
Voici une carte qui est sur le site de Quebec Urbain, le site dit que la carte vient de Accès transport viable :
Je vais prendre ce que je connais, le secteur 5. Si vous êtes sur le boulevard de la Capitale, secteur Beauport et que vous vous tournez vers le nord, vous voyez une montagne. Prenez la sortie Seigneuriale, et allez jusqu'au bout. Vous allez croiser la rue Ste-Thérèse. Peu après, le bois commence à apparaître. Et bien commencez à admirer parce que à partir de là jusqu'au stationnement des motoneige près des pylônes d'Hydro-Québec, on a l'intention de construire cela. Ce qui se fait comme méthode de construction dans ce coin-là, en voici des photos de Google Maps (cliquez pour agrandir) :


Construire dans un boisé en pente, c'est construire sur de l'eau, donc avoir des problèmes de ruissellement au printemps. C'est pas facile faire des maisons solides là-dedans avec nos hivers et la qualité de construction fournie pour les prix demandés. Tout ce ruissellement nous laisse avec des coûts d'entretien des infrastructures plus élevés, quand les pelles sont sorties de là et que c'est au tour de la ville de prendre la relève, avec nos taxes.
On dit que la demande pour du bungalow est encore élevée, malgré que l'on me dit que l'on ne trouve rien en bas de 350 000 $. Alors je suis perplexe, le nouveau quartier près de chez moi a vu des pancartes "à vendre" sur un nombre alarmant de maisons. Spéculation ? Sûrement un peu. Et il ne faut pas oublier que même si bien des travailleurs à Québec sont du public, cette part diminue doucement avec les sous-traitants qui sont bien implantés et qui subissent, eux, les haut et les bas de l'économie. De plus, on dit que le fédéral va bientôt ajouter des mesures afin que les prêts soient plus difficiles à obtenir pour une maison, afin de prévenir un crash comme celui des États-uniens.
Ce qui vous est souligné ici c'est les problèmes sur le terrain pour construire, et les problèmes qui pourraient poindre à moyen et long terme : ruissellement, débordements, courte vie des infrastructures routières. Une des missions principales d'une municipalité est de veiller à notre qualité de vie. Aménageons un centre-ville vert où les gens voudront habiter les terrains optimisés avec les stationnements sous les parcs, des habitations densifiées près de services, redonnons la ville aux piétons et cyclistes.
Il y a une demande aussi pour du logement, le taux d'inoccupation de de 0.6 % environ ces temps-ci. C'est critique selon le FRAPRU. C'est le rôle des municipalités de veiller à ce que nous puissions nous loger adéquatement, de dicter les règles et non de laisser la main invisible du système de l'offre et de la demande gérer tout et nous laisser avec le coût social à moyen et long terme.
Pour cela, il faut une volonté politique. Ces temps-ci elle rime avec Nordiques et olympiques...
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