Voici une lettre que j'ai envoyé mardi à des cadres de la Ville, j'espère sincèrement avoir une réponse mardi, au conseil d'arrondissement.
Bonjour messieurs. Je pense que vous me connaissez un peu maintenant, on me conseille de vous écrire pour vous mettre au courant des inquiétudes du Comité d'arbres. J'ai parlé à plusieurs spécialiste avant de faire cette démarche, il me disent que je suis en droit de m'inquiéter.
Mon inquiétude c'est que les constructions discutables accélèrent avant que le projet de règlement sur l'abattage des arbres se concrétise.
Une pancarte est apparue au bout de l'idyllique rue Sophia-Melvin, annonçant une centaine d'unités à construire bientôt. En plus, il y a des terrain de 300 mètres carrés, en ce secteur en pente, en haut de la rivière des Sept ponts, homologuée source d'eau potable par le BAPE. Un lien vers le projet peut vous illustrer la chose :
http://www.constructionsmb.com/terrains/charlesbourg2007.php>
Pourquoi l'inquiétude ? Le directeur de l'Environnement vous le dira en voyant le plan. Autant de maisons en pente imperméabilisent le sol, la rivière des Sept ponts va monter, sédimenter, se polluer et recevoir du phosphore provenant des gazons traités. L'entrepreneur est connu pour son besoin de terrains bien nettoyés de tous arbres, et c'est quasi impossible de garder un arbre sur 300 m2, un des fonctionnaires à l'Environnement me dit qu'il ne peut pas travailler avec ça.
En plus, le bord de la rivière plus bas a un faible dénivelé et les maisons autour y sont construites proche. Pour empêcher les débordements, causés par la construction plus haut, il va falloir faire des bassins de rétention, mais où ? Ce projet est seulement en phase de réservation et le prolongement des rues n'est pas encore approuvé, à ma connaissance, à moins que j'aie manqué un conseil d'arrondissement où il en était question ? On peut demander si les revenus de taxes apportés par ces maisons vont être rentables, si on doit compenser les citoyens inondés plus bas. On peut se demander ce que les mesures contre les algues vertes vont apporter si on ne règle pas la situation à la source, où le ruissellement en montagne sur tous les petits terrains verts pleins d'engrais au phosphore vont amender la rivière des Sept ponts, source d'eau de consommation ?
Pour le boisé St-Aubert (même entrepreneur), ils ont des engagements sur la préservation des arbres. Est-ce que l'entrepreneur en profite en pensant que l'on regarde ailleurs ? Il s'agit d'une forêt exceptionnelle, c'est sûr que des terrains comme çà ne sauveront pas au moins des parties de cette magnifique forêt.
Quand j'ai parlé avec vous monsieur (XX), j'ai eu l'impression enfin de comprendre toute la dynamique de notre ville croissante, du besoin énorme, mais j'ai l'impression que peut-être l'entrepreneur essaie d'en passer une vite, est-ce que ce type de démarche qui va provoquer un abattage à blanc est conforme au plan de développement ? Est-ce que le zonage permet cette grandeur impossible à agencer avec la politique d'environnement de la Ville ? On ne peut pas empêcher la construction, mais il y a une partie qui est un champ à côté, pourquoi ne pas laisser le bois tranquille ?
Si l'un de vous désire me parler de vive voix laissez-moi vos coordonnées et je vais vous rappeler car je préfère ne pas donner mon numéro au travail. Il y a un de mes contacts expert en arboriculture qui va inspecter bénévolement le coin aujourd'hui mais il est déjà d'avis que des terrains de 300 mètres carrés c'est inacceptable.
J'attends de vos nouvelles ou dans le cas de monsieur Laliberté, on se voit au conseil mardi soir !
Johanne Lavallée
Comité d'arbres de Charlesbourg
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