et le bassin versant de la rivière des Roches. Or, on a ajouté une centaine de nouveaux lots près de ce dernier et on s'apprête à ajouter encore quelques centaines de lots près de la rivière des Sept Ponts ainsi que la rivière du Berger. Le projet qui semblait être le plus prometteur dans les projets maintenant complétés était le « boisé » St-Aubert. L'écriteau citait clairement « Protégeons notre nature, Coupe sélective des arbres »...

1Les valeurs de la nature—l’importance des pratiques de conservation des milieux humides et des terres hautes dans la gestion des bassins hydrographiques, chapitre 6 : Les milieux humides. Canards Illimités Canada, avril 2006 (HUhttp://www.ducks.ca/fr/conservation/milieux_humides/pdf/nv6_mh.pdfUH )

2PDAD, chapitre 4, page 33, Milieux naturels d'intérêt, 4-03 et 4-05.


L'écriteau ci-dessous, que l'on retrouve dans son contexte dans l'illustration qui suit, semblait annoncer de nobles intentions sur la forêt du mont St-Aubert. On peut constater que même en arrière-cour très peu d'arbres s'élèvent pour nous rassurer.

Il serait difficile d'en être autrement, quand les instruments mal adaptés à la construction en forêt nécessitent un dégagement à l'avant du lotissement. De plus, quand Hydro-Québec a finit son travail, l'arrière-cour est nue.

Et ce n'est pas faute de commentaires du Comité d'arbres de Charlesbourg qui avait remis un mémoire sur le règlement touchant ce zonage, RVQ 1346. Le règlement a été adopé à la Ville le 18 février 2008, plutôt qu'à l'arrondissement comme il est normalement l'usage en suivant le processus démocratique.


Coupe sélective ???


À l'époque, le Comité avait fait les trois recommandations suivantes :

  • un moratoire sur l'abattage à blanc des arbres dans tous les projets de construction en forêt urbaine, donc celui touché par R.V.Q. 1346;

  • un plafond à la densité dans cette zone de forêt urbaine;

  • et l'examen d'un professionnel, selon les disposition de la Loi sur la qualité de l’environnement concernant les milieux humidesF1F, de la zone humide dans la section du PDAD que l'on veut exclure à l'aide de R.V.Q. 1346.

Or, les photos témoignent de l'abattage à blanc et rien n'a été fait concernant la densité. En fait lors de la consultation, on nous a poliment écoutés, même félicités pour le beau mémoire, et on a passé au prochain sujet. Nous savons, pour avoir parlé aux gens du Service de l'environnement, que l'inspection du milieux humide qui avait des caractéristiques de tourbière n'a été inspecté que bien après le rasage de la forêt. Les pluies abondantes de cet été n'ont pas manqué d'inonder les rues en construction, non loin des deux grands bassins de rétention visiblement cosmétiques.


Un autre exemple est le projet au sud de Georges-Muir. Des lots de 600 mètres carrés et plus, nus. La première phase, maintenant pratiquement terminée, (que l'on aperçoit au loin) a été approuvée par le conseil de quartier et le boisé touché était de faible possibilité. La deuxième phase cependant, fut beaucoup plus radicale, comme peut en témoigner les photos suivantes. Et cette fois, le boisé est (oups ! Était) de qualité.

1 On peut trouver un résumé de ces dispositions sur le site de l'APCHQ au lien suivant : HUhttp://www.apchq.com/prod/portail.nsf/(alias)/25evemilhum2UH .


Inquiets du patrimoine naturel que nous empruntons aux générations futures


Les sections précédentes ont parlé du passé ou ce qui est en voie de l'être, et permettent de présenter nos inquiétudes concernant les trois demandes d'opinions du 20 août, qui semblent faire l'objet d'une présentation d'une heure. On demande aux citoyens de Notre-Dame-des-Laurentides de régler le sort de cette immense surface en écoutant 60 minutes d'un seul côté, celui des urbanistes qui font l'objet d'immenses pressions.


En ce qui concerne les demandes :


Demande d’opinion relativement au projet de modification au règlement de zonage numéro 96-2921 de l’ancienne Ville de Charlesbourg relativement à la construction d’un développement résidentiel dans les zones H-803, H-812, P-813, H-814, H-815 et H-822.

La documentation fournie aux citoyens concerne seulement l'ancien zonage, pourquoi le suspense ? Le règlement cité est RVQ 1400, alors que le nouveau zonage est traité dans le projet RA4VQ 88, il était pourtant simple d'ajouter une ligne sur l'intention de transformer ce coin en secteur de conservation et de lotissement avec fonds de cour forestiers. Le manque d'information nous laisse croire qu'il n'en sera pas le cas.


Critères d’aménagement du secteur de développement localisé de part et d’autre de la rivière des Roches, soit entre la rue de Dublin, au nord, et la rue de la Souveraine, au sud.


Le Comité d'arbres demande que les critères d'aménagement de cet immense zone qui contient le boisé de la rue des Loutres, un autre milieux naturel d'intérêt, ainsi que le boisé de la rue Sophia-Melvin, soient en mesure d'épargner les boisés de qualité à défaut de cesser la construction dans ce qui nous reste de forêt urbaine. Puisque ce seront de nombreuses jeunes familles que nous verront peupler le nouveau secteur, ne peut-on permettre les services de proximité à un maximum de 10 minutes de marche ainsi que des trottoirs pour permettre aux humains de circuler autant qu'il en est possible sans leur automobile ? Ne peut-on faire un maximum pour épargner l'érablière-sucrière de la rue des Loutres, dont certains individus sont centenaires selon une inspection par Jean Lamontagne, arboriculteur1 ?

Critères d’aménagement du secteur de développement localisé à l’est de l’autoroute Laurentienne, entre la rue Georges-Muir, au sud, et le boulevard Henri-Bourassa, au nord.


Ce secteur à l'ouest du parc Fleury est un autre boisé de grande qualité. Puisque la documentation ne nous renseigne pas sur ce à quoi il est destiné, encore une fois une certaine inquiétude est soulevée. En plus d'être un boisé de qualité que le conseil de quartier avait à quelques occasions considéré pour faire des sentiers pédestres, il est un mur naturel contre l'autoroute. L'arrondissement a une belle occasion de consacrer ce secteur à la conservation et de contribuer aux 1300 hectares nécessaires à la Ville afin d'atteindre son objectif établit dans le plan directeur des milieux naturels.

1Selon un reportage à TVA à 18 h le 6 mai 2007, http://medias.tva.ca/stations/cfcm/nouvelle/22392.wmv




Colloque sur les aires protégées en zone boréale

Un petit message de l'Association forestière du Québec métropolitain.


C'est avec grand plaisir que le Conseil canadien des aires écologiques (CCAE) et le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec (MDDEP) vous convient à un colloque sur les aires protégées en zone boréale qui se tiendra du 16 au 19 septembre 2008 à Québec. Cet événement a lieu dans le cadre de l’assemblée générale annuelle du CCAE.

Ce colloque, sous le thème Aires protégées en zone boréale - Vers la protection d'un patrimoine naturel mondial, vous invite à partager les connaissances des pratiques et des leçons apprises qui démontrent à quel point les aires protégées représentent un outil-clef pour la protection de la biodiversité dans la zone boréale canadienne. Vous serez à même d'assister à des présentations de réalisations, d'exemples de projets ou d'initiatives en lien avec les aires protégées, qui témoignent de changements dans la manière dont la planification, la gestion ou les politiques d’adaptation peuvent être utilisées pour améliorer l’efficacité de ces aires en zone boréale.

Voici un aperçu des conférenciers qui seront présents :

  • Le Président de la Commission mondiale des aires protégées de l'UICN
  • Conférenciers du MDDEP
  • Conférenciers du MRNF
  • Conférenciers des Universités McGill et Laval
  • Conférenciers de l’Initiative boréale canadienne
  • Conférenciers du Boréal Ecosystems Analysis for Conservation Networks (BEACONs Project)
  • Conférenciers du Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest

*Veuillez prendre note que jusqu’au 2 septembre, le prix d’inscription au colloque est réduit.

Un prix spécial de 175 $ pour une participation aux deux jours du colloque, à été ajouté pour les OSBL qui oeuvrent au Québec seulement. Pour obtenir ce prix, il suffit de compléter le formulaire d’inscription avec la mention « OSBL du Québec » dans la case « À la journée » et de le faire parvenir directement à cette adresse courriel : jacques.perron@mddep.gouv.qc.ca

Nous encourageons les membres des organisations à participer à ce colloque et à faire circuler l’information à ses contacts.
Vous trouverez les détails concernant le colloque, ainsi que l'inscription à celui-ci, sur le site du CCAE : www.ccea.org

jeudi 14 août 2008

Lettre d'un membre de « Forêt agir ! »

C'est l'été, mais les groupes citoyens unis sous la bannière « Forêt agir ! » n'arrêtent pas de penser à nos milieux naturels. Par respect pour le repos du militant j'ai cessé de communiquer avec les membres et c'est ainsi que j'ai découvert un superbe article de Martine Sanfaçon, un mois après sa publication, qui s'est donné la peine d'envoyer cette magnifique lettre au Soleil et a été publiée :

Le lundi 07 juillet 2008

LE SOLEIL - POINT DE VUE

Préserver nos forêts urbaines

Martine Sanfaçon

Groupe Forêt y voir de Charlesbourg*

Comment peut-on fêter tout en détruisant nos forêts urbaines, patrimoine hérité des générations qui nous ont précédés ?

Actuellement, dans plusieurs arrondissements, la Ville laisse les promoteurs pratiquer la coupe à blanc dans nos forêts urbaines alors que des outils mieux adaptés évitent une telle pratique dans d'autres villes tout autour. La plupart des développements en milieu boisé vantent la beauté du paysage dans leur publicité pour ensuite tout raser avant de construire. Pourtant, le Service de l'environnement a conçu un guide de construction en milieu boisé. Ne pourrait-on pas contraindre les promoteurs de mettre en application ces suggestions ?

Le prochain Règlement sur l'abattage des arbres doit avoir des dents. Le développement de Montagne des Roches a signifié la destruction de dizaines d'hectares de belles forêts urbaines en dépit des demandes insistantes de centaines de citoyens qui réclamaient sa préservation. Dans bien d'autres secteurs de la région, la destruction des forêts urbaines a entraîné par la suite des inondations dont la réparation des dommages s'est avérée coûteuse pour la Ville.

Dans son Plan directeur des milieux naturels et de la forêt urbaine, la ville de Québec s'engageait pourtant fermement à protéger ses milieux naturels:

«En plus de renforcer la nature et la qualité de la protection accordée aux milieux naturels bénéficiant déjà d'une certaine protection, la Ville désire accroître la superficie de milieux naturels conservés sur son territoire. Comme objectif quantitatif, elle fait sien celui du gouvernement du Québec de 8%. Si on considère que la ville de Québec compte déjà 5,2% de territoire affecté à la conservation naturelle, elle doit donc affecter un 2,8% supplémentaire à la conservation, soit 1312 hectares supplémentaires. »

Le legs du 400e

Récemment, le maire Régis Labeaume cherchait un legs à faire pour le 400e de Québec. La Ville ne pourrait-elle pas s'engager fermement à protéger ces 1312 hectares de forêts et à désigner des espaces précis à conserver ? Nous voulons que la Ville atteigne ces cibles visées qui vont dans le sens de la Stratégie gouvernementale sur le développement durable.

En juin 2007, la ville de Québec adoptait une Politique du patrimoine qui incluait 67 milieux naturels d'intérêt répertoriés par le Service de l'environnement. Nous voulons que cette politique soit respectée et que les 67 milieux naturels répertoriés soient protégés.

À Charlesbourg, au nord du chemin Château-Bigot, une magnifique forêt urbaine de 100 hectares, traversée par trois rivières et constituée de 4 milieux naturels d'intérêt est menacée. Ne pourrions-nous pas la retenir dès maintenant comme espace à protéger en priorité ?

À Sillery, poumon du centre-ville et arrondissement historique, le couvert forestier est menacé par des développements domiciliaires et par le désir des promoteurs de voir disparaître le Règlement sur l'abattage des arbres.

Dans la mire des promoteurs

Il en est de même à Sainte-Foy, porte d'entrée principale de la ville de Québec où les quelques boisés entourés d'autoroutes et de routes bouchonnées aux heures de pointe sont également dans la mire des promoteurs immobiliers. Seuls les quelques lambeaux de ce qui reste du boisé de l'Aquarium de Québec font l'objet d'une protection particulière.

Dès 1985, les élus de la grande région de Québec s'étaient donné comme objectif d'aménagement de «contrôler l'expansion urbaine». Lors de la révision du schéma en 2005 suite à l'adoption du Plan directeur d'aménagement et de développement (PDAD), la Ville a établi que le périmètre d'urbanisation fixé dans le PDAD pouvait accueillir 1,7 fois la croissance anticipée du nombre de ménages jusqu'en 2021, donc qu'elle avait amplement d'espace pour répondre à ses besoins jusqu'à cette date. La Ville indiquait également que, «à l'intérieur du périmètre d'urbanisation, les espaces vacants situés près des noyaux d'activités (communautaires et commerciaux) devaient être construits avant ceux situés à la frange du développement urbain».

Trois ans après l'adoption du PDAD, comment pouvons-nous déjà envisager d'étendre le développement aux forêts urbaines, alors que des espaces vacants avec infrastructures de rue sont disponibles ?

Nous voulons une vision à long terme, dans le respect de l'environnement et des milieux naturels pour préserver une qualité de vie dans cette Ville que nous aimons. Nous sentons la responsabilité citoyenne d'agir maintenant. Nous voulons penser globalement et agir localement dans l'intérêt des générations futures, de nos enfants et petits-enfants.

Chères-chers éluEs, nous comptons sur votre engagement à vous faire le relais de cette déclaration. Au-delà des nombreuses consultations, nous voulons faire partie des solutions.

Des citoyennes et des citoyens de la ville de Québec engagéEs en faveur de la protection des forêts urbaines et des milieux naturels.

* Membre de la coalition régionale Forêt agir

mercredi 13 août 2008

Activités dans la ville de Québec

15e rendez-vous botanique

En fin de semaine, pour ceux dans le domaine qui le savent pas déjà, il y a des activité pour les botanistes ou amateurs de flore à Portneuf. Les détails se trouvent sur http://www.floraquebeca.qc.ca/

  • Vendredi le 15 août à 14h00 à l’Enviro-Halte du secteur des Gorges de la Rivière Ste-Anne, à St-Alban. Souper (vers 18h00) au restaurant Chavigny, à l'intersection de la route 363 et l'autoroute 40 (sortie de St-Marc-des-Carrières), du côté sud.
  • Samedi le 16 août à 9h00 à l’Auberge du Couvent de St-Casimir. Exploration de divers sites sur la Seigneurie de Pertuis, secteur du Lac Montauban. En collaboration avec la compagnie Abitibi-Bowater. Le covoiturage sera organisé sur place. Apporter votre lunch. Souper à 19h00 à l'Auberge du Couvent.
  • Dimanche le 17 août à 9h00 à l’Auberge du Couvent de St-Casimir. Visite de différents sites dans le bassin versant de la Rivière Ste-Anne. En collaboration avec la CAPSA. Le covoiturage sera organisé sur place. Apporter votre lunch.
Devenir membre de FloraQuebeca coûte $10 et la plupart des activités sont gratuites. Elles s'adresse au écologistes et botanistes et aux amateurs désireux de s'enrichir. J'ai participé à plusieurs activités en compagnie de ces personnes et il y a des gens très connaissants qui adorent partager ce qu'ils savent avec tout le monde qui montre un intérêt.

Demande d'opinion le 20 août sur un projet de construction à Notre-Dame-des-Laurentides

Enfin, la rencontre tant demandée... L'information envoyée aux résidents touchés est minimaliste, celle fournie aux conseillers de quartier est incomplète, mais au moins c'est un début. Vous pouvez simplement venir écouter et vous informer, ou bien partager votre opinion sur ce qu'ils veulent faire avec votre secteur.

Le Comité d'arbres fait de grands efforts pour sensibiliser aux effets néfastes de la coupe à blanc dans ce qui nous reste de forêt urbaine. Plus nous seront nombreux à le dire, plus nos élus réagiront par peur de perdre des votes, soyez-en certains. Pour avoir du poids devant les entrepreneurs ils faut faire entendre notre opinion, c'est alors que notre système démocratique se met en branle.

5 à 7 sur l'énergie avec Denis l'Homme organisé par des bénévoles d'Équiterre

Le 27 août, les bénévoles du groupe d'action de Québec vous attendent au Pizza Ryna du chemin Ste-Foy pour venir rencontrer Denis l'Homme, ex sous-ministre de l'énergie, pour jaser de souveraineté énergétique, l'ALENA, Rabaska... Il y a possibilité de manger, on va arranger les tables de façon conviviale pour bien entendre notre invité. Pour le repas réserver avec moi (arbrecharlesbourg@gmail.com).

Ensuite, si vous êtes curieux à propos du groupe d'action, restez pour notre réunion et si une de nos nombreuses activités vous intéresse, vous serez au courant. Vous pourrez aussi donner votre courriel pour être tenus au courant de nos 5 à 7 futurs, belle occasion d'apprendre et échanger sur des thèmes d'Équiterre.

Il y a une page Facebook pour cet évènement, pour ceux qui sont membres http://www.new.facebook.com/home.php#/event.php?eid=26060797090

5 à 7 pour jaser consommation responsable et développement durable

La compagnie d'écoconseil Takt-etik organise un 5 à 7 en octobre, au musée de la Civilisation. Ça s'appelle les APEROS allant VERT ! C'est une belle initiative qui s'adresse à tous ceux qui pensent vert ou veulent être plus responsables dans leur consommation, c'est une occasion d'échanger. Si vous lisez un peu sur le sujet, vous savez que les solutions sont infinies et que c'est de trouver celle qui nous convient qui est un défi.

J'ai rencontré des gens de cette compagnie au Jour de la Terre au Musée, ils iront loin. Un compagnie qui désire faire des rénos LEED ou ajouter des pratiques plus verte sans se creuser le crâne peut leur confier le travail. Pour avoir convertie un de mes lieux de travail en endroit où l'on recyclait comme à la maison, je sais que s'embarquer là-dedans c'est du travail ! Autant le confier à quelqu'un qui sait qui appeler et comment réaliser ces souhaits pourtant simples.

vendredi 8 août 2008

La biodiversité sur le gazon de banlieue ?

Nous avons cessé de traiter notre gazon, autour de notre résidence, il y a environ 5 ans. Les myosotis, les épervières ont doucement pris leur place. Les petites pensées et l'alyssum ont migré de la plate-bande à la pelouse également. Au fil des ans, j'ai découvert la période de leur floraison et je les tond après que la fleur ait fait sa graine, sauf pour les pissenlits ! Mes petites fleurs élargissent leur talle à chaque année.

Je pense que ce gazon est un joli laboratoire sur la biodiversité : à mesure que je laisse les espèces se diversifier, j'observe l'apparition de amis qui seraient présents normalement. J'ai maintenant du maïanthème sous l'épinette et de l'oxalis un peu partout, même deux petites fougères se sont plantées devant la tondeuse, lui imposant à mon plus grand bonheur un nouveau détour. Les plants de fraise encerclent l'érable rouge comme une pantoufle.

La graminée que mes voisins s'obstinent à monocultiver, ce cher gazon, est encore présente à 50 %. Nous coupons ou arrachons le pissenlit avant qu'il sème à tous vents, mais je n'ai pas envie d'arracher le plantin. Sa feuille roulée dans la main, pour faire sortir son liquide, et appliquée 2 minutes sur une piqûre, les dégonfle. Dans mon petit coin de pays, Notre-Dame-des-Laurentides, c'est très utile !

Le résultat : pas super esthétique à l'œil pour un banlieusard habitué à son carré de gazon, mais négliger de tondre 2 semaines n'est pas dramatique. Surtout quand ça occasionne une floraison, au minimum, de quelques pensées et fleurs de trèfle ainsi que du thym sauvage...

Nous avons mis la vieille tondeuse électrique à la retraite après 25 ans de loyaux services. Une autre, toujours électrique, plus puissante et silencieuse, nous prend moins de temps, surtout quand les épervières rouges et jaune sont sur le point de fleurir !

Je pense que de pratiquer la biodiversité, la permaculture, c'est le futur.On entend parler de bibittes ou de plantes envahissantes comme la salicaire pourpre, le long des chemins, ou la moule zébrée. Il y en a d'autres qui n'ont pas d'ennemis naturels et peuvent décimer une espèce entière. Suffit de penser à la tordeuse d'épinette pour comprendre le côté néfaste de la monoculture. J'étais très jeune mais je me souviendrai toujours des épinettes mortes dans le parc des Laurentides, en chemin vers la demeure de mon grand-père à Chapais. La dévastation était très grande puisque seulement de l'épinette était replantée après la coupe à blanc. À l'époque il y avait aussi eu des feux assez graves, donc le paysage était particulier.

Parfois on a l'impression que la nature reprend ses droits quand on lit que les Grands lacs envahits par les moules zébrées sont plus clairs (rapporté par un pêcheur de compétition) puisque les moules le filtrent. Pourquoi ne pas s'INTÉGRER avec la nature plutôt que d'essayer de jouer aux omnipotents ? C'est un vieux discours, mais il fait son chemin...

Il faut cesser la monoculture quand c'est possible. De toute façon c'est pas bon pour le sol et la permaculture permet de manger bio. Je dis pas de méditer à côté d'une tomate comme dans la Prophétie des Andes, je parle juste de varier et ainsi ne pas perdre toute une récolte. Essayez-le ! En commençant par le gazon, vous économiserez en traitement et vous aurez de jolie fleurs !

jeudi 7 août 2008

Commentaires sur le zonage

Le rapport de synthèse des consultations

Je viens de lire le rapport de synthèse sur les consultations à Charlesbourg sur le zonage... Y'a deux sujets chauds : l'affichage et la préservation de notre patrimoine naturel. Les commentaires mentionnés le plus dans ce deuxième sujet viennent du Comité d'arbres de Charlesbourg et du Conseil de quartier de Notre-Dame-des-Laurentides. Alors tapons nous dans le dos et pétons-nous les bretelles, bon. Et si on faisait tous le même travail à la grandeur de la ville ?

Les conseillers commencent à nous écouter un peu, joignez votre voix à nous c'est important et le moment est stratégique car nous approchons des élections à grands pas.

Le parc sera-t-y conservation naturelle ou y sera-t-y pas ???

J'ai en main le règlement portant le nom poétique de R.A.4V.Q. 88 (voté le 2 juillet) qui stipule que les anciennes zones H-803, H-812, P-813, H-814, H-815 et H-822 sont modifiées et y'a un gros parc avec le pin remarquable en plein milieu, mais en plus il est conservation naturelle. Sauf que quand on regarde la grille de spécification sur le site de la ville, consacré aux consultations publiques, qui est supposée être mise à jour régulièrement, c'est du Ra, c'est à dire un parc en gazon.

Si vous êtes aussi mêlés que moi, je vous invite le mercredi 20 août, 19h, au centre communautaire Bon-Pasteur. J'aimerais vraiment entendre des bonnes nouvelle que le cher R.A.4V.Q. 88 (voté le 2 juillet) est bel et bien réel et non un truc pour retarder les "tree-huggers" comme moi dans leurs démarches pour protéger la forêt avant qu'il soit trop tard. Je l'ai pas rêvé ce règlement, sa proposition a même été mentionné dans un article de Denis Fortin dans le Charlesbourg Express...