lundi 31 décembre 2007

L'année 2007 du Comité d'arbres de Charlesbourg

Ben oui je voulais faire l'exercice, parce que ça va permettre de faire un résumé de nos activités et voir vers où on doit s'orienter !

En février 2007,
une roulotte apparaît au bout de la rue de la Fortune. On se pose des questions, on demande ce qui se passe à notre conseiller de quartier qui est notre voisin, il nous informe qu'un permis pour 75 mètres de dégagement a été autorisé pour s'installer et annoncer un projet. On trouve un plan d'aménagement (PDAD) pour notre coin et l'on voit que tout notre coin est prospecté pour de la construction intense. Un ami géocacheur nous parle d'un arbre centenaire dans la forêt. On va au conseil d'arondissement pour poser des questions à nos conseillers. Ils nous répondent que le dégagement est permis et que les consultations n'on pas lieu parce que ce sont des terres privées, déjà zonées pour la construction. On parle de la rivière des Roches qui est potable, de la protéger.

En mars,
on commence à entendre parler d'une pétition. Tant mieux, à deux, on a pas le temps et on se sent un peu dépourvus, on continue les recherches, tout est à apprendre... Un article de ce groupe est publié sur la forêt. On retourne au conseil d'arrondissement pour poser des questions. On assiste à un gonflement de l'assistance, sur ce sujet précis... Au conseil de quartier, seul un membre de notre Comité se présente, étrangement. On se promet d'essayer de mieux informer les gens de notre coin, mais nous seront pas mal souvent les seuls à y aller...

En avril,
ça devient sérieux. Le 16, une pétition est déposée au conseil de ville, de 736 noms, demandant un moratoire sur les projets de construction, parce qu'un boulevard nécessite une étude d'impact. Le 24, au Conseil d'arrondissement, la pétition est déposée à nouveau, devant une foule record. Même la télé est là. C'est une séance passionnée, le ton lève et certains conseillers qui n'y sont pas habitués deviennent impolis, d'autres conseillers leur font remarquer. Les lettres d'opinions se multiplient dans le Charlesbourg Express suite aux représentations du groupe de la pétition.

En mai,
Le 2 mai au conseil de quartier, on rencontre monsieur Laliberté qui montre un plan des rues à réfectionner. On nous dit qu'enfouir les fils pour les nouvelles maisons c'est trop cher. Je mentionne la pollution engendrée à la rivière si un pont enjambe la rivière des Roches.

De mon côté, j'apprends qu'un projet de règlement sur l'abattage des arbres se prépare. On a très peu de temps pour l'étudier, mais je décide de faire un mémoire. Je crée le Comité d'arbres, suite à une discussion avec le Service d'environnement de la Ville. Deux conseillers de quartier ainsi qu'une personne qui possède un bac en foresterie se joignent au Comité. Je vais en forêt avec Suzanne Hardy, d'Enracinart, botaniste et spécialiste en arbres remarquable, pour étudier les lieux et évaluer le grand pin blanc. À première vue, il est un remarquable. On trouve aussi du ginseng, mais pas la sorte rare, et pas d'ail des bois. Je parle avec une personne de Canards illimités qui me dit que le répertoire des milieux humide contient une petite tourbière dans les forêt visées, le long de la rivière des Roches. À confirmer.

Le blogue est créé le 21 mai, ainsi que son courriel, arbrecharlesbourg@gmail.com.

Le 22 mai, premier geste officiel du Comité, le dépôt du mémoire. Avec le dépôt du mémoire, on a aussi pu entendre des gens de la pétition en avril (Martine Sansfaçon, Carl Baribeau entre autres) et des gens du Comité d'arbres de Sillery, dont Jean Bousquet, Jean Lamontagne et le président monsieur Sirois. On voyait la compréhension devenir évidente dans les yeux des conseillers à chaque intervention, et nous avons vécu un beau frisson quand madame Boucher a finalement décidé de reporter le règlement.

Au conseil d'arrondissement, le 29 mai, avec des policiers présents (??) je dépose mon mémoire et on nous dit que Loiret sera un deux voies, donc pas d'étude d'impact. Le 30 mai, une lettre d'opinion de Carl Baribeau est publiée dans le Journal de Québec sur le smog et l'étalement urbain.

En juin,
avec le Comité d'arbres de Sillery, on commence à se communiquer de l'information de plus en plus. Même chose avec le conseil de quartier, on pose des questions mais on fournit beaucoup d'information. Le conseiller d'arrondissement est absent. Le 9 juin a lieu une grande marche jusqu'au bout de Loiret, organisée par le groupe de la pétition, je me déguise en arbre pour l'occasion. Plusieurs du Comité sont présents, c'est une bel évènement familial. Le 18 juin, Jérôme Vaillancourt demande une consultation publique pour le règlement sur l'abattage des arbres. Le 26 au conseil, on dit que la densité sera baissée sur le boulevard du Loiret. Le 27 je reçois la fameuse esquisse qui a été remise au groupe de la pétition dans une réunion à laquelle le Comité n'a pas eu accès. On constate que la rivière est protégée, mais ça donne un choc de voir les centaines de maisons qui s'en viennent ajouter des centaines d'autos en banlieue...

Le 29 juin, j'ai congé et je vais en forêt avec Suzanne Hardy et son employée, on va voir le fameux mélèzin avec elle et un membre du Comité, on retourne voir le remarquable et on prend des belles photos avec le magnifique soleil en contre-jour dans les branches... On va voir un peu la tourbière, oui c'en est une. On trouve kalmia, mélèze, bouleaux gris, mousse et du bleuet, les deux sortes ! Et on continue loin dans la forêt, c'est instructif...

En juillet,
Le Devoir sort en scoop un article sur le rapport Demard, qui parle d'algues bleues. Apparemment, les autorités ne semblaient pas prendre le problème au sérieux. Le scoop est retentissant et on en parle toute la semaine... Le dernier conseil d'arrondissement de l'année est très décevant: il manque des conseillers, on se sent traités avec bien peu d'égard, c'est tout juste si le quorum est atteint, et un membre s'excuse à 19h30 pour une réunion. Au conseil de quartier, on continue l'échange. Le conseiller d'arrondissement n'est pas là. C'est le congé de bénévolat pour un bout, on va faire du camping !

En septembre,
on se réunit une première fois officiellement avec le Comité. On parle de notre orientation et de nos buts, de notre mission, de la nécessité d'un document de présentation. Il y a des citoyens, un individu qui possède un bac en foresterie, une retraitée qui étudie pour devenir guide en forêt et 2 conseillers de quartier. Au conseil de quartier on essaie d'avoir sans succès de l'information sur le projet autour de la rue Montagne-Cliche.

En octobre,
le 11, je reçois un courriel sur la fameuse consultation pour le règlement sur l'abattage par le biais du Conseil de quartier de Sillery. Je convoque le Comité et nous peaufinons le document de présentation. Les membres sont d'accord pour nous laisser, moi et Christian, procéder au plus vite et en toute confiance à la rédaction d'un 2e mémoire. Des membres on trouvé la politique de l'arbres de Lac Beauport. Le 15 ce blogue participe, avec 20,000 autres blogueurs dans le monde, à Blog Action Day, où il suffit de tous parler de l'environnement ce jour-là. Le même jour, Suzanne Hardy apparaît dans MédiaMatin Québec avec un frêne de 350 ans, un article très intéressant. Le 17 je publie notre document de présentation, suite à la réunions du 15 où tout le monde a rajouté son grain de sel. Les 23, 24, 29 et 30 octobre, se tiennent les fameuses consultations. Je présente le mémoire du Comité.

Le 29, à la soirée d'information sur le projet autour de Loiret, j'apprends que mon cher remarquable va très probablement être sauvé. Je suis estomaquée, le fonctionnaire nous dit qu'il a cherché notre fameux arbre et l'a trouvé, qu'il veut mettre un parc autour, il mentionne le chiffre de 100,000 pieds carrés. J'ai hâte de voir si ça va se concrétiser... N'empêche que Michel Fecteau, conseiller du secteur des rivières et qui me voit tous les mois depuis 9 mois, le souligne et me félicite devant les 300 personnes présentes. C'est une des plus belles victoires du Comité d'arbres, ce moment-là. Le 30 c'est la dernière soirée de consultations avec les amis de Sillery, très intéressante.

Novembre fut très intense.
Le 27 novembre au Capitole je suis allée au Forum des citoyens pour tenter de poser des questions aux candidats à la mairie. Jean Lamontagne aussi. André Roy aussi. Monsieur Sirois aussi, ainsi qu'un représentant de Nature Québec. Malgré tout, aucun de nous n'a eu de micro. Ce fut très frustrant pour nous tous, puisqu'en plus on a eu droit à 2 heures de langue de bois, avec toute l'énergie que nous avions tous consacré pour réussir à être là et prêt pour notre petite question, si importante pour nous tous et chacun.... Il y a eu aussi le rendez-vous des parcs de Nature Québec, et les consultations sur le bassin versant de la rivière St-Charles, où mon conseil de quartier m'avais mandatée de les représenter.

En décembre,
j'apprends par un des membres que le développement tant attendu dans le secteur Montagne-Cliche est concrétisé, il y a un plan au bout de la rue. On y voit des terrains de 300 mètres carrés ! On capote ! J'écris aux urbanistes. Avec des cc à plein de monde. Jean Lamontagne va voir le coin, il capote. On arrive au conseille d'arrondissement, on est une dizaine. Il y a aussi des membres du conseil de quartier, qui sont très déçus de ne pas avoir obtenus de subvention pour leur projet de carte aux couleurs du quartier, sur laquelle ils planchent depuis des mois... Enfin, à force de poser des questions, on finit par savoir que ma lettre est à l'étude, monsieur Lamontagne fait comprendre que 300 mètres carrés c'est vraiment trop petit...

Le conseiller monsieur Laliberté prend nos coordonnées. Deux jours plus tard il communique avec monsieur Lamontagne la nouvelle que les 300 mètres seront 600 mètres et avec André pour dire que les fils électriques seront enfouis sur 90 % des nouveaux projets suite à un nouveau protocole.

Ma lettre d'opinion est publiée dans Le Soleil le 13 décembre.

Conclusion pour 2007 : venez pas me dire, que dire ce que l'on pense à nos élus, ça change rien ! C'est sûr que c'est beaucoup d'énergie mais si on étaient plus nombreux à se partager cette tâche on aurait un poids moins lourd... À tout ceux qui nous disent que l'autre génération nous a laissé tout cet héritage de pollution, je vous dit que l'autre génération a changé le monde, ils sont maintenant à la retraite, que c'est à notre tour de changer le monde. Lâchez une épisode de Virginie par semaine, et faites votre propre histoire palpitante. Prendre une pancarte pour dire qu'on est pas d'accord même pour une cause désespérée a au moins pour effet qu'on sait que l'on va avoir fait son devoir de citoyen. Ce n'est jamais de l'énergie perdue.

jeudi 27 décembre 2007

Photos du projet mont St-Aubert

Il y a un site qui stocke des photos du projet de construction autour de mont St-Aubert. Il s'agit du déboisement au bout de la rue de la Fortune, au nord de Charlesbourg, on y trouve aussi des photos du grand pin blanc remarquable et du mélèzin qui est tout près, et des photo récentes de la forêt autour du projet du prolongement du boulevard du Loiret.

Attention aux âmes sensibles, il y a des changements assez raides d'un séance de photo à l'autre, mais tout se fait selon les plans.

mercredi 26 décembre 2007

Un milliard d'arbres !

J'ai découvert un nouveau site qui s'appelle Actu Environnement et sur ce site, il y a un article sur l'objectif de planter un milliard d'arbres par année. Selon cet article, l'objectif lancé en novembre 2006 aurait été atteint en novembre 2007, permettant d'éliminer 250 millions de tonnes de CO2.

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) est parrainé par
la prix Nobel de la paix 2004, la militante écologiste kenyane Wangari Maathai, qui a déjà planté environ 30 millions d'arbres à travers l'Afrique pour lutter contre la déforestation et l'érosion.

Des chiffres en tête sont surtout de pays plus défavorisés et victimes de la coupe à blanc: 700 millions d'arbres en Éthiopie, le Mexique avec 250 millions d'arbres, la Turquie avec 150 millions. 13% de ces plantations sont de compagnie, la plupart de s individus, donc quand même environ 35% est l'œuvre du gouvernement, si je comprends bien.

En fait, selon le site du PNUE, ils en sont à 1,6 milliard ! On peut en découvrir plus ici.

dimanche 23 décembre 2007

Les ampoules fluocompactes, écolos ?

Les activités du Comités d'arbres sont interrompues pour les fêtes, mais la blogueuse continue à lire et s'informer... Je me permet donc de partager un article de Protégez-vous, sur la fameuse ampoule fluocompacte.

Chez nous, on en a beaucoup, comme d'habitude, on optimise la maison et quand on finit nos démarches ça devient subventionné, comme les thermostats électroniques ou la réno pour atteindre les normes Novo-climat... On est déjà habitués à la seconde qu'elle prend avant d'allumer. Enfin, on a entendu dire que les fluocompactes n'étaient pas si écolos qu'on le dit ? Après lecture de l'article, on peut plutôt conclure que comme dans toute chose ce n'est pas noir ou blanc, zéro ou un...

Écolo ou pas ?

La fluocompacte est une des démarche que nous pouvons faire en tant que citoyens responsables, car elle dure sept fois plus longtemps que l'incandescente, toujours selon l'article de Protégez-vous. Donc 1 ampoule contre 7 aux vidanges. Si l'on multiplie par 7 millions de personnes, ça fait beaucoup moins de vidanges ! Un bémol : certains emballages de cette ampoule ne sont pas recyclables. Pour être vraiment écolo, il faut donc rechercher des emballages qui portent le triangle, généralement le numéro 3 pour ce produit.

Il faut la rapporter chez Ikea ou Home Depot plutôt que de la jeter, car le mercure qu'elle contient en fait un déchet toxique, comme les thermomètres par exemple. Une conseillère de la ville de Québec a demandé une résolution pour récupérer ces ampoules de façon plus large, on devra attendre l'année prochaine pour voir si la proposition est adoptée.

Écono ou pas ?

Assurément économique, parce que vous brûlerez 7 incandescentes avant de brûler une fluocompacte qui coûte environ $3,60. En plus, l'ampoule porte le logo Energy Star, parce qu'elle consomme en moyenne 66% de moins que sa petite soeur traditionnelle. C'est à l'extérieur que l'on voit la plus grande différence, l'économie est presque 3 fois plus grande pour une conversion qu'à l'intérieur.

Mais il y a des bonnes nouvelles pour les fabricants d'incandescentes, car GE planche sur une ampoule incandescente avec une performance comparable à la fluocompacte, ce qui nous épargnerait le "protocole de nettoyage" en cas de bris (voir plus bas), et pour ceux qui ne ne savent pas ou ne veulent simplement pas apprendre et jettent tout, moins de déchets toxiques aux vidanges.

Le mercure, ou ne pas casser une fluocompacte...

Une ampoule fluocompacte contient de faibles quantités de mercure, de 100 à 400 fois moins qu'un thermomètre. En lisant ceci dans le magazine j'ai décidé de juste faire comme si une telle ampoule ou un thermomètre devait être traitée comme un oeuf ! Selon l'EPA, on doit
  • Ouvrir une fenêtre et quitter la pièce 15 minutes.
  • Ensuite, ramasser les débris à l'aide de gants et d'un morceau de carton OU sur du tapis, utiliser du ruban adhésif.
  • Mettre le tout dans un sac refermable et le doubler d'un autre sac.
  • En plus, après, on passe l'aspirateur et on sort immédiatement le sac d'aspirateur et on le double.
  • On se lave les mains quand c'est fini.
  • On prend tout le kit et on l'apporte chez Ikea ou Home Dépôt qui les envoient en Ontario pour recycler.
Fiou ! En d'autres mots, faut pas casser une fluocompacte c'est pas mal de taponnage, en bon québécois ! Une chance que cela n'arrive pas souvent !

Petit guide d'achat de la fluocompacte

  • 60 watts = 15 W fluocompacte, 100 watt = 25 W fluocompacte.
  • Commencer par remplacer les ampoules extérieures, ce sont les plus payantes.
  • Pour obtenir le même éclairage qu'une ampoule traditionnelle, choisir la "blanc chaud", les autres sont bleutées et on a l'impression que l'éclairage est moindre, même si ce n'est pas le cas.
  • Chercher le triangle de recyclage sur les emballages.
  • Après ses 8000 heures d'utilisation, la rapporter chez Ikea ou Home Depot. On espère des mesures plus larges de la Ville prochainement.

mardi 18 décembre 2007

Invitation pour les géocacheurs

J'en doit une éternellement à des amis géocacheurs pour m'avoir fait découvrir le grand pin blanc remarquable. Un d'eux organise un grand évènement qui a reçu le timbre des fêtes du 400e. Voici l'invitation:

Le présent message vous est envoyé à titre de membre de l'Amicale des
Géocacheurs de la Grande Région de Québec (AGGRQ).

Plusieurs sont déjà au courant mais nous tenons tout de même à partager
notre fierté avec tous les membres de l'AGGRQ.

C'est maintenant officiel, "Rendez-vous Québec 2008" a obtenu le statut de
Mega-Event, une première dans l'histoire du géocaching au Canada:
Rendez-vous Québec 2008
1er au 3 août 2008
http://www.RendezVousQuebec2008.com

Ne ratez surtout pas cet événement unique d'envergure internationale qui a
d'ailleurs été reconnue comme activité officielle des fêtes de 400e
anniversaire de la ville de Québec.

Vous désirez participer à la rencontre ? Alors il est bien important
d'enregistrer votre "Will attend" au plus tôt sur geocaching.com:
http://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?wp=GC17PMY

L'Amicale des Géocacheurs de la Grande Région de Québec (AGGRQ) et
l'Association Géocaching Québec (AGQ) espèrent votre présence et vous
souhaitent la bienvenue au Mega-Event "Rendez-vous Québec 2008" !

samedi 15 décembre 2007

Lettre à m. Labaume publiée dans la Soleil

J'ai essayé pour la première fois d'envoyer une lettre d'opinion au journal Le Soleil et à ma grande surprise on m'a publiée. Un mois jour pour jour après celle de Jean Bousquet, qui demande un moratoire sur la coupe à blanc en forêt urbaine dans son mémoire sur le projet de règlement sur l'abattage des arbres. Je n'ai pas signé au nom du Comité d'arbres parce que je n'ai pas eu le temps de montrer l'article avant la publication. J'ai dû descendre de 700 mots à 200, puis l'éditeur a résumé encore un peu, mais il a fait un excellent travail de passer le gros de l'information vraiment, chapeau !

Au cas où, que ce ne soit pas lisible, voici le contenu :

Protéger la Du Berger

(À Régis Labeaume)
Je vous écris pour que vous preniez des mesures afin que les débordements de la rivière Lorette ne se reproduisent plus. À la même époque, un énorme marécage disparaissait à Charlesbourg pour construire un golf. Il y a beaucoup de construction à Charlesbourg, sur le bassin versant de la rivière Du Berger. On rase des pans de forêts au lieu de conserver les arbres, rue Georges-Muir. On entend prolonger le boulevard du Loireté. À Notre-Dame-des-Laurentides, des centaines de lots se construiront ! Là où coule la rivière des Sept ponts, les maisons sont érigées tout près..... Quand la couronne nord sera toute construite, faudra-t-il verser des compensations pour les inondés de la rivière du Berger? Comme le réclamait le docteur en foresterie Jean Bousquet (Le Soleil, 13 novembre), il faut un moratoire sur l'abattage à blanc en forêt urbaine. Il faut agir sans tarder, M. Labeaume.

Johanne Lavallée
Québec

mardi 11 décembre 2007

Dernier conseil encourageant

Je crois que ma lettre a donné un peu de résultats. Ce soir, nous étions un très beau groupe, avec le Comité d'arbres de Charlesbourg, notre ami Jean Lamontagne, arboriculteur, s'est joint à nous. Nous avons des chances de faire augmenter la taille des terrains de 300 mètres carrés. On a fini par nous dire que la lettre avait suscité des interrogations et que rien n'était fait du côté de la taille des terrains. On m'a joué le jeu de l'ignorance quand j'ai parlé d'algues bleues par rapport au petits terrains, comme s'ils ne connaissaient pas le lien entre l'imperméabilisation, les terrains traités au phosphore et les rivières dans lesquelles l'eau des terrains se déverse...

On a aussi enfin appris que les fils seraient enfouis dans notre coin, ce qui va aider le service d'environnement de la ville dans la préservation d'arbres.

On a également appris que des calendriers étaient subventionnés, même si un projet de dépliant au couleurs du Conseil de quartier de NDL (le seul à Charlesbourg), sur lequel planche le conseil depuis des mois, ne sera pas subventionné ! Des membres étaient présents, encore déçus de ce revers, et ils n'ont pas manqué de le rappeler après la réunion.

dimanche 9 décembre 2007

Conseil d'arrondissement mardi

Votre Comité d'arbres de Charlesbourg travaille fort avant de se permettre une belle pause pour les fêtes ! Mardi, on va au Conseil d'arrondissement de Charlesbourg, le 11 décembre 2007 à 19 heures salle du conseil du Bureau d'arrondissement Charlesbourg, 160, 76e Rue Est,
Québec.

On va essayer de convaincre nos élus de ne pas permettre la construction de terrains de 300 mètres carrés au bout des rues Cliche et Sophia-Melvin. J'ai pas envie de payer pour les inondations de mes concitoyen, si on peut le prévenir...

Venez voir ça, il faut faire comprendre à nos élus les conséquence de méthodes de construction archaïque.

jeudi 6 décembre 2007

Invitation le mardi 11 décembre au conseil d'arrondissement

Mardi le 11 décembre, le Comité d'arbres vous invite au conseil d'arrondissement de Charlesbourg. La raison est décrite plus bas, on fait de la construction sauvage à Charlesbourg.

Il faut voir sur Georges-Muir pour comprendre, où un projet avec des terrains de 600 mètres carrés et plus sont prévus. Une belle forêt mature a été complètement rasée, il faut le voir pour comprendre le carnage. C'est une forêt semblable à celle en haut de la rue des Acadiens, avec érables, pin blancs, rouges, épinettes grands cèdres, mélèzes, quelques pruches et une variété de peupliers, ormes, et autre petits arbres à fruits...

Pourquoi ??? Eh bien personne n'est venu partager ses inquiétudes avec les élus à ce sujet d'après ce que l'on dit. Je trouve cela déplorable, il faut dépenser beaucoup d'énergie et de temps pour faire de telles démarches, les lois ne protègent pas assez la forêt.

Maintenant, au bout de la rue Sophia-Melvin, autrefois la rue de la Montagne, dans Notre-Dame -des-Laurentides, une pancarte est apparue et un projet avec des maisons sur des tous petits terrains s'annonce ! C'est le temps de venir se prononcer. C'est pas juste la circulation qui va augmenter, c'est les risques d'inondations. Et ça, c'est tous les payeurs de taxes qui vont payer pour ça !

Lettre aux urbanistes de la Ville

Voici une lettre que j'ai envoyé mardi à des cadres de la Ville, j'espère sincèrement avoir une réponse mardi, au conseil d'arrondissement.

Bonjour messieurs. Je pense que vous me connaissez un peu maintenant, on me conseille de vous écrire pour vous mettre au courant des inquiétudes du Comité d'arbres. J'ai parlé à plusieurs spécialiste avant de faire cette démarche, il me disent que je suis en droit de m'inquiéter.

Mon inquiétude c'est que les constructions discutables accélèrent avant que le projet de règlement sur l'abattage des arbres se concrétise.

Une pancarte est apparue au bout de l'idyllique rue Sophia-Melvin, annonçant une centaine d'unités à construire bientôt. En plus, il y a des terrain de 300 mètres carrés, en ce secteur en pente, en haut de la rivière des Sept ponts, homologuée source d'eau potable par le BAPE. Un lien vers le projet peut vous illustrer la chose :
http://www.constructionsmb.com/terrains/charlesbourg2007.php>

Pourquoi l'inquiétude ? Le directeur de l'Environnement vous le dira en voyant le plan. Autant de maisons en pente imperméabilisent le sol, la rivière des Sept ponts va monter, sédimenter, se polluer et recevoir du phosphore provenant des gazons traités. L'entrepreneur est connu pour son besoin de terrains bien nettoyés de tous arbres, et c'est quasi impossible de garder un arbre sur 300 m2, un des fonctionnaires à l'Environnement me dit qu'il ne peut pas travailler avec ça.

En plus, le bord de la rivière plus bas a un faible dénivelé et les maisons autour y sont construites proche. Pour empêcher les débordements, causés par la construction plus haut, il va falloir faire des bassins de rétention, mais où ? Ce projet est seulement en phase de réservation et le prolongement des rues n'est pas encore approuvé, à ma connaissance, à moins que j'aie manqué un conseil d'arrondissement où il en était question ? On peut demander si les revenus de taxes apportés par ces maisons vont être rentables, si on doit compenser les citoyens inondés plus bas. On peut se demander ce que les mesures contre les algues vertes vont apporter si on ne règle pas la situation à la source, où le ruissellement en montagne sur tous les petits terrains verts pleins d'engrais au phosphore vont amender la rivière des Sept ponts, source d'eau de consommation ?

Pour le boisé St-Aubert (même entrepreneur), ils ont des engagements sur la préservation des arbres. Est-ce que l'entrepreneur en profite en pensant que l'on regarde ailleurs ? Il s'agit d'une forêt exceptionnelle, c'est sûr que des terrains comme çà ne sauveront pas au moins des parties de cette magnifique forêt.

Quand j'ai parlé avec vous monsieur (XX), j'ai eu l'impression enfin de comprendre toute la dynamique de notre ville croissante, du besoin énorme, mais j'ai l'impression que peut-être l'entrepreneur essaie d'en passer une vite, est-ce que ce type de démarche qui va provoquer un abattage à blanc est conforme au plan de développement ? Est-ce que le zonage permet cette grandeur impossible à agencer avec la politique d'environnement de la Ville ? On ne peut pas empêcher la construction, mais il y a une partie qui est un champ à côté, pourquoi ne pas laisser le bois tranquille ?

Si l'un de vous désire me parler de vive voix laissez-moi vos coordonnées et je vais vous rappeler car je préfère ne pas donner mon numéro au travail. Il y a un de mes contacts expert en arboriculture qui va inspecter bénévolement le coin aujourd'hui mais il est déjà d'avis que des terrains de 300 mètres carrés c'est inacceptable.

J'attends de vos nouvelles ou dans le cas de monsieur Laliberté, on se voit au conseil mardi soir !

Johanne Lavallée
Comité d'arbres de Charlesbourg

dimanche 2 décembre 2007

Le rendez-vous des parcs du 23 novembre

Enfin une minute pour le rendez-vous des parcs. Évidemment j'ai encore fait un roman. C'est que je reçois le bulletin de l'AFQM (Association forestière du Québec métropolitain) et dedans il y avait une invitation de Nature Québec à participer à une journée de conférence portant sur le 30e anniversaire des parcs !

Alors j'y suis allée l'après-midi et au cocktail qui a suivi. C'était une occasion unique d'apprendre sur les parcs et bien sûr réseauter un peu.

Le matin il y avait une conférence d'ouverture avec Jacques Shroeder, un professeur de l'UQAM, qui a fait une réflexion d'un géographe sur les parcs par le concept de Patrimoine pour rapprocher les positions quant à l'importance des parcs nationaux. Suivi de deux débats:
  • Un sur notre situation par rapport aux autres concernant les parcs (Raymond Desjardins, VP Parcs Québec, Normand Cazelais, géographe et journaliste, Harvey Locke, du SNAP)
  • Un autre sur le Mont Orford et comment s'assurer qu'une telle erreur ne se reproduise plus jamais (Suzanne Comtois, SOS Parc Orford, Jean-Marc Girard, ancien directeur du parc, Daniel Groleau, DG du Conseil régional de l'environnement et du développement durable Saguenay-Lac-St-Jean, Jean Hubert, Nature Québec).

Moi j'ai rejoint la conférence le midi, et le midi une personne de Nature Québec m'a dit que c'est par les citoyens que l'on va aider à changer les choses, car les élus les écoutent. Il encourage fortement la démarche du Comité d'arbres. Il m'a dit aussi qu'en mars il s donne des cours pour aider les citoyens à aller chercher de l'aide, faire les pétitions et comment se servir des différents instruments démocratiques du genre.

Le premier débat de l'après-midi sur les voisins des parcs m'a permis de découvrir que la SÉPAQ faisait des efforts pour sortir les sentiers de motoneige des parcs. On parle de zones-tampon autour des parcs, la conclusion était que de telles zone n'ont pas le choix d'être dans le parc. Aussi, la mission d'un parc demeure une juste mesure entre utilisation et conservation. Depuis 2004 la SEPAQ mesure l'état de leurs parcs que l'on appelle l'intégrité écologique, avec des comparaisons comme le pH, les longueurs de prises et autres statistiques. Ces chiffres sont suivis sur 5 ans, le premier rapport sera disponible en 2009.

Marie-Odile Trépanier, une femme plein de gros bon sang, prof à l'UQAM en droit d'urbanisme, parle de choisir soit une approche “autoritariale ou parteneuriale”, elle dit que c'est mieux la deuxième car l'attitude autoritaire est mal acceptée par les MRC. Elle pense qu'il faut favoriser la concertation, être optimiste et continuer les interventions. Parmi les autres invités à ce débat, il y avait Simonne Fabre, des amis du parc du Mont Tremblant, une citoyenne comme nous, Pierre Gaudreault, DG d'Aventure Écotourisme, et Patrick Graillon de la SÉPAQ, un vrai passionné de ses parcs.

Le 2e débat de l'après-midi portait sur le futur des parcs et comment aller en chercher plus. Encore beaucoup d'apprentissage là : il y avait avant la veille de la conférence 11 projet de parcs. Parmi eux Témiscouata, dont le préfet élu Serge Fortin est venu nous parler. Madame Beauchamp avait annoncé la veille sa création officiellement, il y aura des consultations à ce sujet au printemps. En farce, Michel Bélanger a ajouté que la semaine prochaine il y aurait un rendez-vous sur l'eau, et un rendez-vous sur le recyclage, et dans un mois on en ferait une sur les arbres... Monsieur Fortin a fait un travail de longue haleine pour avoir le parc Témiscouata, qui est sur le parcours de ceux qui vont au Nouveau-Brunswick et pas loin du parc de la Gaspésie. Les seuls à convaincre maintenant sont les chasseurs, pour les autres l'intérêt économique des éco-touriste va de soi.

Madame Anne Fontaine, spécialiste sur les parcs marins, est venue souligner le peu d'importance accordée à ce type de conservation et son importance. D'ailleurs si peu d'importance qu'elle partait le jour même pour la France car elle ne trouve pas de travail au Québec. Il y a le Saguenay, qui représente 0,6 % de protection de tout le territoire marin. Louis Bélanger de Nature Québec disait que le problème c'est que la conservation est vue comme un mal nécessaire par l'élite. Il faut gagner le coeur des gens et valoriser le rôle économique des parcs. Selon Jean-François Gagnon de SNAP, il faut utiliser la crise forestière pour récupérer les forêts. On le voit avec la fusion de Abitibi Consolidated et Bowater, le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, prévient qu'il n'allouera pas de bois à cette compagnie pour les cinq prochaines années tant que ses dirigeants n'auront pas communiqué au gouvernement les détails de la phase 2 de leur plan de restructuration. Es-ce un signe ou juste une stratégie ?

Un prof en foresterie de l'UQAM je crois, dont je n'ai pas noté le nom mais qui était très intéressant, a souligné que nous pouvons augmenter les aires protégées en convainquant les propriétaires de ZEC de l'avantage économique d'une telle démarche. Il l'a tenté et il a réussi. Je pense que je comprends son point, je connais des gens qui ont des terres à bois et ils ont du mal à fournir seulement en pratiquant de la coupe sélective. La coupe à blanc à long terme on le sait tous que c'est vraiment pas une bonne approche.

Ma conclusion personnelle, c'est que la crise forestière va faire mal mais mènera probablement vers une meilleure gestion de nos forêts. Je l'espère. Il faudrait bien parce que pendant ce temps -du côté des humains- c'est les travailleurs qui payent le plus grand prix malheureusement, parce que les chefs d'entreprise les ont exploités jusqu'à la dernière minute pour ensuite lâcher un méga-couperet... Ces travailleurs qui représentent une plus grand part du revenu d'impôts que les entreprises. Ces entreprises n'ont pas assumé leur devoir de tenter de préparer la main d'œuvre à un changement de cap, il coupent 2000 emplois de gens qui ont travaillé dans des usines toute leur vie, pour préserver les sacro-saint profits, alors que 2000 payeurs de taxes deviennent soudainement 2000 prestataires d'assurance-emploi. Ces entreprises qui vont chercher des subventions avec l'argent des taxes des travailleurs qu'ils jettent impunément sur le pavé une ou deux années plus tard. Quel autre poste peut-on bien occuper dans ce temps-là ?

Enfin, on a tous terminé la journée à un cocktail où les photos gagnantes de Géo Plein air ont été révélée, et j'ai fait la connaissance d'une membre d'Équiterre, dont le groupe de Québec veut monter un bottin de fournisseurs équitable pour la ville de Québec. C'est un projet très intéressant et je vais faire un compte rendu du projet de temps en temps.

Enfin une journée très enrichissante où l'ont écoute des autorités en la matière, je suis contente d'avoir coupé une demi-journée sur mon travail pour aller à l'école des parcs. J'ai même rencontré l'avocat des arbres en personne. Alors voilà, fin du roman.

jeudi 29 novembre 2007

Comment ça fonctionne un bassin versant...

Par où commencer... Je me permet d'écrire un roman, pour vulgariser ce que j'ai appris du mieux que je peux. L'eau c'est vraiment, vraiment important... À quel point ? Continuez à lire !

D'abord un petit bémol... Le forum des citoyens mardi a été frustrant. Nous étions 5 à ma connaissance à vouloir intervenir sur des questions précises de projets de construction/abattage sauvage d'arbres et on nous a nié un micro. Il y avait le Comité d'arbres de Sillery et de Charlesbourg ainsi que Nature Québec. Une belle occasion de voir qui pouvait mettre ses pantalons, dans ce dossier, a été manquée.

Consultations sur le bassin versant de la rivière St-Charles

Très enrichissant... Les consultations sur le bassin versant de la rivière St-Charles. J'ai été mandatée par mon sympathique conseil de quartier, afin de rapporter des informations à ce sujet. Il y avait des gens de la Ville à titre de bénévoles, un représentant du marais du Nord était dans mon atelier et il a peint un portrait complet des répercussions de la construction sur le bassin. Wow... Nous étions invités à apporter notre grain de sel sur l'état du bassin. Un plan d'action est la prochaine étape au printemps.

Je ne savais pas que la rivière des Hurons serait tant affectée par la construction de l'autoroute vers Chicoutimi. C'est logique, mais il faut se le faire mettre devant le nez. Une autoroute ça réchauffe l'eau. En gros :

1) Les constructions imperméabilisent le sol, car elles enlèvent des arbres, ajoutent du stationnement en asphalte, des rues, tout ça en pente.

2) Conséquemment, l'eau qui ruisselait doucement dans la forêt se promène sur le gazon traité (phosphore = cyanobactéries = algues bleues) puis dans les drains de pluie, cette eau se réchauffe donc et réchauffe les rivières, d'où l'apparition inexpliquée d'algues et herbes bizarroïdes...

3) Puisque les forêts ne sont plus là pour freiner le ruissellement, le débit des rivières augmentent. La sédimentation, selon ces experts, se produit 10 fois plus vite. Autrement dit, les "zig-zag" des rivières changent de forme tous les 10 ans à la place de tous les cent ans.

Dans mon coin les projets de construction ont prévu des bassins de rétention, mais avec les données qu'ils ont en main. Ils ont considéré les pires crues en 20 ans et on planifié les bassins en fonction. Que fera-t-on quand la construction terminée, les rivières se gonfleront et les drains de pluie ne fourniront plus car on va être rendu avec une crue maximale déjà ? Quelqu'un a suggéré de faire non pas des bassins de rétention mais des petit lacs avec une grande capacité de rétention. Le hic c'est les moustiques, mais le grand 'plus' serait de retrouver des marécages. Il y en avait un beau grand marécage ici à Charlesbourg, les gens comme moi ont de la misère à avaler l'histoire du golf, quand on connait les répercussions à long terme de l'élimination d'une aussi grande éponge au profit d'un éléphant blanc qui au contraire va ajouter des phosphores dans la rivière du Berger.

Il y a des choses positives que j'ai appris cependant. On n'enlève que très rarement les branches sur les long des cours d'eau, ce qu'on appelle les débris ligneux, car ils ralentissent naturellement le débit. On ne fait qu'enlever ce qui peut boucher une rivière. C'est comme ça d'ailleurs que l'on nous demandait de procéder quand avec des bénévoles, nous avons nettoyé les canalisations des sentiers du mont Wright sous les directive d'une personne-ressource de Stoneham et d'un employé de l'Association forestière (AFQM).

Je vous explique même si c'est pas Charlesbourg, c'est un exemple pour comprendre le fonctionnement d'un bassin versant. Il fallait enlever les feuilles mais faire bien attention de ne pas trop nettoyer. Ce ruissellement faisait d'ailleurs partie de l'eau qui se jette dans la rivière des Hurons. pendant qu'on descendait le sentier, l'eau allait créer une mare à un certain palier. Une bénévole a demandé si l'on faisait une rigole pour que l'eau descende jusqu'au petit ruisseau plus loin. On lui a dit surtout pas, car cette petite mare agissait en filtre et ralentissait l'eau, ce qui diminuait la sédimentation (moins de matières en suspension) et la turpidité (eau trouble) de ce ruisseau.

Du coup je reviens à mon point de départ, on peut maintenant comprendre pourquoi l'autoroute va réchauffer la rivière des Hurons. Est-ce qu'une plantation dense d'arbres et de buissons pour filtrer et ralentir l'eau aux alentour de l'autoroute serait envisageable ? Et oui, même quand on parle d'eau, on revient à nos chers arbres ! Tout est en relation dans la nature...

Il ne me restait plus grands points à ajouter quand mon voisin s'est tut. Dans mes interventions, j'ai soulevé le problème de tous les ponts avec forte densité de circulation, comment protéger les rivières du déglaçage et de ce qui tombe du chemin. J'ai appuyé les dires de mon voisin du marais du nord en sortant un plan de construction de mon coin. J'ai aussi soulevé le manque d'arbres (peupliers faux-tremble qui disparaissent tranquillement) le long de Laurentien car je ne pouvait pas m'empêcher de profiter du fait d'avoir un fonctionnaire à ma table. Ben y'a la rivière du Berger qui passe là...

Je vais faire un autre billet sur le rendez-vous des parcs de Nature Québec, je ne peut pas le résumer en un seul paragraphe...

jeudi 22 novembre 2007

Ça va trop vite !!!

Ouf !! J'ai pas blogué depuis un moment, c'est que l'heure est à l'action ces temps-ci et non aux mots... Petit portrait d'une semaine de fou...

Lundi soir : Assemblée générale dans un autre regroupement de bénévoles...

Mardi soir : Le forum des citoyens à Radio-Canada, tenu au cabaret du Capitole... On a eu des billets pour deux, le Comité de Sillery en a eu deux, avec Enracinart et Fierboug, et bien aucun de nous n'a eu de micro et la seule question sur l'environnement était bien assez vague pour acceuillir les 6 patineurs sans problème... Mais en revanche j'ai fait connaissance d'une nouvelle personne, un autre contact... Quand aux candidats, rien de bien spécial à dire. Désolée. Y'en a qui connaissent mal leurs dossiers, d'autres mieux, ceux qui vont bien font la langue de bois pour ne rien perdre...

Mercredi soir : Je participais aux consultations publique sur le bassin versant de la rivière St-Charles. Présentation du portrait du bassin, ateliers, rencontres de personnes admirables et d'autres que j'avais vu dans des circonstances moins relaxes, sous le jour du bénévolat je découvre des gens merveilleux. Ma soirée préférée cette semaine...

Ce soir une pause... pour rattraper mon travail un peu parce que des fois il faut donner un coup.

Demain c'est le rendez-vous des parcs, pour le 30e anniversaire des parcs, organisé par Nature Québec. Encore de très belles rencontres en perspective ! La semaine prochaine semble moins pire mais on (les Comités d'arbres) est en train de préparer un évènement majeur... À suivre !

mardi 13 novembre 2007

Un bon cours d'aménagement pour les Charlesbourgeois

À tous les mercredis du 27 février 2008 au 26 mars 2008 de 19h à 22h pour une durée de 15 heures la Société d'Horticulture et d'Écologie de
Charlesbourg vous propose un cours en aménagement paysager par Mme. Francine Bilodeau au coût de 60.00$ pour les membres et de 70.00$ pour les non- membres, faites votre inscription rapidement auprès de Françoise à : 628-0792; les places sont limitées.

dimanche 4 novembre 2007

MEC et Gaia

L'environnement est à la mode. Tant mieux, pendant ce temps on retarde un peu l'abattage d'arbres pour plaire à la population. J'espère que cette mode va continuer assez longtemps pour renforcer la règlementation à travers le pays. En attendant, il y a des efforts faits par diverses compagnies et certaines ne sont pas nécessairement pour attirer des clients. Le principe de développement durable n'est pas une farce.

Le magasin coop MEC s'est établit une politique pour les années à venir. Ce magasin offre de l'équipement de plein air et aussi des vêtement quotidien de qualité, confectionnés équitablement, à des prix raisonnables. Ils sont les plus verts à ma connaissance, c'est pourquoi j'en parle, c'est le contraire des fabriquant de mouchoirs...

Je pourrais parler de leurs mesures pendant des heures puisque je suis une bonne cliente, mais en gros l'esprit communautaire est très fort et cet esprit les pousse à penser à nos ressources naturelles comme une balance complexe à conserver plutôt qu'une source à exploiter.

Le principe de Gaïa est assez intéressant, les politiques de développement durable tendent un peu vers ce principe, on parle souvent de bio-diversité mais l'image de la Terra-Mater, une planète qui serait un être vivant, avancée par James Lovelock en 1969, est une théorie très élégante. Avec une image en tête d'une planète vivante que l'on garde un peu dans nos gestes de tous les jours, on voit la nature un peu de la même façon que les Premières Nations. Je ne dis pas que je crois à cette théorie, mais seulement que l'image est très forte. C'est ainsi que cette pensée dans son ensemble pousse à poser des petits gestes simples pour contribuer au développement durable. Le slogan vieux de 30 ans au moins me vient aussi à l'esprit : penser globalement, agir localement.

Un exemple, le micro-onde cesse de fonctionner. C'est le même prix pour une réparation que pour un four neuf. L'image que j'ai quand je débat un achat avec mon conjoint, c'est le vieux four micro-onde qui tombe sur la pile au dépotoir. Le dépotoir dont les arbres autour sont habillés de sacs d'épicerie en plastique qui y ont été propulsés par le vent. Et les milliers de personnes chaque jour qui ont un micro-onde qui brisent, qui achètent une nouveau micro-onde et les milliers de micro-ondes qui tombent sur la pile. Cette image me fait penser qu'une réparation = zéro déchet.

Une autre image, celle-là est vraiment "coeur saignant" mais pour moi c'est efficace. Pour essayer de réduire ma consommation de sacs en plastique, je pense au bélugas. On m'a dit une fois que ces sacs sont exactement de la bonne taille pour couvrir la tête et l'orifice de respiration d'un bébé béluga. Est-ce que ça arrive souvent qu'un bébé béluga meure à cause d'un des nombreux sacs qui sont jetés dans le fleuve, j'ai aucune idée. Mais c'est une image tellement forte que je m'en souvient chaque fois que j'ai oublié mon sac dans l'auto et je sors de la file à l'épicerie pour aller le chercher.

Pourquoi se torturer avec de pareilles images ? Il faut fermer la "switch", ou on va déprimer tout le temps, vous allez dire ? Et bien ça dépend, oui parfois, mais je sais que mes petits gestes sont accomplis par de plus en plus d'autres personnes et que chaque fois que j'en parle il y a des chances qu'une personne essaie un peu aussi. Je n'ai pas d'attentes cependant. Avec le Comité d'arbre on voit des choses positives se passer, euh, ça change de quoi (grimace aux pessimistes). Alors ces images ne me torture pas, elle me poussent vers des gestes concrets. Et je continue de porter les lunettes roses parce que ça marche.

samedi 3 novembre 2007

Des nouvelles pistes cyclables

Dans le Soleil de vendredi, un article d'Éric Moreault annonce que nous auront plus de pistes cyclables prochainement. Cet article avec monsieur Des Rivières, un urbaniste de la Ville de Québec, mentionne les nombreux accidents reliés aux automobilistes qui ne savent pas partager la route avec les vélos.

Je remarque que des cyclistes roulent contre la circulation à St-Émile et c'est très dangereux, je remarque aussi des cyclistes qui ne sont pas dans des pistes cyclables et qui en prennent large et qui sont imprévisibles. Enfin, avec les pistes cyclables les deux problèmes sont de plus en plus réglé: le cycliste qui a des lignes ne les dépasse pas et les automobilistes ne roulent pas sur ces lignes. On l'espère.

Je vois souvent des autos qui bloquent une piste avant de tourner à droite, en attendant la lumière. Des fois en bas d'une pente. Est-ce que l'on donne des contraventions aux gens qui mettent ainsi la vie en danger d'un cycliste qui descend une côte à pleine vitesse et qui ne peux pas parer aussi rapidement un véhicule qui bloque la piste ?

Une des choses les plus difficile à faire selon mes nombreux amis qui viennent travailler en vélo, c'est de se rendre sécuritairement en haute-ville. J'espère que cet aspect va transparaître dans les consultations de fin novembre. Ce qui est sûr, c'est que je vais leur dire qu'il y a des consultation publiques, parce que ces consultations sont très importantes et les citoyens sont vraiment écoutés.

mercredi 31 octobre 2007

Dernière soirée très enrichissante !

Ce soir la dernière soirée sur le projet de règlement sur la protection ou abattage des arbres se tenait à la salle du conseil d'arondissement Ste-Foy Sillery. J'ai profité de l'occasion pour remettre une carte du Comité à Jérôme Vaillancourt, qui a commandé cette commission, afin qu'il puisse voir la politique de l'arbre de Lac Beauport directement en ligne. J'avais très hâte d'entendre les messieurs Sirois, Lamontagne, Bousquet, (que je surnomme les trois ténors) bien sûr Suzanne Hardy mais il y a eu d'autres mémoires très intéressants. C'était des conseils de quartier, soit à titre personnel ou au nom de leur conseil. Ce sont eux qui ont été avisés en premier de la consultation. De mon bord je n'aurais pas été prévenue si rapidement si je n'avais pas su la nouvelle d'un conseiller de Sillery !

Les gens de Chatel m'ont touché profondément car ils avaient, dans leurs mots, les mêmes inquiétudes que le Comité d'arbres de Charlesbourg. Il y a eu aussi St-Louis de France et Montcalm, où on a vu parfois de grandes différences dans les réalités, mais souvent les inquiétudes se rejoignent. Monsieur Bousquet était bien sûr très intéressant et généreux, tout prof qu'il est ! Ce qui se détache après les 4 rencontres :

  • Il faut que les amendes soient beaucoup plus sévères. Les chiffres étaient entre 2 et 10 fois plus que les amendes du nouveau projet.
  • Il faut que l'harmonisation nivelle par le haut, pas par le plus petit dénominateur des 11 règlements.
  • Il faut protéger les arbres remarquables, qui sont une source extraordinaire d'information et une trace de notre histoire.
  • Il faut protéger les côtés et les cours arrières aussi dans tous les arrondissements.
  • Il faut arrêter de déboiser systématiquement dans les projets de construction.
  • Il faut replanter obligatoirement pour éviter que les entrepreneurs prennent les amendes pour des frais afférents.
  • Il faut protéger les arbres en falaise.

J'en oublie sûrement mais il me semble que ces points sont des points qui ont été répétés souvent. Il y a mon idée de n'accéder au site que par un endroit et que cet endroit devienne le stationnement. Mais on a vu les comissionnaires prendre des notes, et je crois que nos commentaires ne seront pas vains.

Les gens de Chatel ont parlé aussi de pas couper la forêt près de l'autoroute (ici à Charlesbourg il est trop tard) parce que des murs c'est très dispendieux. Aussi, et madame Hardy est revenue là-dessus plus tard, on doit conserver ou c'est possible les arbres "nuisibles" comme les saules et les érables argentés, car c'est notre patrimoine. Montcalm a demandé une liste d'essences. Certains aspect de sa présentation nous rejoignait, d'autres non et c'est normal on a pas du tout le même type de population.

lundi 29 octobre 2007

Le remarquable serait sauvé

J'vais le crére mé que je le voye...

Mais ce soir à la soirée d'information on a appris d'un fonctionnaire de la Ville que le remarquable et le mélèzin seraient sauvés, ce sera un très beau parc qui part de la rivière des Sept ponts et se rend passé le remarquable dans la montagne. Il est tard et je suis brûlée, je vais vous raconter ma soirée demain peut-être, si les consultations de Ste-Foy-Sillery ne se terminent pas trop tard. Wouhou !!!

dimanche 28 octobre 2007

TIMBERley Clarke, wow...

Je pouvais pas m'empêcher le jeu de mot... Ce que les bûcherons crient quand un arbre tombe: TIMBER !! Je suis allée lire sur le site de Greenpeace à propos des papiers mouchoirs, je le recommande à tous, c'est cette brochure qui m'a convaincu d'arrêter d'acheter des Kleenex.

Des petits gestes faciles pour sauver des arbres...


Quand vous commandez une impression en grande quantité, commandez d'un imprimeur qui prend de l'encre à base de soja et du papier recyclé. La circulaire de Métro a adopté la démarche. Le mieux serait pas de circulaire pantoute, mais c'est un pas dans la bonne direction. Bravo Métro !

Au bureau :
  • Établissez un plan de recyclage comme à la maison au travail : poubelles à recyclage dans la cafétaria, à des endroits stratégiques comme près de l'imprimante. C'est de plus en plus facile, les conteneurs de recyclage fournis par la ville peuvent recevoir les mêmes choses qu'à la maison maintenant.
  • Les cartouche d'imprimante ne sont pas disponibles à base de soja, mais on peut les recycler.
  • Le papier recyclé est un peu plus cher, mais en présentant l'idée au patron, dites-lui que vous demanderez à votre technicien réseau de configurer l'imprimante réseau pour imprimer sur deux côté, ce qui devrait amplement balancer. Faites inclure le petit rappel de n'imprimer les courriels que si nécessaire, que l'on commence à voir dans les signatures. Pensez à votre responsabilité en matière Environnementale avant d'imprimer !
  • Prenez les contenants individuels à yogourt pour faire vos semis.

samedi 27 octobre 2007

Politique de l'arbre à Lac Beauport

Tel que promis, voici la politique sur la plantation et l'abattage des arbres de Lac Beauport. À la première lecture c'est évident mais il y a une logique là-dedans...

Ça serait bien d'avoir une politique qui donne les même RÉSULTATS à Québec, c'est à dire peut-être un pourcentage de couvert forestier. Je me servirais de la méthode pour déterminer les arbres à conserver et d'un pourcentage.


10.2 Normes relatives à la plantation et à l'abattage des arbres
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

10.2.1 Plantation et abattage des arbres à l'intérieur du périmètre d'urbanisation


10.2.1.1 Champ d'application

La sous-section 10.2. 1 s'applique à l'intérieur du périmètre d'urbanisation tel que délimité au plan de zonage.

Elle ne s'applique que dans les zones où sont autorisés des usages du groupe Habitation (H).

Elle ne s'applique pas aux terrains où l'usage exercé est un usage autre que ceux du groupe Habitation (H).

Pour les fins du présent article, un terrain vacant situé dans une zone visée au deuxième alinéa est considéré comme un terrain destiné à un usage du groupe Habitation (H) jusqu'au moment de l'émission d'un permis de construction pour un usage autre qu'un usage du groupe Habitation (H).
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

10.2.1.2 Nombre minimum d'arbres par terrain

Un nombre minimum d'arbres est requis par terrain. Le nombre minimum d'arbres requis est exprimé en nombre minimum de tiges standardisées. Le nombre minimum de tiges standardisées est déterminé en fonction de la superficie du terrain, tel qu'établi au tableau 10.1.

Pour l'application de cet article, seuls sont pris en compte les arbres ayant un DHP a.e. de 2,0 centimètres ou plus, et appartenant à l'une des catégories établies au premier alinéa de l'article 10.2.1.3.

Le nombre total de tiges standardisées existantes sur un terrain doit être arrondi à l'unité supérieure.

Un arbre comprenant plusieurs troncs doit être comptabilisé en nombre de tiges standardisées en fonction du nombre de troncs et du DHP a.e. moyen de ces troncs, tel qu'établi au tableau 10.2. Le DHP a.e. moyen des troncs est obtenu en divisant la somme du diamètre de tous les troncs par le nombre de troncs.

Un arbre dont la souche se situe sur une ligne de terrain doit être compté pour chacune des propriétés concernées. Sa valeur pour l'application du présent article est la moitié de la valeur établie à l'article l .7.238. l du règlement relatif aux permis et certificats ainsi qu'à l'administration des règlements d'urbanisme et au quatrième alinéa.

Pour un terrain de plus de 6 000 m2, le tableau 10. 1 s'applique sur une partie du terrain correspondant à un lot théorique de 6 000 m2. Ce lot théorique doit être délimité de façon à respecter les marges de recul applicables et les dimensions de celui-ci doivent respecter les normes minimales établies par le règlement de lotissement; sa largeur ne doit pas excéder 35 mètres. Sur la parée de terrain en excédant de 6 000 m2, l'article 10.2.1.6 s'applique.

Tableau 10.1- Nombre minimum de tiges standardisées selon les classes de superficie de terrain


Tableau 10.2 Valeur des arbres à plusieurs troncs en nombre de tiges standardisées


10.2.1.3 Catégories d'arbres

Pour l'application de l'article 10.2.1 .2, seuls sont considérés les arbres faisant partie des catégories suivantes :

1. Les arbres indigènes à privilégier ayant un DHP a.e. de plus de 10 cm;
2. Les arbres indigènes en excluant la sous-catégorie d'arbres indigènes à privilégier et les arbres non indigènes ayant un port comparable aux arbres indigènes à privilégier; ces arbres ont un DHP a.e. de plus de 10 cm;
3. Les arbres indigènes à privilégier ayant un DHP a.e. variant entre 2,0 et 9, 9 cm;
4. Les arbres indigènes en excluant la sous-catégorie d'arbres indigènes à privilégier et les arbres non indigènes ayant un port comparable aux arbres indigènes à privilégier; ces arbres ont un DHP a.e. variant entre 2,0 cm et 9,9 cm.

Pour l'application des paragraphes 2. et 4. du premier alinéa, on considère que le port est comparable lorsque la forme générale de l'arbre, l'architecture du tronc et des branches ainsi que sa hauteur se comparent à celles d'un arbre indigène.

Pour l'application de l'article 10.2.1.2, ne sont pas considérées les tiges faisant partie des catégories suivantes :

1. Les arbres fruitiers;
2. Les arbres ornementaux à port tombant;
3. Les arbres fruitiers
4. Les arbustes
5. Les tiges faisant partie d'une haie d'arbustes, d'une haie d'arbres taillés ou d'une haie de cèdre

Les catégories listées au premier alinéa sont listées en ordre d'intérêt décroissant pour l'application de certaines dispositions de la réglementation pour tous les terrains de 6 000 m2 et moins de superficie et pour l'intérieur des lots théoriques des terrains de 6 000 m2 et plus de superficie, tel que prescrits à l'article 10.2.1.2.

Pour la partie du terrain située à l'extérieur des lots théoriques des terrains de 6000 m2 et plus, tel que prescrits à l'article 10.2.1.2, l'ordre d'intérêt décroissant des catégories d'arbres pour l'application de certaines dispositions de la réglementation est le suivant :

1. Les arbres exceptionnels.
2. Les arbres indigènes
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

10.2.1.4 Répartition des arbres sur un terrain

Une certaine proportion des tiges standardisées requises en vertu de l'article 10.2.1.2 doit être située en cour avant ou en cour arrière selon le type de terrain. Ces proportions sont les suivantes :

1. Sur un terrain intérieur dont les lignes latérales sont sensiblement parallèles (les lignes latérales, si elles étaient prolongées, formeraient un angle inférieur à 20 degrés) : au moins 25 % en cour avant et au moins 25 % en cour arrière;
2. Sur un terrain transversal dont les lignes latérales sont sensiblement parallèles (les lignes latérales, si elles étaient prolongées, formeraient un angle inférieur à 20 degrés) : au moins 25% dans la cour avant comprise entre le mur avant et la rue et au moins 25% soit dans la cour arrière soit dans la cour avant comprise entre le mur arrière et la rue;
3. Sur un terrain d'angle : au moins 15% dans la cour avant principale, au moins 15% dans la cour avant secondaire, au moins 50% dans les deux cours avant, et au moins 1$% dans la cour arrière;
4. Pour tous les terrains ne correspondant à aucun terrain décrit aux paragraphes l . à 3. : au moins l 5% en cour avant et au moins 1 5% en cour arrière.
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.


10.2.1.5. Abattage

Les arbres pouvant être abattus sont, en priorité, les arbres présentant une des caractéristiques prévues aux paragraphes 1. à 5. du deuxième alinéa et, y en deuxième lieu, les arbres ayant le moins d 'intérêt selon le degré d'intérêt établi à l'article 10.2.1 .3.

Si le nombre d'arbres présents sur un terrain ou dans une cour est égal ou inférieur au nombre minimum de tiges standardisées, les arbres existants ne peuvent être abattus que dans les cas suivants :
1. l'arbre est atteint d'une maladie grave;
2. l'arbre est une cause de danger pour la sécurité du propriétaire ou du public;
3. l'arbre risque de causer des dommages à la propriété publique ou privée;
4. l'arbre constitue un obstacle à la construction, l'opération ou l'entretien d'un réseau d'infrastructures ou d'utilités publiques;
5. l'arbre constitue un obstacle inévitable à la réalisation d'un ouvrage ou d'une construction pour lequel un permis ou un certificat d'autorisation a été émis par la municipalité.
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

10.2.1.6. Terrain de plus de 6 000 m2

À l'extérieur des lots théoriques des terrains de plus de 6 000 m2 tel que prescrit à l'article 10.2.1.2, seules sont autorisées la coupe d'assainissement, la coupe de jardinage par pied d'arbre, les traitements d'éducation et toute autre coupe dont le prélèvement n'excède pas 25 % des tiges ni le tiers du volume du peuplement, par intervalle de l5 ans, conformément au Guide d'application technique.
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

10.2.1.1 Protection en cours de construction

Tout propriétaire ou tout constructeur est tenu de protéger efficacement les racines, le tronc et les branches des arbres qu'il doit conserver pour atteindre le nombre minimum de tiges standardisées et ce, pour toute la durée des travaux de construction, d'agrandissement, de rénovation, de déplacement ou de démolition. Pour protéger efficacement ces arbres en évitant la compassion des racines et les blessures au tronc, il est nécessaire qu'aucune machinerie ne circule et qu'aucun empilement de matériel (gravier, terre, autres) ne soit placé sur la surface circulaire de terrain se trouvant sous le feuillage de l'arbre.
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

10.2.1.8. Plantation

Un terrain sur lequel est construit un bâtiment principal après l'entrée en vigueur de la sous-sectioù 10.2.1 doit être conforme à cette sous-section et doit le demeurer en tout temps.

Sur un terrain de 6 000 m2 et moins de superficie et ayant fait l'objet de la construction d'un bâtiment principal après l'entrée en vigueur de la sous- section 10.2. 1, lorsque le nombre de tiges standardisées est inférieur au nombre minimum de tiges standardisées ou lorsque les tiges ne sont pas réparties sur le terrain conformément à l'article 10.2. 1.4, le propriétaire doit procéder à la plantation d'arbres en vue de tendre son terrain conforme, à moins qu'il n'existe sur le terrain un arbre indigène à privilégier ayant un DHP a.e. de 1 à 2 centimètres. Dans ce cas, cet arbre ayant un DHP a.e. de 1 à 2 centimètres peut être pris en considération pour l'évaluation de la conformité et il correspond à 0,25 tige standardisée. Un arbre utilisé pour la plantation doit être un arbre indigène à privilégier. S'il s'agit d'un feuillu, sa hauteur doit être d'au moins 2,0 mètres. S'il s'agit d'un conifère, sa hauteur doit être d'au moins 1,2 mètre.

Sur un terrain de plus de 6000 m 2 superficie et ayant fait l'objet de la construction d'un bâtiment principal après l'entrée en vigueur de la sous- section 10.2.1, lorsque le nombre de tiges standardisées à l'intérieur du lot théorique tel que prescrit à l'article 10.2.1.2 est inférieur au nombre minimum de tiges standardisées ou lorsque les tiges ne sont pas réparties à l'intérieur du lot théorique conformément à l'article 10.2. 1.4, le propriétaire doit procéder à la plantation d'arbres en vue de rendre son lot théorique conforme, à moins qu'il n'existe à l'intérieur du lot théorique un arbre indigène ayant un DHP a.e. de l à 2 centimètres. Dans ce cas, cet arbre ayant un DHP a.e. de 1 à 2 centimètres peut être pris en considération pour l'évaluation de la conformité et il correspond à 0,25 tige standardisée. Un arbre utilisé pour la plantation doit être un arbre indigène à privilégier. S'il s'agit d'un feuillu, sa hauteur doit être d'au moins 2,0 mètres. S'il s'agit d'un conifère, sa hauteur doit être d'au moins l ,2 mètre.

La plantation requise en vertu du deuxième et du troisième alinéas doit être réalisée dans un délai maximum de 24 mois, calculé à partir de la date de l'émission du permis de construction. Dans le cas d'un terrain adjacent à un lac, un cours d'eau ou un étang, la plantation doit être faite dans un délai maximum de 12 mois.

Un arbre abattu en conformité avec le deuxième alinéa de l'article 10.2.1 .5 doit être remplacé par un arbre indigène à privilégier. Un arbre de remplacement doit avoir une hauteur d'au moins 2,0 mètres s'il s'agit d'un feuillu et d'au moins 1,2 mètre s'il s'agit d'un conifère. La plantation doit être réalisée dans les 9 mois suivant l'abattage de l'arbre. L'arbre doit être planté aux endroits suivants en respectant l'ordre de priorité :

l . en priorité dans une bande riveraine de 5 mètres de profondeur en bordure des lacs, étangs et cours d'eau, jusqu'à concurrence de 66% de sa superficie; dans cette partie de la bande riveraine, la densité des arbres doit atteindre un minimum de 1,0 tige standardisée par 60 mètres ou fraction de 60 mètres2 de superficie; un arbre ayant un DHP a.e. de 1 à 2 centimètres peut être pris en considération pour l'évaluation de la conformité et il correspond à 0,25 tige standardisée;

2. dans les endroits dénudés des talus présentant une pente de plus de 30 %; dans de tels talus, la densité des arbres doit atteindre un minimum de 1,0 tige standardisée par 60 mètres ou fraction de 60 mètres2 de superficie; un arbre ayant un DHP a.e. de 1 à 2 centimètres peut être pris en considération pour l'évaluation de la conformité et il correspond à 0,25 tige standardisée;

3. puis en conformité avec l'article 10.2. 1 .4 ou de façon à atténuer la dérogation à cet article, le cas échéant.

Un arbre abattu, endommagé ou détruit en contravention de la sous-section 10.2. 1 doit être remplacé par un arbre indigène à privilégier. Un arbre de remplacement doit avoir une hauteur d'au moins 2,0 mètres s'il s'agit d'un feuillu et d'au moins l ,2 mètre s'il s'agit d'un conifère. La plantation doit être réalisée dans les 9 mois suivant la constatation de l'infraction. L'arbre doit être planté aux endroits suivants en respectant l'ordre de priorité :

1. en priorité dans une bande riveraine de 5 mètres de profondeur en bordure des lacs, étangs et cours d'eau, jusqu'à concurrence de 66% de sa superficie; dans cette partie de la bande riveraine, la densité des arbres doit atteindre un minimum de 1,0 tige standardisée par 60 mètres2 ou fraction de 60 mètres2 de superficie; un arbre ayant un DHP a.e. de 1 à 2 centimètres peut être pris en considération pour l'évaluation de la conformité et il correspond à 0,25 tige standardisée;

2. dans les endroits dénudés des talus présentant une pente de plus de 30%; dans de tels talus, la densité des arbres doit atteindre un minimum de 1,0 tige standardisée par 60 mètres2 ou fraction de 60 mètres2 de superficie; un arbre ayant un DHP a.e. de 1 à 2 centimètres peut être pris en considération pour l'évaluation de la conformité et il correspond à 0,25 tige standardisée;

3. puis en conformité avec l'article 10.2.1.4 ou de façon à atténuer la dérogation à cet article, le cas échéant.

Un arbre utilisé pour la plantation correspond à 1, 0 tige standardisée.
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Amendé par règlement numéro 05-374-04, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

Définitions :

1.7.20.1 ARBRE À HAUTE TIGE

Groupe d'arbres à feuilles caduques comprenant les arbres d'ombrage à tige unique, à moyen et grand développement et qui sont utilisés pour les plantations d'alignement dans les rues, dans les parcs ou pour tout autre aménagement. La hauteur de ces arbres à maturité est supérieure à 6 mètres.
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Ajout par règlement numéro 01-377-12, adopté le 4 février 2002 et mis en vigueur le 26 février 2002.

1.7.20.2 Arbre exceptionnel

Arbre indigène de plus de 60 cm de DHP a.e., ayant plus de 150 ans, dont plus de 80% de l'appareil photosynthétique est pleinement fonctionnel et dont l'architecture des branches est caractéristique de l'espèce.
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Ajout par règlement numéro 05-377-09, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

1.7.20.3 Arbre indigène

Arbre indigène appartenant à l'une des essences suivantes :

l . l'érable à sucre;
2. le bouleau jaune;
le hêtre à grandes feuilles;
4. le pin blanc;
5. le frêne noir;
6. le frêne blanc;
7. le chêne rouge;
8. l'orme d'Amérique;
9. l'orme rouge;
10. 1a pruche du Canada;
11. le tilleul;
12. l'épinette blanche;
13. l'épinette rouge;
14. le mélèze laricin;
15. 1e pin rouge;
16. le thuya occidental;
l7. le peuplier à grandes dents;
l8. le peuplier faux-tremble;
l9. 1e peuplier baumier;
20. 1e bouleau blanc;
21 . le bouleau gris;
22. le sapin baumier;
23. 1e pin gris;
24. l'épinette noire;
25. 1e noyer cendré;
26. 1e frêne rouge;
27. l'érable de Pennsylvanie;
28. l'érable rouge;
29. l'aulne rugueux;
30. les différentes espèces de saules;
31. les sureaux;
32. l'amélanchier;
33. l'aubépine
34. le sorbier d'Amérique;
35. le cerisier de Pennsylvanie;
36. le cerisier de Virginie;
37. le cerisier tardif.
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Ajout par règlement numéro 05-377-09, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

1.7.20.4 Arbre indigène à privilégier

Arbre indigène appartenant à l'une des essences suivantes :
1. l 'érable à sucre;
2. le bouleau jaune;
3. le hêtre à grandes feuilles;
4. le pin blanc;
5. le frêne noir;
6. le frêne blanc;
7. le chêne rouge;
8. l'orme d'Amérique;
9. l'orme rouge;
l 0. la pruche du Canada;
l 1 . le tilleul;
l 2. l'épinette blanche;
1 3. l'épinette rouge;
14. 1e mélèze laricin;
1 5 . 1e pin rouge;
1 6. 1e thuya occidental.

L'ensemble des arbres indigènes à privilégier fait partie d'une sous-catégorie des arbres indigènes et correspond aux essences des principaux stades finaux d'évolution des peuplements présents sur le territoire municipal.
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Ajout par règlement numéro 05-377-09, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

1.7.20.5 Arbre NON indigène

Arbre ne vivant pas naturellement dans la région. Ce groupe comprend, de façon non limitative, les arbres suivants :
1 . le pin sylvestre;
2. l'épinette de Norvège;
3. l'épinette du Colorado.

1.7.238.1 Tige standardisée

Arbre ayant un DHP a.e. de 24,0 centimètres. Un arbre ayant un DHP a.e. de 2,0 à 9,9 centimètres correspond à 0,25 tige standardisée. Un arbre ayant un DHP a.e. de 10 à 23,9 centimètres correspond à 0,5 tige standardisée. un arbre ayant un DHP a.e. de 24,0 à 39,9 centimètres correspond à 1,0 tige standardisée. Un arbre ayant un DHP a.e. de 40,0 centimètres et plus correspond à 2 tiges standardisées.
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Ajout par règlement numéro 05-377-09, adopté le 6 juin 2005 et mis en vigueur le 30 juin 2005.

jeudi 25 octobre 2007

Deux premières soirées de consultation

Bon ben ça y est, les dés sont jeté, avec Christian hier j'ai déposé le mémoire.

Lundi c'était Suzanne Hardy d'Enracinart, qui a présenté son mémoire et sa présentation a été très enrichissante. Un arbre en ville, son histoire, connaitre les essences spéciales plantées il y a plus d'un siècle, c'est quelque chose. Abattre des arbres en cour arrière en ville, c'est en perdre beaucoup. Vraiment très intéressant.

Il y a eu un article sur cette soirée sur le site de Radio-Canada alors je ne sais pas s'ils vont parler de celle de Charlesbourg. Il y a aussi ma bette à 5 minutes 30 à peu près dans le bulletin de lundi soir. Je n'ai pas vu de presse hier soir, mais je ne les connais pas... Il y avait beaucoup plus de monde hier soir, ils ont manqué quelque chose.


J'ai présenté le mémoire et j'avais mon speech tout prêt, j'ai beaucoup parlé de la politique de Lac Beauport, et j'ai apporté mon idée de n'accéder que par un seul endroit avec la machinerie pour que cet endroit devienne ensuite le stationnement. Christian a épluché les règlements en se basant un peu sur le mémoire, mais en ajoutant sa touche personnelle, ce qui est parfait.

Quand nous l'auront peaufiné à notre goût avec Christian, le mémoire sera publié ici-même sur le blogue. Ça se peut que je mette en ligne la politique de l'arbre de Lac Beauport avant, si jamais y'en a qui veulent la voir je pense que ce serait pratique.

Jérôme Vaillancourt m'a fait une très bonne impression, et même si c'est le projet de monsieur Grantham que l'on visait il écoutait aussi, les oreilles bien grandes ouvertes. C'est pas lui qu'on dénonce de toute façon, c'est le système et on vient dans l'espoir de l'améliorer... On sait que c'est dur d'arranger ça pour tout le monde.



Ensuite on a eu droit à une magnifique présentation de Jean Lamontagne, qui a surtout dit que le règlement est un nivellement par le bas alors que dans le contexte actuel il faut niveler par le haut les 11 règlements de chaque arrondissement. Il a lui aussi souligné qu'il faudrait garder les cours arrières. Il nous a décrit ses expériences à Lac Beauport et un peu partout, certains de ses points se tenaient avec les nôtres, ce qui est très positif. Je ne suis qu'une citoyenne passionnée des arbres, tandis qu'un arboriculteur réputé, ben c'est plus pesant dans la balance.

André, de notre comité, a essayé d'illustrer l'importance d'une amende sévère par le fait que des vieux arbres dégagent plusieurs cordes de bois et une seule corde de nos jours coûte $95 livré... Philippe a attaqué des éléments du règlement qui sont pas très précis. Cybelle a posé quelques questions et a demandé que le règlement s'appelle plutôt le règlement sur la protection des arbres, on a tous poussé tout fort, ou intérieurement,un haaa quelle bonne idée... Monsieur Sirois de Sillery a insisté sur le fait de niveler par le haut.

Plusieurs citoyens qui possèdent des maisons de plus de 30 ans ont parlé ensuite du problème des arbres envahissants, il faudra penser à eux qui ont parfois mal calculé leurs plantations. Dans le fond il faudrait considérer le nombre d'arbres déjà présent sur le terrain et permettre un abattage d'un arbre trop près de la maison, s'il en a une dizaine, c'est pas aussi pire. Je voudrais personnellement pouvoir faire confiance aux compétences de nos inspecteurs pour protéger les arbres qui nous sont bénéfiques.

On a appris deux choses très intéressante: on veut augmenter à 600 mètres carrés la taille des terrains sur lesquels on construit, et une nouvelle loi volumineuse sur le zonage contiendra les zones agro-forestières. Ces zones blanches préoccupent énormément le Comité car Charlesbourg en possède, dans une d'elles se trouve le lac des Roches. Ça se poursuit la semaine prochaine !

vendredi 19 octobre 2007

Conultations sur l'abattage des arbres

À partir de la semaine prochaine, il y aura des consultations sur le règlement sur l'abattage des arbres. Le Comité compte bien faire de son mieux pour représenter les intérêts des amis des arbres dans le contexte de Charlesbourg. Il faut regarder ce règlement en fonction des projets de construction et de la conservation des forêts urbaine. Éric Moreault a publié un article dans le Soleil à ce sujet qui fait rapidement le tour de la question. Pour en savoir plus, je vous invite à venir à ces soirées qui commence par une présentation complète de monsieur Grantham, au Service de l'environnement de Québec :

Mardi 23 octobre École secondaire Joseph-François-Perrault
19 h 00 140, chemin Sainte-Foy, salle des nations

Mercredi 24 octobre Cégep Limoilou, Campus de Charlesbourg
19 h 00 7600, 3e Avenue Est, salle Montaigne

Lundi 29 octobre Bureau d’arrondissement Laurentien
19 h 00 3490, route de l'Aéroport, salle du conseil

Mardi 30 octobre Bureau d’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery
19 h 00 1130, route de l'Église, salle du conseil.

L'invitation détaillée se trouve sur le site de la ville de Québec dans la section Nouvelles.

Si c'est le projet de construction autour du prolongement du boulevard du Loiret qui vous préoccuppe, il faut venir s'instruire à la soirée d'information le lundi 29 octobre au Cégep Limoilou, Campus de Charlesbourg à 19 h 00, au 7600, 3e Avenue Est, salle Montaigne.

mercredi 17 octobre 2007

Voici notre présentation !

La voici enfin, je vous présente le Comité d'arbres de Charlesbourg, ses membres, la mission, l'orientation, l'historique et les projets à venir. La liste je l'espère, s'agrandira avec les projets qui nous l'espérons piqueront la curiosité.


Membres du Comité:
Johanne Lavallée, scribe, coordination
André Roy, élaboration de dépliants
Phiilippe Martel, secteur du mélèzin
Alain Herpe, secteur de St-Aubert
Christian Leclerc, conseiller en ingéniérie de foresterie
Denise Larochelle, conseillère en botanique
Collaboration occasionnelle : Suzanne Hardy, botaniste, Cybelle Veilleux

La mission du Comité
  • Éduquer les charlesbourgeois(e) sur l'importance des arbres, qui nous fournissent un environnement plus sain : écran contre le vent, la poussière, le bruit, filtre le CO2, apporte de la fraîcheur et protège de l'érosion.
  • Protéger les arbres des abattages inutiles, accompli par des citoyens mal informés ou par des entrepreneurs.
  • Promouvoir la plantation et la préservation d'essences et les méthodes les plus simples et efficaces.

Orientation
Le Comité travaille avec la Ville mais reste neutre, apolitique, pour servir le citoyen et lui donner plus de force devant l'entrepreneur. Il est certain que l'idéal serait de ne plus abattre d'arbres en santé et contribuant à un environnement sain. Mais si on ne peut empêcher un projet de construction, le Comité veut représenter les citoyens qui souhaitent un environnement avec un air le plus pur possible, des espaces verts pour voir la nature, une biodiversité pour en apprendre l'importance. Le but de cette représentation serait de conserver le plus d'arbres possible.

Historique
Le comité d'arbres de Charlesbourg a vu le jour après l'apparition d'un projet de construction qui n'a pas fait l'objet d'une consultation publique. Des citoyens voulaient un plan d'aménagement et que l'on soit plus attentifs aux méthodes d'exploitation du boisé dans lequel coulait un cours d'eau potable.

Sa première intervention fut dans le cadre du règlement sur l'abattage des arbres pour la ville de Québec. Cette intervention, avec deux autres comités de citoyens, a permis de retarder le règlement afin d'examiner les particularités de chaque arrondissement. Un mémoire fut rédigé pour cette consultation et certaines pistes de solutions s'y trouvant on été retenues dans les plans d'urbanisation du développement à l'ouest du prolongement du boulevard du Loiret.

Projets à venir
  • Continuer à transmettre les inquiétudes des citoyens dans les projets de construction par la présence du Comité aux conseils.
  • Étudier l'histoire de Charlesbourg pour comprendre les endroits potentiels de plantation et faire les suggestions appropriées, autant aux endroits publics que sur les endroits privés quand on nous le demande.
  • Faire de la représentation auprès des divers comités et organismes de Charlesbourg pour rajouter des yeux et des oreilles amis des arbres.
  • Trouver pourquoi Lac Beauport a établit une politique de l'arbre.
  • Aller voir les propriétaires de nouvelles maisons pour leur offrir des services d'éducation sur les arbres.

Comment nous contacter
arbrecharlesbourg@gmail.com
www.arbrescharlesbourg.blogspot.com

lundi 15 octobre 2007

C'est Blog Action Day !

Bonjour les amis ! Aujourd'hui c'est Blog Action Day. Que fait le Comité ? Et bien on se réunit aujourd'hui pour parler des consultations du règlement sur l'abattage des arbres et le document de présentation du Comité est prêt. Je le publierai ce soir quand il aura l'aval de tous les membres.

Tel que promis, des liens sur les questions d'environnement ici dans la Capitale.

Suzanne Hardy d'Enracinart pose devant un magnifique frêne dans Média Matin Québec aujourd'hui ! Félicitation pour le travail au proprio et à madame Hardy ! Le lien de Média Matin ne fonctionne plus, malheureusement...

Un guide sur le vélo en ville, en ébauche, à surveiller : http://www.velourbain.qc.ca/

Vous pensez qu'on a beaucoup de forêts, qu'elle est renouvelable ? Allez voir ici !

L'Association forestière, qui publie un bulletin très intéressant régulièrement, organise une corvée au mont Wright à la fin du mois. Si ça vous dit c'est un article précédent à ce sujet (2 avant).

Nature Québec / UQCN souscrit aux objectifs de la Stratégie mondiale de la conservation : au maintien des processus écologiques essentiels et des systèmes entretenant la vie, à la préservation de la biodiversité, à l’utilisation durable des espèces et des écosystèmes.

Le Conseil du bassin de la rivière St-Charles, dont la mission est Assurer la concertation, à l’échelle du bassin versant, entre les usagers et les gestionnaires et ainsi veiller à la pérennité de la ressource eau et des ses usages par le biais d’une gestion intégrée de l’eau par bassin versant.

Un article saisissant d'Éric Moreault, le spécialiste de l'environnement au Soleil.

Dans les gestes simples et concrets que j'ai lu, (voir lien de l'article direct en dessous) il manque d'autres gestes que je vous propose ici:

  • Acheter un produit bio par semaine au moins, dans un effort de faire baisser les prix par la demande. Vous seriez surpris du nombre de personnes qui font cela. C'est facile maintenant presque toutes les épiceries ont une section bio.
  • Vous êtes trop occupés pour bien manger ? Faites de la cuisine commune avec des amis, un soir de semaine par mois. Faites vos lunchs ensemble pour un mois, chacun sa recette, puis échangez pour avoir de la variété.